LES DESSOUS DES CARTES : REFORME DES PLAQUES D'IMMATRICULATION
SARKOZY VEUT UNE FRANCE AMNESIQUE
Richard Mallié, député UMP des Bouches-du-Rhône, est parvenu, le 30 avril, à regrouper 74 députés ( 44 de l'UMP, 26 du PS, 2 du Nouveau Centre et 2 non-inscrits) dans un " collectif parlementaire " intitulé " Jamais sans mon département ".
L'objet de ce début de fronde parlementaire ? La protestation qui enfle sur le terrain devant la disparition, prévue à partir du 1er janvier prochain, du numéro de département sur les plaques des véhicules. Le collectif revendique le maintien du système actuel en précisant : " les représentants de la nation française que nous sommes regrettons sincèrement la disparition de cette marque d'appartenance à un territoire, à un terroir, à une identité, sachant qu'aucune alternative n'a été étudiée ".
Du coup, les 74 parlementaires viennent d'adresser une lettre au ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, " afin de lui demander une alternative " à la réforme envisagée. Il propose que " la règle ne devienne pas l'exception et que le numéro du département continue de figurer, systématiquement, sur la plaque des véhicules ".
Selon un sondage effectué en septembre dernier, 64% des Français regrettent la disparition du numéro de département sur les plaques d'immatriculation et ce pourcentage semble aller en s'accroissant au fur et à mesure que l'on se rapproche de l'échéance.
COMMENTAIRE
Les parlementaires et les médias commencent à s'émouvoir de cette réforme du système d'immatriculation, massivement rejetée par les Français.
Mais, curieusement, personne ne juge utile de rappeler qui en est à l'origine. Or, qui l'a décidée ? Nicolas Sarkozy, lorsqu'il était ministre de l'intérieur.
Et pourquoi l'a-t-il décidée ?
Aucun argument technique n'est avancé de façon crédible puisque l'actuel ministre de l'intérieur fait valoir au contraire que les possesseurs de véhicules resteront libres, s'ils le souhaitent, de faire figurer le numéro de leur département à titre optionnel, comme s'il s'agissait d'une simple décoration. Si la décision de le supprimer a été prise par Sarkozy, c'est donc pour une autre raison. Laquelle à votre avis ?
Eh bien justement pour s'attaquer à la "marque d'appartenance à un territoire, à un terroir, à une identité" , comme le regrettent les 74 "représentants de la nation française". Car, à peu près au même moment où Nicolas Sarkozy décidait de supprimer les numéros de département sur les plaques d'immatriculation, il décidait aussi de rendre obligatoire, à partir du 1er juillet 2004, l'apposition du logo européen sur ces mêmes plaques.
La politique de Nicolas Sarkozy est donc aussi sournoise que cohérente. Sur les plaques d'immatriculation, comme pour la Constitution européenne, comme en matière de défense nationale ou comme pour la politique étrangère, l'objectif de l'homme qui s'est installé à l'Elysée est de détruire tout ce qui fait la France, quitte à s'opposer frontalement pour cela au suffrage universel ou à l'écrasante majorité de l'opinion publique.
L'objectif poursuivi est de faire du pays de Voltaire, Clémenceau et Charles de Gaulle un territoire d'amnésiques prêts à devenir les larbins de l'Empire euro-atlantiste dont Sarkozy n'est que le proconsul.
La France a à sa tête un ennemi de la France. Et les Français sont, de plus en plus, nombreux à en prendre conscience.
Aucun argument technique n'est avancé de façon crédible puisque l'actuel ministre de l'intérieur fait valoir au contraire que les possesseurs de véhicules resteront libres, s'ils le souhaitent, de faire figurer le numéro de leur département à titre optionnel, comme s'il s'agissait d'une simple décoration. Si la décision de le supprimer a été prise par Sarkozy, c'est donc pour une autre raison. Laquelle à votre avis ?
Eh bien justement pour s'attaquer à la "marque d'appartenance à un territoire, à un terroir, à une identité" , comme le regrettent les 74 "représentants de la nation française". Car, à peu près au même moment où Nicolas Sarkozy décidait de supprimer les numéros de département sur les plaques d'immatriculation, il décidait aussi de rendre obligatoire, à partir du 1er juillet 2004, l'apposition du logo européen sur ces mêmes plaques.
La politique de Nicolas Sarkozy est donc aussi sournoise que cohérente. Sur les plaques d'immatriculation, comme pour la Constitution européenne, comme en matière de défense nationale ou comme pour la politique étrangère, l'objectif de l'homme qui s'est installé à l'Elysée est de détruire tout ce qui fait la France, quitte à s'opposer frontalement pour cela au suffrage universel ou à l'écrasante majorité de l'opinion publique.
L'objectif poursuivi est de faire du pays de Voltaire, Clémenceau et Charles de Gaulle un territoire d'amnésiques prêts à devenir les larbins de l'Empire euro-atlantiste dont Sarkozy n'est que le proconsul.
La France a à sa tête un ennemi de la France. Et les Français sont, de plus en plus, nombreux à en prendre conscience.