L'EURO A 1,60 DOLLAR : LAGARDE .COM MENT(E) MAIS NE REND PAS
http://www.u-p-r.org/ab/index.php?page=breve&id=67
L'euro ayant atteint au cours de la semaine écoulée un nouveau plus haut historique en franchissant pour la première fois la barre de 1,60 dollar, Mme Christine Lagarde, la " ministre " de l’économie et de l'emploi, a été invitée à RTL hier dimanche 27 avril 2008, pour dire ce qu’elle allait faire. Ce qui a donné la profonde pensée suivante : " Je crois aujourd'hui qu'on est dans une situation délicate où on a d'une part une Banque fédérale américaine qui pratique des taux très bas et une Banque centrale européenne qui a maintenu des taux d'intérêt élevés. Le différentiel entre les deux est, me semble-t-il, un peu trop grand. Il vaudrait mieux avoir soit une politique de taux un peu plus souple au niveau européen, soit avoir une politique des taux américains un peu différente. C'est l'écart entre les deux qui actuellement pose un problème ".
Rappelons que, comme nous l’avons déjà signalé ici même depuis plusieurs semaines, le taux directeur américain, celui des fed funds, a été ramené à 2,25%, tandis que le principal taux directeur fixé par la Banque centrale européenne est actuellement à 4%.
COMMENTAIRE
Les propos de Mme Lagarde sont doublement affligeants.
D'une part, ils témoignent une nouvelle fois que Mme la " ministre " n’administre plus rien du tout. Elle " plaide ", elle " croit ", elle " pense qu’il vaudrait mieux ", il " lui semble ". Bref, elle commente, elle parle pour ne rien dire, elle amuse la galerie, elle tient salon. Et les Français avec, qui peuvent se rendre compte au jour le jour qu’ils n’ont plus personne qui puisse les défendre en matière monétaire et financière dans la jungle mondiale. C'est d'ailleurs cette impuissance structurelle que Nicolas Sarkozy a décidé de graver dans le marbre avec un cynisme consommé lors du dernier remaniement ministériel : désormais, il n’y a plus de " ministre des finances " en France, seulement un vague " ministre de l’économie et de l’emploi ".
D'autre part, les propos de salon de Mme Lagarde n’ont même pas la décence d’aller jusqu’au fond des choses. L’analyse reste inachevée, superficielle, comme si l’objectif central était décidément de continuer à prendre les Français pour des imbéciles. Ainsi Mme Lagarde fait-elle silence sur le fait capital que la hausse de l’euro va continuer, et la dégringolade de notre industrie avec. Car, pour les raisons déjà exposées ici même, la Réserve fédérale américaine est contrainte de poursuivre sa baisse des taux au cours des mois à venir, tandis que la BCE ne pourra pas baisser les siens, et pourrait même continuer à les augmenter pour obéir aux exigences du traité de Maastricht de lutte contre l’inflation.
A quoi sert donc le poste de Mme Lagarde ? A rien d’autre qu'à mystifier les Français.
Alors Marie-Chantâaaaal, l'Europe, ça marche ?
L'euro ayant atteint au cours de la semaine écoulée un nouveau plus haut historique en franchissant pour la première fois la barre de 1,60 dollar, Mme Christine Lagarde, la " ministre " de l’économie et de l'emploi, a été invitée à RTL hier dimanche 27 avril 2008, pour dire ce qu’elle allait faire. Ce qui a donné la profonde pensée suivante : " Je crois aujourd'hui qu'on est dans une situation délicate où on a d'une part une Banque fédérale américaine qui pratique des taux très bas et une Banque centrale européenne qui a maintenu des taux d'intérêt élevés. Le différentiel entre les deux est, me semble-t-il, un peu trop grand. Il vaudrait mieux avoir soit une politique de taux un peu plus souple au niveau européen, soit avoir une politique des taux américains un peu différente. C'est l'écart entre les deux qui actuellement pose un problème ".
Rappelons que, comme nous l’avons déjà signalé ici même depuis plusieurs semaines, le taux directeur américain, celui des fed funds, a été ramené à 2,25%, tandis que le principal taux directeur fixé par la Banque centrale européenne est actuellement à 4%.
COMMENTAIRE
Les propos de Mme Lagarde sont doublement affligeants.
D'une part, ils témoignent une nouvelle fois que Mme la " ministre " n’administre plus rien du tout. Elle " plaide ", elle " croit ", elle " pense qu’il vaudrait mieux ", il " lui semble ". Bref, elle commente, elle parle pour ne rien dire, elle amuse la galerie, elle tient salon. Et les Français avec, qui peuvent se rendre compte au jour le jour qu’ils n’ont plus personne qui puisse les défendre en matière monétaire et financière dans la jungle mondiale. C'est d'ailleurs cette impuissance structurelle que Nicolas Sarkozy a décidé de graver dans le marbre avec un cynisme consommé lors du dernier remaniement ministériel : désormais, il n’y a plus de " ministre des finances " en France, seulement un vague " ministre de l’économie et de l’emploi ".
D'autre part, les propos de salon de Mme Lagarde n’ont même pas la décence d’aller jusqu’au fond des choses. L’analyse reste inachevée, superficielle, comme si l’objectif central était décidément de continuer à prendre les Français pour des imbéciles. Ainsi Mme Lagarde fait-elle silence sur le fait capital que la hausse de l’euro va continuer, et la dégringolade de notre industrie avec. Car, pour les raisons déjà exposées ici même, la Réserve fédérale américaine est contrainte de poursuivre sa baisse des taux au cours des mois à venir, tandis que la BCE ne pourra pas baisser les siens, et pourrait même continuer à les augmenter pour obéir aux exigences du traité de Maastricht de lutte contre l’inflation.
A quoi sert donc le poste de Mme Lagarde ? A rien d’autre qu'à mystifier les Français.
Alors Marie-Chantâaaaal, l'Europe, ça marche ?