FLORENCE CASSEZ : TOUT À SES COCORICOS PATRIOTIQUES, LA PRESSE FRANCAISE OUBLIE DE DONNER LA PAROLE AUX VICTIMES

Publié le par sceptix

Le transfert de Florence Cassez, une Française condamnée à soixante ans de prison au Mexique pour complicité d’enlèvement, a été au coeur du voyage de Nicolas Sarközy dans ce pays. Une affaire nettement moins claire que la version présentée par la presse française, qui la compare à une nouvelle Jeanne d’Arc.

Cristina Rios Valladares et son fils ont toujours assuré que la Française était partie prenante de leur séquestration. Dans un courrier largement repris par la presse mexicaine, elle déclare :

J’ai été victime d’une prise d’otage, aux côtés de mon époux Raul et de mon fils qui avait 11 ans. Depuis ce jour, notre vie a totalement changé… Ma famille est détruite. Ce que mon fils et moi avons vécu, du 19 octobre 2005 au 9 décembre de la même année indescriptible : 52 jours de captivité pendant lesquels je fus victime d’abus sexuels et, avec mon enfant, de tortures psychologiques. Depuis notre libération, ma famille et moi nous vivons à l’étranger. Nous ne pouvons revenir à cause de la peur, car le reste de la bande n’a pas été arrêté…

Nous avons appris la nouvelle de la peine de prison que Florence Cassez méritait, cette femme dont j’avais écouté la voix à de maintes reprises pendant ma captivité… Une voix d’origine française qui bourdonne encore aujourd’hui dans mes oreilles. Une voix que mon fils reconnaît comme celle de la femme qui lui avait pris du sang pour l’envoyer à mon époux avec une oreille qui lui ferait penser qu’elle appartenait à son fils.

Maintenant, j’apprends que Florence réclame justice et clame son innocence. Et moi, j’entends dans ces cris la voix de la femme qui, jalouse et furieuse, hurlait sur Israel Vallarta, son petit ami et chef de la bande, que, s’il recommençait à s’approcher de moi, elle se vengerait sur ma personne. Florence raconte le “calvaire” de la prison, mais elle voit sa famille dans le pénitencier, elle émet des appels téléphoniques, elle réalise des interviews pour la presse et elle ne craint pas chaque seconde pour sa vie.

Un témoignage poignant, rapporté par le site Internet sedcontra d’Hugues Kéraly, qu’il n’y a aucune raison de mettre en doute et qui donne une étrange idée de la partialité de la presse française dans sa totalité.

http://libertesinternets.wordpress.com/2009/04/04/florence-cassez-tout-a-ses-cocoricos-patriotiques-la-presse-francaise-oublie-de-donner-la-parole-aux-victimes/

Publié dans justice & police

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