Nouvelles de Serbie (Radio Srbija)
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Les bombardements de l'Otan et les bombes à fragmentation
Mondialisation.ca, Le 18 mars 2009
Radio Srbija
Les représentants de la Coalition pour bannir les bombes à fragmentation et de l’Aide populaire de Norvège ont appelé, aujourd’hui, le Gouvernement de Serbie à signer le Traité d’Oslo, prévoyant l’interdiction de production, de vente et d’usage de ces munitions. Présentant le projet ’’Eclaireurs des bombes à fragmentation en Serbie’’, ils ont mis en garde que, dix ans après les bombardements de l’Otan, il y avait en Serbie, sans compter le Kosovo-Metohija, plus de 2500 pièces de bombes à fragmentation, non activées.
La mise en place du projet ’’Eclaireurs des bombes à fragmentation en Serbie’’a commencé le 9 novembre 2007 et a duré jusqu’au 30 novembre 2008. Au cours de cette période, les experts ont fait une estimation générale de la situation, précisément, du danger que représentent les bombes à fragmentation non activées et de leur influence socio-économique. Aux dires de l’éclaireur de l’Aide populaire de Norvège, Miroslav Pisarevic, cent cinq zones ont été localisées en territoire de Serbie, situées dans quinze communes. Les régions mentionnées comptent près de 162 000 habitants, dont 88 000 à proximité des surfaces suspectées, si bien qu’on peut les considérer comme exposés à un risque quotidien. Dans ces zones, 196 bombes à fragmentation ont été jetées, avec 37 032 pièces de munitions, a fait ressortir M. Pisarevic, rappelant qu’au cours des bombardements de la RFY, ces munitions avaient été utilisées par les aviations des Pays-Bas, des USA, et, de la Grande Bretagne. L’Armée de Yougoslavie, a-t-il ajouté, a nettoyé une majeure partie du terrain contenant les restes de ces munitions, mais, à une profondeur de 20 à 70 centimètres, se trouve encore plus de 2500 pièces, qui mettent en péril une surface d’environ 30 km2. M. Pisarevic a communiqué qu’au cours des bombardements, en 1999, 27 personnes ont été tuées à Nis, et, plus de 150 blessées, tous victimes des bombes à fragmentation alors qu’après la cessation de l’agression de l’Otan, ces armes ont fait 4 morts et 8 blessés. De l’estimation de M. Pisarevic, un nettoyage complet exigerait jusqu’à 30 millions d’euros.
Le représentant de la Coalition pour bannir les bombes à fragmentation, Thomas Nesh a rappelé que la Serbie fut un des pays leaders dans les initiatives visant à interdir ces armes et qu’une des plus grandes conférences, consacrée à ce sujet, avait été organisée justement, à Belgrade, en 2007. Il a fait part de sa deception de ce que le Gouvernement de Serbie, en décembre dernier, avait renoncé à signer la Convention d’Oslo, signée, jusqu’à présent, par 94 pays. La Serbie a bel et bien besoin d’un tel accord, en tant que pays, qui fut victime de ces munitions, a dit M. Nesh, soulignant qu’en cas de signature de cette Convention, Belgrade pouvait concourrir pour les fonds financiers en vue du déminage et de l’aide aux victimes.
NEDELJKOVIC: CATASTROPHE HUMANITAIRE DANS LA PARTIE CENTRALE DU KOSOVO-METOHIA
le 18. mars 2009.
L’état de sécurité au Kosovo-Metohia est toujours difficile, et dans certains milieux serbes dans la partie centrale de la Province ont lieu des catastrophes humanitaires, a déclaré le préfet du District de Kosovska Mitrovica, Radenko Nedeljkovic. Dans une déclaration accordée à la RTS, il a exprimé l’espoir que la communauté internationale ne resterait pas aveugle, mais qu’elle exercera la pression sur la Corporation d’électricité du Kosovo et que l’électricité sera rétablie dans plusieurs villages serbes, et que Belgrade apportera son aide, par voie diplomatique et politique, par le biais de la MINUK et d’EULEX, pour que la situation ne s’empire davantage. Nedeljkovic a constaté que la coupure de l’électricité aux villages serbes était une sorte de suite du 17 mars, et il a rappelé l’expulsion d’un grand nombre de Serbes, les incendies de leur propriété et la démolition des églises orthodoxes serbes qui ont eu lieu il y a cinq ans. Il a mis en relief que les extrémistes albanais faisaient toujours tout pour chasser les Serbes restants, et que cela devrait être empêché et terminé.
EGLISE ORTHODOXE SERBE: LE POGROME DU 17 MARS FAISAIT SUITE AUX BOMBARDEMENTS
le 16. mars 2009. 18:41
L’Eglise orthodoxe serbe a constaté que la violence sur les Serbes du Kosovo-Metohia, commise le 17 mars 2004, faisait suite au bombardement de la Serbie par l’OTAN en 1999 et de l’expulsion, de la violence, d’assassinats et de démolition inédits des plusieurs centaines d’ouvrages sacraux serbes au Kosovo-Metohia. Dans le communiqué issu à l’occasion du cinquième anniversaire du plus grand pogrome des Serbes au Kosovo-Metohia depuis l’arrivée des forces internationales au Kosovo-Metohia et à l’occasion du 10ème anniversaire du bombardement par l’OTAN, l’Eglise orthodoxe serbe rappelle que pendant les violences en mars ont été expulsés plus de 4 000 Serbes, plusieurs centaines de maisons ont été démolies, plus de 30 ouvrages sacraux serbes détruits et que cela avait fait de nouvelles victimes innocentes. Tout cela s’était produit en présence des forces internationales, met en vedette l’Eglise orthodoxe serbe et elle souligne que personne n’a répondu pour ces crimes. Il est souligné qu’un nombre minime de réfugiés pouvait revenir à leurs foyers, et que la majorité des églises et monastères détruits n’a pas été rénové, et que toute trace de leur existence est effacée. Un nombre d’Etats a reconnu, à l’entre-temps, contrairement aux décisions de l’ONU, l’indépendance unilatéralement proclamée du Kosovo, ce qui a laissé des crimes et la violence non seulement sans punition, mais ils ont été même récompensés par la mutilation d’un Etat internationalement reconnu, met en vedette l’Eglise orthodoxe serbe. Il est souligné dans le même temps que les verdicts au TPI de La Haye aux personnes qui ont défendu leur pays, à côté des verdicts acquittant des terroristes albanais, Haradinaj, Ejupi et d’autres, ne faisaient que confirmer que l’objectif du bombardement de la RFY était d’attribuer l’indépendance au Kosovo.
DACIC: LA DÉCISION DE LA MISSION EULEX EST SCANDALEUSE
Le 14. mars 2009.
La décision de la justice de la mission Eulex au Kosovo-Metohija d’acquitter le terroriste albanais qui a exécuté l’attaque à l’explosif sur l’autobus de la compagnie „Nis-ekspres“ avec les passagers serbes en 2001 est scandaleuse, elle doit être condamnée par l’opinion publique et par le gouvernement de Serbie, d’autant plus qu’il existait les preuves claires pour le crime commis, a déclaré le ministre de l’intérieur, Ivica Dacic. Le Tribunal de la mission Eulex a acquitté Florim Eiupi, qui avait été condamné au préalable à 40 ans de prison pour l’installation et l’activation de l’explosif sur la route par laquelle passait l’autobus de la compagnie „Nis-ekspres“, lorsque 12 Serbes sont morts et 22 autres ont été blessés.
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