CONFLIT OSSETO-GEORGIEN-RUSSE
Géorgie/Russie: Sarkozy convoque un sommet européen le 1er septembre
« Erreurs Sérieuses Commises par l'Ouest » - Interview de Gerhard Schröder
La Tchéquie aidera la Géorgie
Alerte OTAN : Roland Marounek
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Géorgie/Russie: Sarkozy convoque un sommet européen le 1er septembre
AFP, 24 août
PARIS - Le président en exercice de l'Union européenne, Nicolas Sarkozy, a décidé de convoquer le 1er septembre à Bruxelles un sommet européen extraordinaire sur la Géorgie et "l'avenir" des relations entre l'UE et la Russie, a annoncé dimanche la présidence française.
La convocation de ce sommet de crise intervient alors que les Occidentaux accusent Moscou de ne pas avoir totalement respecté ses engagements de retirer ses troupes de Géorgie.
Le chef de l'Etat français "en sa qualité de président en exercice du Conseil européen, a décidé de donner suite aux demandes de plusieurs Etats membres en convoquant une réunion extraordinaire du Conseil européen qui aura lieu lundi 1er septembre 2008 à Bruxelles", a annoncé la présidence dans un bref communiqué.
"Cette réunion sera consacrée à la crise en Géorgie, notamment aux suites que l'Union européenne a l'intention de lui donner, en ce qui concerne l'aide à la Géorgie et l'avenir de ses relations avec la Russie", conclut le texte.
Les responsables français avaient laissé planer auprès de Moscou la menace de réunir un sommet européen extraordinaire en fonction de l'évolution de la situation sur le terrain. La Pologne réclamait notamment la convocation d'un tel sommet.
La Grande-Bretagne avait de son côté indiqué que l'UE allait "devoir réfléchir à la façon dont elle voulait poursuivre les négociations sur l'accord de partenariat et de coopération avec la Russie".
M. Sarkozy avait négocié, au nom des Européens, au début du conflit russo-géorgien un accord de cessez-le-feu en six points, prévoyant notamment le retrait des forces russes sur leurs positions d'avant le conflit.
Mais depuis l'annonce de leur retrait vendredi, les forces russes maintiennent des positions avancées en Géorgie, bien au-delà des républiques séparatistes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie.
Au cours d'un entretien téléphonique avec son homologue Dmitri Medvedev, M. Sarkozy a notamment demandé samedi un "retrait rapide des militaires russes présents sur l'axe Poti/Senaki", dans l'ouest de la Géorgie.
Mais dimanche, les troupes russes dites de maintien de la paix tenaient toujours au moins six positions dans un rayon de 80 km autour de la ville portuaire de Poti, a constaté un journaliste de l'AFP.
L'Elysée avait par ailleurs indiqué samedi que les deux chefs d'Etat s'étaient "accordés sur l'urgence de la mise en place d'un mécanisme international sous l'égide de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) pour remplacer les patrouilles russes dans la zone de sécurité au sud de l'Ossétie".
Le Kremlin avait toutefois affirmé peu après qu'au cours de l'entretien téléphonique de samedi "il n'avait pas été question du remplacement des soldats de maintien de la paix russes par les forces de l'OSCE", laissant entendre que Moscou allait traîner les pieds sur ce dossier.
Dimanche, un conseiller du Kremlin a concédé indirectement que Paris et Moscou avaient des positions différentes sur l'accord de cessez-le-feu en Géorgie.
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« Erreurs Sérieuses Commises par l'Ouest » - Interview de Gerhard Schröder
L'ex chancelier allemand Gerhard Schröder s'entretient de la guerre dans le Caucase, la possibilité que l'Allemagne serve de médiateur dans le conflit et sa croyance dans un rôle constructif pour la Russie.
Spiegel : Mr Schröder, qui est fautif dans la guerre du Caucase ?
