La crise : le contribuable va raquer !!!!

Face à la défaillance généralisée du système financier mondial, l’État français reprend en main l’ensemble des banques et instaure sa tutelle sur la distribution des crédits à l’économie. C’est un choix. Il y en avait un autre (voir entretien ci-contre).

Mais espérons quand même qu’il réussisse et qu’il nous permette de retrouver le chemin de la croissance…

Pour ce faire, il faudra tout d’abord évaluer les nouveaux engagements publics. Pour l’instant les chiffres, partiellement connus, donnent le tournis. En un jour – dimanche 12 octobre – le gouvernement prend des engagements qui dépassent, en volume, l’ensemble du budget de l’État !

Je sais bien qu’il s’agit soit de crédits, soit de cautions. Mais, à la fin, il faut toujours passer à la caisse ! Si les nouvelles interventions qui viennent d’être décidées pour “sauver” les banques devaient s’avérer mettons cent fois plus coûteuses que celle du seul Crédit lyonnais, elles seraient tout simplement non-finançables. Pour avoir voulu éviter la banqueroute financière, c’est l’État qui risquerait la sienne …

C’est notre crainte : que les engagements nouveaux pris par un État déjà exsangue dépasse ses possibilités réelles.

Tout engagement de l’État est aux frais du contribuable. Ne pouvant bien sûr pas payer cash (depuis le début du mois d’octobre l’État paye ses fournisseurs et ses salariés à crédit !), il ne peut qu’accroître son endettement.

La dette publique de la France va donc exploser. Une fois de plus nous faisons payer à nos enfants et à nos petits-enfants le prix de nos erreurs, ou plutôt celles de nos mauvais dirigeants, politiciens, argentiers ou banquiers.

http://www.lecri.fr/Crise-financiere-le-contribuable-1147.html