Pour une constituante

Publié le par sceptix

Vous trouverez ci joint la lettre N°24 du groupe République !
 
Vous trouverez ci joint la lettre N°24 du groupe République !
 
Je vous en souhaite bonne réception. Elle sera mise dès demain sur le site www.le-groupe-republique.fr  sur lequel nous avons constaté un nombre important et croissant de visiteurs.
 
Nombre d'entre vous ayant manifesté leur intérêt pour l'Association pour une Constituante ou, à tout le moins, pour le site www.pouruneconstituante.fr , je me permets de vous signaler qu'il vient d'être profondément modifié. En particulier, la nouvelle configuration du site devrait permettre de mieux développer et valoriser les échanges entre les membres, les cercles et avec l’extérieur.
 
Je vous signale enfin, pour ceux qui seront disponibles et que cela intéresserait, qu'un colloque sera organisé le samedi 28 mars de 9h à 18h à Paris avec des organisations amies (Mémoire des luttes, Droit-Solidarité, Utopie critique) sur la question de la souveraineté populaire. Je vous transmettrai des éléments plus précis en janvier.
 
Vous souhaitant de bonnes fêtes, très amicalement
 
André Bellon
 




République !
Lettre périodique d'information

N° 24
18 décembre 2008
R!

 

 
   
 
 Sommaire
 
Éditorial R !>>  
 La routine 

Un mot dans l'air du temps R !>> 


 Privilégiés,
 par Anne-Cécile Robert


L'événement R !>> 

 La télévision et nos libertés,
 par Gilbert Legay


Chronique de l'antirépublique R !>> 


 Illustration d’une tendance : les Droits bafoués par le droit
 par Olivier Pascault


Brèves R !>>  
 

 C’est quoi la statistique ?
 Egalité
 Retour vers le futur impérial
 Pas vu, pas pris
 Innover en milieu fossilisé
 Le pompier pyromane, une vocation


Note de lecture R !>>  
 

 
Francine Markovits : Montesquieu, Le Droit et l'Histoire  


   
 
 Ce qu'est le groupe «République!»
R !>>
 

 
 Le
 Site!
 de
 « République»

 R !>>  
 

 Tous les numéros de la Lettre depuis sa création,
 des documents, des références
 et la possibilité de réagir aux articles que nous publions.
   
 
Éditorial


 La routine 

 Le mot « changement » est certainement un des plus employés dans le monde politique. Nous nous en étonnons toujours, constatant que les difficultés quotidiennes ne sont pas résolues, que le chômage augmente, que les conditions de vie et de travail se dégradent.

Et nous avons tort. Il y a changement. Simplement, il va dans le sens inverse de celui qu’attendent la majorité des citoyens. Loin de résoudre la crise en s’attaquant aux mauvais fonctionnements du système, les dirigeants l’utilisent pour en renforcer les fondements. Il n’est pas question de protéger l’emploi, mais de le précariser encore plus, de garantir la protection sociale, mais de continuer sa destruction, de rétablir l’école de la République, mais de l’attaquer encore et encore.

Il y a deux siècles, une révolution gigantesque prenait pour mot d’ordre la destruction des privilèges. De nos jours, Sarkozy et les siens aident les grands privilégiés et s’attaquent aux rares salariés qui ne sont pas encore dans la sphère de la précarisation. C’est ceux là qu’ils appellent « privilégiés » (voir article de Anne-Cécile Robert). Manière de diviser, bien entendu. Et quand tout le monde sera précarisé, ils considéreront leur travail accompli.

Les attaques indécentes contre tout droit social ne se heurtent malheureusement pas à une opposition résolue, ce qui serait le minimum dans une démocratie normale. Quant aux velléités de résistance malheureusement trop dispersées, elles voient se mettre en place tout un arsenal de mesures contre la liberté individuelle autant que contre toutes les libertés publiques, en particulier la liberté de la presse (voir articles de Gilbert Legay et de Olivier Pascault).

La « mondialisation » sert de prétexte à aider à la pérennité du système et non à le remettre en cause. Quant à la construction européenne, tout en affirmant, de façon unanime, face à la crise, le constat de ses divergences internes, elle trouve une forte cohésion quant il s’agit de s’opposer à la volonté des peuples, comme elle vient encore de le faire en demandant aux Irlandais de revoter. Ainsi, tout peut changer, les rapports de forces internationaux, la crise du système financier, les drames sociaux, mais le regard des dirigeants reste porté vers leur idée fixe : imposer en force le traité de Lisbonne.

Qui prétendrait qu’il n’y a pas de changement ? Nous allons à toute vitesse vers un extraordinaire recul des valeurs humanistes et démocratiques ! Mais les citoyens sauront réagir !







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Publié dans SOCIETE

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