Gerhard Schröder : les hostilités ont sans nul doute également des causes historiques, et il y a eu plusieurs cas précédents de conflit similaire. Mais ce qui a déclenché les affrontements armés actuels c'est l'invasion georgienne de l'Ossétie du Sud.
S : Vous ne voyez pas de faute partielle commise par Moscou, pas d'absence de proportionnalité dans les actions de l'armée russe ?
G S : C'est quelque chose que je ne peux pas et ne veut pas juger. Mais nous savons, bien sûr, que les conflits militaires développent leurs propres dynamiques. Le problème crucial actuellement c'est que tous les parties impliquées tireront avantage du plan en six points du Président français.
S : Croyez vous que les conseillers militaires américains stationnés à Tbilisi ont encouragé la Georgie à lancer cette attaque ?
G S : Je n'irai pas jusque là. Mais tout le monde sait que ces conseillers militaires américains en Georgie existent- un déploiement que je n'ai jamais considéré comme particulièrement intelligent. Et ce serait étrange que ces experts n'aient eu aucune information. Ou bien c'était extrêmement non professionnel, ou bien ils se sont vraiment fait avoir, ce qui est difficile à imaginer.
S : Le gouvernement US affirme qu'il a mis en garde le Président georgien, Mikhail Saakashvili, contre une action militaire. Mais tout cela n'était-il pas trop arrangeant pour le Premier Ministre russe Vladimir Poutine ?
G S : Il y a des spéculations auxquelles je ne veux pas participer. Je pense que personne au sein de la direction de Moscou n'a un intérêt dans des conflits militaires. Il y a suffisamment de problèmes internes en Russie qui ont besoin d'être résolus. Par exemple, il faut s'occuper de la corruption et les abus d'autorité. La Russie a plein de déficits, un problème que j'ai évoqué à de nombreuses reprises. Le Président (Dmitry) Medvedev et le Premier Ministre Poutine s'occupent de ces problèmes – à propos, ils le font ensemble, dans l'amitié et le respect mutuel, et non pas en compétition l'un contre l'autre, comme des journalistes diseurs de bonne aventure l'impliquent souvent.
S : C'est peut être ainsi, mais quelque chose est actuellement en jeu : la Russie n'a jamais accepté la perte de son statut de grande puissance, et ces dernières années elle s'est sentie acculée dans un coin et humiliée par l'OTAN. Pendant la guerre dans les Balkans, l'invasion de l'Irak par la « coalition des volontaires » sous la direction de Washington, la déclaration d'indépendance du Kosovo…
G S : … N'oubliez pas le développement du système de missiles américain en Pologne et en République Tchèque…
S : … Le Kremlin a été obligé de jouer le rôle de spectateur. N'est pas possible que Moscou, maintenant renforcé économiquement et militairement, considère actuellement Saakshvili, l'ami des US, comme la meilleure possibilité qu'il soit de mener des représailles contre l'Ouest ? Et que Poutine veuille affermir ses prétentions impérialistes ?
G S : Selon moi, il y a eu effectivement de sérieuses erreurs de commises par l'Ouest dans sa politique envers la Russie. Peut - on en conclure que cela a un certain lien avec les évènements récents dans le Caucase, comme réponse de la Russie, si on peut parler ainsi, à la provocation georgienne ? Je pense qu'il est faux de combiner ces deux éléments.
S : Vous ne partagez pas la nouvelle crainte surgie parmi bon ombre à l'Ouest d'une « menace russe » ?
G S : Non, pas du tout. Il y a à l'Ouest une perception de la Russie qui n'a pas grand-chose à voir avec la réalité.
S : La nouvelle direction en duo de Moscou, très sûre d'elle, pourrait –elle penser que l'Ouest a plus besoin d'eux qu'ils n'ont besoin de l'Ouest ?
