Le Cancer ? Une affaire rentable

Publié le par sceptix






Durée : 19:52Pris le : 03 juillet 2008
Lieu : Boulogne-Billancourt, Île-de-France, France
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Le cancer et d'autres maladies se soignent et se préviennent par une alimentation riche en vitamines et de préférence sans produit chimique (bio).

Mais les OGM pour tous vont permettre de continuer le business du cancer.

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Film : "Le Scandale du siècle"
Mis en ligne par m4j1k :
http://www.dailymotion.com/m4j1k

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Les autres parties du film sont disponibles ici :

http://www.dailymotion.com/video/x5pti3_le-scandale-du-siecle-26_news
http://www.dailymotion.com/video/x5ptje_le-scandale-du-siecle-36_tech
http://www.dailymotion.com/video/x5ptss_le-scandale-du-siecle-46_tech
http://www.dailymotion.com/video/x5pu3q_le-scandale-du-siecle-56_tech
http://www.dailymotion.com/video/x5pue5_le-scandale-du-siecle-66_tech

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Pour aller plus loin sur l'OMC :
http://www.dailymotion.com/noslibertes/video/x64nnv_nous-les-esclaves-de-lomc_news

Pour aller plus loin sur l'OMS :
http://www.dailymotion.com/noslibertes/video/x5clo5_loms_news

Pour aller plus loin sur le Codex Alimentarius :
http://www.dailymotion.com/noslibertes/video/x66qcw_lordre-du-codex-alimentarius_news
http://www.dailymotion.com/noslibertes/video/x61buk_la-dictature-mondiale-des-chimistes_news
http://www.codexalimentarius.net/web/index_fr.jsp

Pour aller plus loin sur les vitamines :
http://www.dailymotion.com/noslibertes/video/x5zyur_le-cancer-une-affaire-rentable_news
http://www.dailymotion.com/noslibertes/video/x5xhs7_guerir-par-lalimentation-1_news
http://www.dailymotion.com/noslibertes/video/x5s730_un-siecle-de-dictature_news

Pour aller plus loin sur les OGM :
http://www.dailymotion.com/noslibertes/video/x60hvz_debat-avec-mariemonique-robin-sur-l_news
http://www.dailymotion.com/noslibertes/video/x5dy18_ogm-va-tuer-sur-mars-ou-sur-la-lune_news
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Bernard Charbonneau (1910-1996) philosophe a connu les deux guerres mondiales

du XXe siècle.

Il est l'auteur de nombreux ouvrages et a été un précurseur en matière de réflexion sur

les conséquences de la présence de plus en plus lourde de l'industrie sur tous les

secteurs de la vie humaine. Certains estiment que c'est l'un des premiers écologistes

français avec Jacques Ellul. Mais ce serait peut-être un peu réducteur de réduire la

portée de sa pensée à l'écologie. Bernard Charbonneau parle de la liberté, c'est cela

qui assez révolutionnaire, car la liberté n'est pas un sujet fréquemment abordé.

Ces livres ont été peu diffusés, il eut du mal à trouver des éditeurs. Ses idées ne

collaient pas vraiment avec la propagande officielle et pouvaient déranger certains

industriels. Quand quelqu'un propose au peuple d'être libre, on comprend que ce n'est

pas forcément ce que vont diffuser les marchands de canons qui fabriquent les

journaux. S'il n'y a plus d'ennemi, comment vendre des canons ?

En 1987, est publié "L'État" aux éditions Economica. Le livre sort, alors qu'il a été

écrit en 1950. Il aura donc fallu attendre 37 ans à l'auteur, pour voir cette ouvrage

publié. Ce qui est assez étonnant, c'est de voir comment son livre qui date de 1950 n'a

pas pris une ride. On dit parfois qu'un livre est une lettre à un ami.

"L'État"

(plus diffusé par l'éditeur)

1950

EN VOICI UN EXTRAIT
LA TOTALITE DE L'ARTICLE :
http://www.noslibertes.org/doc/republique/L'Etat.pdf

"Dans le régime parlementaire le peuple n'exerce pas le pouvoir. Il ne fait plus de

lois, il ne gouverne plus, il ne juge plus. Mais il dépose un bulletin dans l'urne, sorte

d'opération magique par laquelle il s'assure d'une liberté qui n'est plus dans ses actes

quotidiens. C'est sous la forme de la démission que se manifeste la vie politique :

démission du peuple entre les mains de ses représentants, démission de la majorité

parlementaire entre les mains de son gouvernement, démission du gouvernement

devant la nécessité politique incarnée par les grands commis de l'administration. En

régime parlementaire, l'abdication de la volonté populaire se fait en détail et pour un

temps limité entre les mains de quelques-unes. Dans le régime totalitaire, elle se fait

d'un seul coup entre les mains d'un seul. [...] Ce qu'il y a de grave ce n'est pas l'acte

de céder à l'État qui est inévitable, mais de tout lui abandonner en appelant cette

aliénation Liberté."

