La Poste et les mensonges du Président
Le président de la République nous a habitués à des mensonges plus gros les uns que les autres, sur lesquels les médias mettent trop rarement l’accent. En 2007, alors candidat à l’élection présidentielle, il voulait sauver la télévision publique en augmentant la part réservée à la publicité : en 2008, conseillé par TF1, il supprime la publicité sur France Télévisions. Toujours candidat, il promettait d’être le président du pouvoir d’achat et d’aller « chercher la croissance avec les dents » : on sait ce qu’il en est advenu !
Le 18 décembre dernier, concernant la Poste, il n’a pas hésité à accumuler les mensonges. Selon lui, le changement de statut du groupe était inévitable, il n’y pouvait rien, puisque l’Union européenne avait décidé l’ouverture totale à la concurrence des services postaux.
Premier mensonge : oui, il y pouvait quelque chose, puisque la dernière directive postale (publiée en février 2008) a été votée par les représentants de son gouvernement au sein du Conseil des ministres de l’Union européenne.
Deuxième mensonge : l’ouverture à la concurrence n’implique pas nécessairement l’ouverture du capital, encore moins la privatisation, rien dans les directives européennes n’y oblige.
Troisième mensonge : l’ouverture du capital serait indispensable pour résorber les dettes de la Poste. Faut-il rappeler au Président que France Télécom n’a jamais été aussi endettée que lorsqu’elle a perdu son statut de société publique ?
Mais le plus gros des mensonges remonte à l’année 2004 : alors ministre de l’économie et des finances, Nicolas Sarkozy jurait, la main sur le cœur, que jamais l’entreprise Gaz de France ne serait privatisée. Quatre ans plus tard, sous sa présidence, l’État ne possède plus que 35 % du capital de GDF-Suez. Comment pourrions-nous le croire lorsqu’il nous assure que, malgré la transformation en société anonyme, le capital de La Poste restera à 100 % public ?
Plus que jamais, il importe de défendre le service public postal. Membre du Comité national contre la privatisation de la Poste, Attac France participera à toutes les actions qui seront menées pour mettre en échec le projet présidentiel de privatisation.
Bonjour,
Tout comme l’Union Européenne nous propose un choix unique de salade et de magouille diverse pour entériner un Projet de Société Ultra-Libérale, ou tout est fait pour que l’intérêt de quelques uns se fassent au détriment du plus grand nombre, notre "Bon St Nicolas" se démène depuis 2007, année divine dans le calendrier Sarkosien, an 01 de l’ére néo-nabot de jardin, pour qu’également, ses différentes politiques en matière sociale, financière, énergétique, etc.... puissent profiter à ses principaux bailleurs de fonds, amis et soutiens de "longue date". Le principe de la trahison passant même pour un mode, un style de "gouvernance", véritable modèle de girouette à pas variables, mais dont les différentes applications que nous proposent Mr S. ne semblent plus ni choquer, ni surprendre personne.Le pire dans tout ça est que nous nous y sommes habitués, et que cela nous parait quasi-normal de voir un "homme politique" mentir effrontément et en toute duplicité pendant toute sa carrière. Aujourd’hui, c’est à la Poste que s’attaque le ravageur des Services Publics,le Pesticide des Acquis Sociaux,le Massacreur de nos libertés, et il n’aura de cesse jusqu’à ce que ce Pays ressemble à ce que son "bon plaisir" lui inspire, un Etat-tirelire pour lui et ses semblables, un Etat-service minimum pour les citoyens. Se retranchant derrière l’apanage du Vote Populaire, quand cela l’arrange, lui et ses dépouilleurs professionnels s’assoient sur nos envies et besoins vitaux de "Société de Vie Commune", juste pour que Mrs Bouygues, Bolloré et autre Lagardère puissent aligner quelques zéros supplémentaires sur leurs dividendes à redistribuer à ces mêmes charognards. G.Lecoq.
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article9161