G S : C'est une dépendance mutuelle. Il n'y a pas un seul problème urgent dans la politique mondiale ou l'économie mondiale qui ne peut être résolu sans la Russie – ni le conflit nucléaire avec l'Iran, ni la question nord coréenne, et certainement pas la paix au Moyen Orient. Les problèmes relatifs au climat ne peuvent également être solutionnés qu'universellement. Soi dit en passant, Moscou a ratifié le Protocole de Kyoto pour combattre le réchauffement climatique, alors qu'on attend toujours que Washington le fasse. Et quand il s'agit de politique énergétique, seuls des rêveurs peuvent s'en tenir à l'idée que l'Europe de l'Ouest peut devenir indépendante du pétrole et du gaz naturel russes. D'un autre côté, les Russes ont besoin d'acheteurs fiables pour leur fourniture d'énergie.
S : Vous ne voyez aucune raison, à la lumière des actions brutales dans le Caucase, de mettre fin au « partenariat stratégique » spécial allemand-russe, ou tout du moins de le geler ?
G S : Non. Je ne vois pas pourquoi ce concept devrait être remis en question à cause de la Georgie. Des dépendances mutuelles créent aussi des sécurités mutuelles. Je suis opposé à la critique des investissements russes en Allemagne. Qui pourrait avoir un problème avec les investissements de Mr (Alexei) Mordashov dans TUI (Société de tourisme), Mr ( Oleg) Deripaska qui posséde 10% d'Hochtief ( une société de construction) ou un autre oligarche qui possède des parts d'Escada, boutique de mode ? J'aimerai voir plus et non pas moins d'investissement dans l'économie allemande. Historiquement, une telle intégration économique s'est révélée être politiquement bénéfique.
S : Actuellement vous semblez parler comme Henri Kissinger (ancien secrétaire d'état US). Avez-vous toujours pensé de cette façon ?
G S : Certainement pas pendant la période où j'étais jeune socialiste. Mais depuis que je suis devenu professionnellement impliqué en matière de politique étrangère en tant que chancelier, cette approche plus sobre a toujours eu ma préférence – et c'est certainement la plus raisonnable.
S : Avec tout le respect du à la Politique Réaliste raisonnable : ne doit on pas établir une ligne rouge actuellement, que Moscou ne peut pas franchir s'il veut continuer à jouer un rôle dans les institutions internationales et comme un partenaire de l'Ouest ? Par exemple, le retrait immédiat des troupes de Georgie, et la reconnaissance de l'intégrité de son territoire, comme l'a demandé avec véhémence la secrétaire d'état US Rice ?
G S : Je ne crois pas que la Russie poursuit une politique d'annexion. Et je ne crois pas non plus qu'on puisse revenir au statut quo en Ossétie du Sud et en Abkhasie. C'est hors de question. Selon mon opinion, cela a moins à voir avec des intérêts supposés expansionnistes russes qu'avec les souhaits de la population civile.
S : L'Allemagne devrait-elle participer militairement à une force de maintien de la paix dans le Caucase ?
G S : Le ministre des affaires étrangères allemand a depuis longtemps été impliqué dans la recherche de solutions politiques via sa diplomatie de navette, et il a dit de manière astucieuse que si l'OCDE jouait un rôle dans la coordination entre les parties en conflit, l'Allemagne ne pouvait pas ne pas s'impliquer. Cependant, s'il y a une mission sans véritable consentement russe, je ne veux pas voir de soldat allemand stationné là bas C'est tout simplement une question d'histoire partagée.
S : Est-ce que la Georgie appartient à l'OTAN ?
G S : J'ai pensé que le gouvernement allemand – et je veux vraiment féliciter Ms Merkel et Mr Steinmeier pour cela – ensemble avec le gouvernement français, ont adopté une approche convenable lors du sommet de l'OTAN à Bucarest en avril…
S :… Parce qu'ils se sont opposés au désir des Américains et des pays d'Europe de l'Est d'accepter rapidement la Georgie et l'Ukraine, et au lieu de cela ont mis de côté la question par de vagues promesses.