[...]

"Parce que le mécontentement du peuple n'est pas assez exigeant pour aller jusqu'au

fond des choses, jusqu'à la volonté de ressaisir les pouvoirs qu'il avait aliénés, chaque

élection ramène la même espérance : celle d'un gouvernement qui servirait enfin ceux

qui l'ont désigné."

[...]

"La terrible erreur de la plupart des révolutionnaires, c'est d'avoir considéré la liberté

comme une chose qui peut être fixée et donnée, d'avoir aliéné, en l'objectivant dans

une forme politique, ce qui ne pouvait être que vécu par eux-mêmes. À leur tour ils

ont perdu la vérité parce qu'ils l'ont placé dans l'État. À quoi bon défendre la liberté si

la police la protège ? Il n'y a pas d'État libéral, mais des hommes libres. La liberté

n'est pas donnée, elle se prend."

[...]

"L'esprit des bureaux est aux antipodes de l'esprit démocratique. Leur monde est le

monde de la nécessité : il ne s'agit pas de discuter pour savoir si 2 et 2 font 4, ou s'il

faut lever les vannes quand le fleuve est en crue, il faut le faire à l'instant voulu et

c'est tout. Pour eux, l'autorité est dans les faits. La valeur d'un acte ne se juge pas en

fonction de la liberté ou de la justice, mais par ses résultats."

[...]

"Dans la mesure où s'étend l'État s'étend la police. En France c'est la dictature

bonapartiste qui lui a donné sa forme. [...] L'État moderne doit assurer le respect d'un

nombre grandissant de lois, donc réprimer des délits de plus en plus nombreux. Les

transports, l'industrie, l'hygiène deviennent affaire de police : dans toute fonction

sociale qui se politise doit pénétrer le policier. Là où les vérités religieuses font place

à une morale de l'Utile, la Police doit inévitablement passer au premier plan. L'ordre

dans la rue, de condition pratique devient Vérité. L'agent ne veille plus sur des biens

mais sur le Bien. Alors de simple fonctionnaire il devient champion de l'Ordre. À

l'admiration pour le soldat qui défend la nation contre l'ennemi extérieur répond celle

du policier qui la protège contre l'ennemi intérieur."

[...]

"L'organisation d'un réseau d'agents en uniforme et en civil qui s'étend à la société

tout entière, apparaît à peu près en même temps que la machine à vapeur. Par le

chiffre de ses effectifs, la puissance de ses moyens, l'étendue de son champ d'action,

la police moderne est sans commune mesure avec celle du passé."

[...]

"La police n'a rien à voir avec la liberté. Sa raison d'être ? Saisir, courir, ruser,

terroriser, forcer. Ni l'origine, ni l'aboutissement ne la concernent. Un déclic met

l'appareil en marche, et il va prêt à broyer. [...] Le bon policier est celui qui ne se pose

pas de questions embarrassantes, le chien de chasse qui bondit après tout ce qui fuit."

[...]

"Plus la loi se perfectionne pour garantir la liberté, plus la Police apprend à se situer

en dehors d'elle. Le bon inspecteur, félicité par ses chefs, est celui qui sait tourner la

loi sans avoir d'histoire."

[...]

"Le progrès mécanique du XIXe siècle ne pouvait être que celui de l'État :

l'organisation industrielle qui lui fournit des armes, lui propose aussi un modèle.

Jusqu'où s'étend sa main, le prince règne. La puissance de ses moyens trace les

frontières de son royaume, surtout dans les États impersonnels de la civilisation

moderne."

[...]

"Les pouvoirs dont dispose aujourd'hui le plus faible des dictateurs boliviens sont

plus grands que ceux des anciens rois de France. Car si la machine a prodigieusement

accru le pouvoir de l'homme sur la nature, elle a, bien plus, affirmé celui de l'homme

sur l'homme. Fait capital dont les conséquences se manifesteront jusqu'au bout avec

l'État totalitaire."

[...]

"L'État c'est la Machine, ou plutôt l'État et la Machine ne sont que deux aspects d'un

même devenir. Dans leur tâche unificatrice l'Industrie et l'État convergent vers un

même but. Aujourd'hui, ils sont sur le point de se confondre. Dans la guerre moderne,

la puissance de feu c'est la puissance industrielle. La concentration économique

entraînée par le développement du machinisme impose, tôt ou tard, la centralisation

politique. Le règne du grand capital ne fait que précéder celui de l'État. Parce que la

même raison profonde meut leur progrès : une volonté de puissance matérielle. La

machine c'est la puissance. Dictateur ou patron, c'est le puissant qu'elle sert.

