ENVOLEE DU BRUT (OPEP) ET DU GAZ (Gazprom)

Publié le par sceptix


L'OPEP impute l'envolée du brut à la menace contre l'Iran et à la dévaluation du dollar
  2008-07-02 09:55:49  

     MADRID, 1er juillet (Xinhua) -- Le président de l'Organisation des pays exportateurs du pétrole (OPEP), Chakib Khelil, a estimé  mardi que la menace contre l'Iran et l'affaiblissement du dollar  américain sont les facteurs principaux de la flambée des prix du  pétrole.  

     Lors d'une conférence de presse tenue en marge du 19e Congrès  mondial du pétrole à Madrid, M. Khelil a insisté sur le fait que  l'envolée du brut n'est pas due à un approvisionnement insuffisant, s'opposant aux revendications de certains pays consommateurs du  pétrole. 

     Il a attribué la hausse des prix du pétrole à la dévaluation du dollar américain, accompagnée des spéculations du marché, à la  situation géopolitique dont la tension entre l'Iran et l'Occident, et à l'impact des biocarburants qui a débouché sur une baisse de  la production de diesel. 

     "Nous n'envisageons pas la baisse des prix du pétrole sans  trouver une solution à d'éventuelles menaces de guerre dans  certaines régions productrices du pétrole", a déclaré M. Khelil. 

     Il est nécessaire de "faire quelque chose à propos de la  géopolitique et le dollar", a-t-il martelé. 

     Si l'Iran est attaqué, les prix du brut grimperont encore du  fait qu'on ne peut pas pallier à la production interrompue de ce  pays riche en pétrole, a averti M. Khelil. 


     "Il est évident que si vous réduisez 4 millions de barils par  jour du marché, vous aurez un grand problème", a-t-il affirmé,  avant de souligner : "Je ne vois pas qui peut le remplacer, y  compris l'OPEP".  

     Le prix quotidien du pétrole de l'Organisation des pays  exportateurs de pétrole (OPEP) a battu un nouveau record  atteignant 136,03 dollars le baril lundi.

 





Le baril de pétrole bouillonne à 146 dollars
 

La machine était toujours en place jeudi pour aider les cours du pétrole à enchaîner les records, le baril dépassant 146 dollars à Londres et 145 dollars à New York grâce à une aggravation des craintes sur l'offre, avant de refroidir un peu avec le regain du dollar.

Le baril de pétrole Brent de la mer du Nord pour livraison en août a pris 1,82 dollars à 146,08 dollars, un record de clôture, sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en août a gagné 1,72 dollars à 145,29 dollars, également un record de clôture.

Les prix du brut ont bouillonné jeudi matin, après avoir dépassé 145 dollars à Londres dans la nuit.

Le Brent a atteint 146,69 dollars vers 10H00 GMT. Au même moment, le light sweet crude, échangé à New York, a touché 145,85 dollars le baril.

A l'origine de cette flambée, la diminution, mercredi, des stocks américains. Les réserves de brut des Etats-Unis ont reculé de 2,0 millions de barils, à 299,8 millions de barils, la semaine dernière et sont désormais de 15,3% inférieures à leur niveau il y a un an plus tôt, selon le département américain à l'Energie (DoE).

Or l'évolution de la consommation énergétique des Américains est très surveillée alors que les Etats-Unis entrent ce week-end dans la saison des grands déplacements estivaux en voiture.

Ce déclin des disponibilités américaines intervient également dans un contexte de craintes sur les approvisionnements, notamment dans le Golfe.

L'Iran, 4e exportateur mondial de pétrole, a plaidé mercredi pour un compromis négocié sur son dossier nucléaire tout en brandissant la menace d'une réponse sévère et d'une flambée du pétrole s'il était attaqué.

Teheran envisagerait de mettre en place des contrôles sur les livraisons passant par le détroit d'Ormuz, où transitent 40% des exportations mondiales de brut.

Il serait "difficile" de remplacer 4,1 ou 4,2 millions de barils de pétrole de production iranienne en cas d'attaque contre ce pays, a répondu le secrétaire général de l'Opep Abdallah el-Badri, présent mercredi à Madrid à l'occasion du XIXe Congrès mondial du pétrole.

Le prix du baril de pétrole va passer "prochainement" à 250 dollars, contre 146 actuellement, a estimé de son côté le PDG du premier producteur de gaz du monde le russe Gazprom, Alexeï Miller.

Point d'orgue sur la scène économique du jour, la conférence de presse de la Banque centrale européenne (BCE) a cependant permis aux cours de l'or noir de se refroidir de quelques degrés.

Mais ce répit s'est révélé de courte durée, et le pétrole a finalement terminé proche de ses sommets.

La BCE a relevé son taux directeur d'un quart de point, pour la première fois depuis un an, mais les propos de son président Jean-Claude Trichet ont fait interpréter ce mouvement comme ponctuel, provoquant une hausse du billet vert face à l'euro, et par ricochets un repli du brut.

Une monnaie américaine faible encourage les achats d'or noir, libellé en dollar.

Au total, l'euro a évolué dans une fourchette assez large de deux cents jeudi : peu avant l'annonce de la décision de la BCE, il était monté jusqu'à 1,5909 dollar pour un euro, un plus haut depuis le 23 avril, lendemain de son record absolu à 1,6019 dollar.

Après les commentaires de la BCE, l'euro est descendu jusqu'à 1,5680 dollar.

La baisse du prix du baril qui a suivi devrait cependant n'être qu'un répit à en croire les analystes de la lettre Schork Report. Selon eux, "le pétrole pourrait dépasser 150 dollars (vendredi) quand les traders du Nymex (le marché américain, ndlr) auront le dos tourné, hot dogs et Budweiser en main", occupés à fêter Independance Day.

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?news=5658552






Le géant gazier russe entend relever ses prix au-delà de 500 dollars pour mille mètres cubes de gaz, d'ici à la fin de l'année.

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