G S : Imaginez si nous étions forcés d'intervenir militairement pour la Georgie membre de l'OTAN, pour un joueur invétéré, car c'est comme tel que Saakashvili devrait être qualifié. La Georgie et l'Ukraine doivent d'abord résoudre leurs problèmes de politique intérieure, et ils en sont encore loin. Je vois les chances de la Georgie encore plus éloignées compte tenue des récents évènements dans le Caucase et, dans ce contexte, j'ai du mal à suivre les promesses plutôt ostentatoires faites par le secrétaire général de l'OTAN il y a quelques jours.
S : Le Candidat républicain à la présidentielle, John McCain, a renchéri en disant «aujourd'hui nous sommes tous Georgiens.»
G S : Je ne le suis pas.
« Ceux là aussi à Washington ont compris qu'on peut gagner seul des guerres, mais pas la paix. »
S : Robert Kagan, une idole des néo conservateurs et toujours le penseur en matière de politique étrangère des Républicains, a défini le jour de l' »invasion » (nous mettons les guillemets car le mot est inapproprié et nous ne serions propager de la désinformation ) russe de la Georgie comme le commencement d'un renouveau de conflits territoriaux entre les plus grandes puissances et comme « un virage tout aussi significatif que le 9 novembre 1989 date de la chute du mur de Berlin ».
G S : j'ai lu cela mais cela ne veut rien dire pour moi. Kagan, après tout, a été l'un des hommes qui a conseillé avec force d'intervenir en Irak. Les conséquences ne sont pas agréables, ni pour l'Amérique, ni pour l'Europe. Peut être qu'on ne devrait pas tout simplement écouter ses conseils.
S : Dans un article dans Die Zeit, il y a quelques semaines, vous avez écrit que « la phase transitionnelle de la domination américaine » approche actuellement de sa fin. Qu'avez-vous voulu dire exactement par cela ? Et cela mène t-il automatiquement à la conclusion d'un monde meilleur multipolaire ?
G S : La fin de l'Amérique unipolaire n'est pas seulement évidente avec la montée du candidat démocrate à la présidentielle, Obama, mais aussi dans la politique de Républicains pensant rationnellement. Si vous lisez le rapport Baker-Hamilton non partisan sur le futur de l'Irak, il apparaît que le prochain président n'ait pas d'autre choix que d'agir de manière multipolaire – quelque soit ce que l'un ou l'autre des candidats raconte dans sa campagne électorale.
S : Que ce soit Barak Obama, ou John McCain qui soit en charge de la Maison Blanche ?
G S : Bien sûr que cela fera une différence. Mais je crois que même une administration Républicaine, ce que je ne souhaite certainement pas, n e pourrait pas éviter d'avoir une nouvelle fois une approche multipolaire, impliquant les alliés et travaillant ensemble avec les organisations internationales. Apparemment, ceux là à Washington ont compris qu'on peut gagner des guerres seuls, mais pas la paix.
S : Quelle rôle l'Europe devrait-elle jouer dans un monde multipolaire ? N'y at-il pas une division aigue entre des pays comme l'Allemagne, la France et l'Italie, qui ne veulent pas, spécialement maintenant, mette fin à leur coopération avec Moscou, et les états baltes, la Pologne et la République Tchèque, se caractérisant tous par leur crainte de la Russie ?
G S : Le processus d'unification européen sur la politique étrangère et sécuritaire n'est certainement pas devenu plus facile depuis que j'ai quitté mon poste de chancelier en 2005. Cela a aussi quelque chose à voir avec l'intégration des nouveaux états ajoutés. Le processus d'unification doit être vu comme une opportunité historique même s'il a un prix.
S : Cela traîne.
G S : C'est précisément le prix. L'Europe sera capable de jouer un rôle dans le contexte, entre l'Amérique d'un côté, et l'Asie de l'autre, si elle réussit à établir et maintenir une relation forte avec la Russie. Je vois la Russie comme faisant partie de l'Europe, plus que faisant partie de toute autre constellation.
