QUI FINANCE, QUI MEDIATISE LES PITRERIES DE SEGOLENE ROYAL ?
Melle Ségolène Royal a organisé samedi soir à Paris un "show", mêlant concerts d'artistes et intervention politique, dans la gigantesque salle de concerts baptisée Zénith.
L'ancienne candidate à la présidentielle est apparue avec un nouveau look, en tunique bleue sur un jean, et une nouvelle coiffure. sous les acclamations, mêlant hommage au public, appels continuels à la "fraternité" sur l’air des lampions. Le message politique essentiel de Melle Royal était : "je suis là aujourd'hui, je serai là demain !" .
Ce spectacle a suscité des réactions ironiques et méprisantes, à l’UMP comme chez certains membres du PS.
Le ministre UMP du Travail Xavier Bertrand a par exemple ironisé sur les mots "fraternité, fraternité", scandés comme un slogan par l'ancienne candidate sur la scène du Zénith. "La politique, c'est du fond plus que de la forme. Les Français sont attentifs aux convictions, aux idées plus qu'à la mise en scène" .
La critique la plus féroce a été formulée par le député et ancien président PS de l'Assemblée Henri Emmanuelli : "Je pense que la politique n'est pas un show. J'ai envie de dire à Ségolène qu'elle est sur le mauvais chemin. La fois prochaine, on aura en plus un morceau de chorégraphie ! Tout ça n'est pas sérieux, cette vision de la politique, inscrite dans le marketing politique, la logique de la publicité commerciale, qui néglige le fond, ce genre de cérémonie qui est entre le show-business et le rassemblement de secte…"
COMMENTAIRE : QUI PAYE ? QUI ORCHESTRE LES MEDIAS ?
Ségolène Royal, qui a mis sa candidature à la direction du PS "entre parenthèses" avant le congrès de novembre, est actuellement située derrière Bertrand Delanoë dans les sondages pour la succession de François Hollande. Son "show" au Zénith avait donc probablement pour objectif de faire reparler d’elle pour la faire rentrer dans la course.
Reste qu’au moment où une crise financière d’une ampleur historique est en train de saper les fondements mêmes de l’économie mondiale, et alors que le niveau de vie des Français ne cesse de baisser tandis que le chômage repart à la hausse, organiser un tel concert auto-promotionnel est d’une indécence scandaleuse. La démarche est tellement grotesque et obscène qu’elle tend à accréditer les rumeurs insistantes qui circulent dans certains cercles du PS quant à l’état exact de la santé mentale de Melle Royal.
En tout cas, deux points doivent retenir notre attention :
- organiser une soirée au Zénith coûte cher. Très cher, et certainement plusieurs centaines de milliers d’euros. Question : qui a payé ?
- faire la Une des medias est un tour de force qui fait l’admiration de ceux, à commencer par l’UPR , qui sont systématiquement boycottés par les mêmes medias. Question : qui donne l’ordre aux medias de donner une telle importance à tant d’inconsistance et de pitrerie ?
http://www.u-p-r.org/ab/index.php?page=breve&id=134
L'ancienne candidate à la présidentielle est apparue avec un nouveau look, en tunique bleue sur un jean, et une nouvelle coiffure. sous les acclamations, mêlant hommage au public, appels continuels à la "fraternité" sur l’air des lampions. Le message politique essentiel de Melle Royal était : "je suis là aujourd'hui, je serai là demain !" .
Ce spectacle a suscité des réactions ironiques et méprisantes, à l’UMP comme chez certains membres du PS.
Le ministre UMP du Travail Xavier Bertrand a par exemple ironisé sur les mots "fraternité, fraternité", scandés comme un slogan par l'ancienne candidate sur la scène du Zénith. "La politique, c'est du fond plus que de la forme. Les Français sont attentifs aux convictions, aux idées plus qu'à la mise en scène" .
La critique la plus féroce a été formulée par le député et ancien président PS de l'Assemblée Henri Emmanuelli : "Je pense que la politique n'est pas un show. J'ai envie de dire à Ségolène qu'elle est sur le mauvais chemin. La fois prochaine, on aura en plus un morceau de chorégraphie ! Tout ça n'est pas sérieux, cette vision de la politique, inscrite dans le marketing politique, la logique de la publicité commerciale, qui néglige le fond, ce genre de cérémonie qui est entre le show-business et le rassemblement de secte…"
COMMENTAIRE : QUI PAYE ? QUI ORCHESTRE LES MEDIAS ?
Ségolène Royal, qui a mis sa candidature à la direction du PS "entre parenthèses" avant le congrès de novembre, est actuellement située derrière Bertrand Delanoë dans les sondages pour la succession de François Hollande. Son "show" au Zénith avait donc probablement pour objectif de faire reparler d’elle pour la faire rentrer dans la course.
Reste qu’au moment où une crise financière d’une ampleur historique est en train de saper les fondements mêmes de l’économie mondiale, et alors que le niveau de vie des Français ne cesse de baisser tandis que le chômage repart à la hausse, organiser un tel concert auto-promotionnel est d’une indécence scandaleuse. La démarche est tellement grotesque et obscène qu’elle tend à accréditer les rumeurs insistantes qui circulent dans certains cercles du PS quant à l’état exact de la santé mentale de Melle Royal.
En tout cas, deux points doivent retenir notre attention :
- organiser une soirée au Zénith coûte cher. Très cher, et certainement plusieurs centaines de milliers d’euros. Question : qui a payé ?
- faire la Une des medias est un tour de force qui fait l’admiration de ceux, à commencer par l’UPR , qui sont systématiquement boycottés par les mêmes medias. Question : qui donne l’ordre aux medias de donner une telle importance à tant d’inconsistance et de pitrerie ?
http://www.u-p-r.org/ab/index.php?page=breve&id=134