Réalisme, division du travail, construction rationnelle, l'organisation industrielle

devient l'idéal de l'État moderne. Par nature mécanique, l'État se mécanise de plus en

plus. Si la machine est une organisation concrète, l'État est une machine. Lorsqu'il est

bien monté, il en a l'efficacité dans l'automatisme inhumain. Mais ce qu'il tend à

mécaniser n'est pas tel processus de l'activité économique, c'est la vie sociale dans

son ensemble, et la matière sur laquelle il agit c'est l'Homme. Aujourd'hui, l'État

prétend diriger la Machine, mais il la sert dans l'explosion absurde de sa puissance,

car il n'est lui-même que rouages. Au service de l'Humanité, il n'y aura d'économie

vraiment dirigée que si l'homme dirige l'État."

[...]

"Le Prince réunit; et la Route et la Poste. L'État cherche d'abord à contrôler les

moyens de communication. La Route, comme le Roi, rassemble les pays, unifie les

moeurs, aussi dès le début elle fut son oeuvre. Le chemin du Grand Roi, les voies

romaines, et plus tard, les routes de Paris furent des créations d'intérêt politique. Elles

n'avaient rien à voir avec les chemins de traverse qui relient le canton au canton, elles

aboutissaient toute à la capitale. La route, c'était la route du courrier, du gendarme et

de l'armée. Sur le relief de la plaine, sur les peuples et leurs villages, la puissance

colonisatrice jette le filet du réseau routier. [...] À travers la campagne, le dédale des

chemins de terre que hante l'insurgé ou le brigand : là, c'est le déserteur qui traque le

gendarme."

[...]

"La Poste fut dès le début l'affaire du souverain. Longtemps elle lui fut réservée. Il

fallut des siècles pour transformer le courrier du roi en service public. Mais, ce qui

pouvait apparaître comme une concession du Prince aux particuliers, lui permit en

réalité d'intervenir décisivement dans les relations privées. [...] Avec la mécanisation

des moyens de transmission, ce contrôle devient de plus en plus strict. La lettre

restera toujours un tant soi peu libre, mais le télégraphe et le téléphone permettent

d'exercer une surveillance à peu près complète."

[...]

"Le progrès le plus important accompli par l'État au XIXe siècle, le plus lourd de

conséquences pour l'avenir, c'est sa main mise sur l'enseignement. Jusque-là, dans la

société occidentale l'enseignement était laissé à l'initiative des individus ou des

groupes. Le roi protégeait ou surveillait, mais même quand il fondait le collège de

France, il ne lui venait pas à l'idée d'instruire. Aujourd'hui, de cette indépendance de

la fonction enseignante, à peu près rien ne reste en France, sauf quelques privilèges

désuets dans la discipline intérieure des facultés, par exemple le droit pour les doyens

de refuser l'entrée des bâtiments universitaires à la police."

[...]

"Peut-on dire, au vu de ses résultats, que l'extension de l'instruction publique ait

réellement aidé l'homme à devenir meilleur ? S'est-elle préoccupée de forger son

caractère et sa volonté ? A-t-elle éveillé en lui un sens plus vif des fondements de son

existence ? En lui apprenant à lire et à écrire, lui a-t-elle appris à penser par lui-même

? Ces questions sont stupides et ne comportent pas de réponse, car elles n'ont même

pas été posées. Pour le XIXe siècle, il était bien évident que le progrès humain devait

nécessairement aller de pair avec celui de l'instruction et des connaissances. Et il a

ainsi préparé un nouveau type d'analphabète, la brute au cerveau bourré de mots,

bloqué par l'imprimé. Le lecteur du journal, l'intoxiqué de la propagande."

[...]

"L'État n'a bâti l'énorme appareil de l'instruction publique, que parce l'instruction lui

était une condition nécessaire, au même titre que les chemins de fer : dans la rapidité

et la continuité de son développement, elle porte la marque de l'inévitable. Pour

l'armée, il fallait des soldats capables d'utiliser les machines et de lire les ordres, pour

l'activité économique une masse chaque jour plus nombreuse d'ouvriers qualifiés et

de techniciens, et un peuple de lecteurs pour la propagande. C'est grâce à l'instruction

généralisée qu'a pu se constituer une civilisation de l'imprimé : celle du code, du

bureau, du journal, où la formule écrite se substitue, de plus en plus pour l'homme, à

l'expérience de la réalité."

[...]

"Par la création de l'instruction publique, l'État libéral avait accompli un pas décisif

dans la voie qui mène à la possession intérieure de l'homme par la puissance

politique."

[...]

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