S : Et est-ce ainsi que se voit la Russie ?
G S : C'est au moins de cette façon que le vois l'actuel direction. Et nous en Allemagne et en Europe devrions interpréter cela comme une opportunité. La Russie a une alternative asiatique, mais l'Europe elle n'en a pas. Mis à part cela, une telle constellation n'implique pas obligatoirement que l'Europe prenne ses distances avec les Etats Unis.
S : Cela semble très optimiste. Vous ne voyez pas se développer une nouvelle version de la Guerre Froide ?
G S : Non. En fait ce ne serait pas dans l'intérêt de la direction russe. Je suis totalement opposé à la diabolisation de la Russie. Et je crois que Moscou verra bientôt le besoin, une nouvelle fois, d'une plus grande intégration dans la communauté internationale.
S : Et Washington se gardera de punir la direction du Kremlin et de chasser la Russie d'organisations comme le G 8 ?
G S : Ce point de vue étroit, qui est celui de McCain par exemple, ne prévaudra pas – c'est ce que j'espère et j'attends.
S : Parlez -vous en tant qu'ex chancelier ou en tant qu'employé de la société appartenant à la Russie Gazprom ?
G S : Spiegel ne devrait pas participer à la divulgation de désinformation. Je ne suis l'employé de personne, mais plutôt le président d'un comité d'actionnaires de Nord Stream, un projet conjoint Hollandais, Allemand Russe, dont le seul objectif est de construire un pipeline sous la mer Baltique qui rendra la fourniture en gaz de l'Allemagne et de l'Europe significativement plus sûr.
S : Mr Schröder nous vous remercions pour cette interview.
Interview menée par Erich Follath et Gerhard Spört publié le 180808
Url de l'article en anglais http://www.spiegel.de/international/world/0,1518,572686,00.html
Traduction Mireille Delamarre pour www.planetenonviolence.org
http://www.planetenonviolence.org/Conflit-Georgie-Russie-Enfin-Une-Voix-Raisonnable-dans-Ce-Concert-Occidental-Politico-Mediatique-Russophobe-_a1655.html?PHPSESSID=321e8f8a3205f3b39011e4d17c902736
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La Tchéquie aidera la Géorgie
Radio-Prague, 20 août 2008
La République tchèque accordera une aide de 150 millions de couronnes, quelque 6,25 millions d’euros, à la Géorgie et envisage d’organiser une conférence internationale de donateurs pour aider ce pays. Une information du Premier ministre tchèque Mirek Topolánek à l’issue de la séance du cabinet de ce mercredi. Le gouvernement tchèque a également condamné l’opération russe en Géorgie. D’après Mirek Topolánek, il s’agit d’une invasion ayant violé le droit international et étant donc inacceptable. Le cabinet tchèque a également appuyé les décisions du Conseil des ministres de l’Union européenne concernant la Géorgie ainsi que l’initiative pour mettre fin à ce conflit lancée par le président français Nicolas Sarkozy.
Le Premier ministre tchèque pas d'accord avec le président sur le conflit Russie-Géorgie
Le Premier ministre tchèque Mirek Topolánek a fait savoir qu'il ne partageait pas le point de vue du président Vaclav Klaus sur le conflit qui oppose la Russie à la Géorgie. D'après le chef du gouvernement, la Géorgie a réagi à une provocation orchestrée du côté russe. Tandis que le chef de l'Etat estime que la faute en revient à la Géorgie. Pour l’ambassadeur de la RT en Géorgie, en visite à Prague, la RT peut apporter une aide humanitaire à la Géorgie, mais également en l’assistant dans la construction de meilleures infrastructures routières dans certaines régions. Il a rencontré, ce mercredi, les membres du gouvernement tchèque pour les informer de la situation en Géorgie