Vaccin contre le cancer du col de l’utérus : une expérimentation sur les femmes
Plus de 80% de la population est porteur de Papillomavirus et ne développe aucun symptôme. La plupart du temps, il n’y a pas de portage chronique de ces virus : dans 90% des cas le corps les élimine. Depuis les années 60 les chercheurs ont essayé de prouver que le cancer avait une origine virale, ce qui permettait d’envisager le développement de vaccins pour éradiquer le cancer. Mais bien vite les chercheurs durent déchanter. Le cancer est une maladie complexe et multifactorielle, qu’un simple virus n’est pas capable de provoquer. Certes, on a découvert que certains virus étaient oncogènes, c’est à dire qu’ils pouvaient induire des processus cancéreux par multiplication incontrôlée des cellules qu’ils affectaient (ex. le SV40 que contenait le vaccin polio des années 60 et qui a été retrouvé dans des tumeurs cérébrales). Néanmoins, pour qu’il y ait évolution vers le cancer du col de l’utérus, les Papillomavirus présents, même longtemps, dans les organes génitaux ne sont pas suffisants. Le véritable risque c’est lorsqu’il y a coinfection avec le virus de l’herpès, des Chlamydiae et s’il y a tabagisme, prise de la pilule sur une longue durée, de multiples grossesses et pauvreté, etc…Alors, à quoi bon un vaccin qui est censé éliminer 4 Papillomavirus (types 6, 11, 16 et 18) alors qu’il y en a plus de 100 dans la nature susceptibles d’être présents dans la flore microbienne vaginale ? Notons que le cancer du col de l’utérus est, depuis une vingtaine d’années, en régression dans les pays développés en raison, notamment, de la pratique du dépistage par frottis. Il arrive, chez la femme, en dernière position après le cancer du poumon, du sein, du colon, des ovaires, de la peau et du corps utérin. Par contre, sa prévalence est de 85% dans les pays en voie de développement, avec un fort taux de mortalité, en raison des éléments précédemment évoqués.
I – Situation en France actuellement
Mise sur le marché de GARDASIL
Le vaccin Gardasil, commercialisé par Sanofi Pasteur MSD, qui a obtenu son AMM en France en septembre 2006, 9 mois seulement après le dépôt du dossier, est donc homologué, et il a fait son entrée sur le marché français le 23 novembre 2006. Ce fut un triomphe : « La mise à disposition du public d’un vaccin préventif contre le cancer est un évènement exceptionnel » souligne la revue Biofutur (1). Malgré tout, la Direction Générale de la Santé (DGS) reconnaît, dans son Communiqué de presse du 24 novembre 2006, que certaines inconnues persistent : « Ce vaccin ne protège pas contre certaines souches de Papillomavirus susceptibles d’induire des cancers génitaux féminins (environ 80%), d’autre part on ne connaît pas aujourd’hui la durée de protection qu’il confère, or les cancers surviennent plusieurs années après la contamination. Enfin, ce vaccin ne protège pas vis-à-vis d’autres virus à transmission sexuelle ». On trouve également dans ce communiqué les remarques suivantes qui ne sont pas dénuées d’intérêt : « Compte tenu des incertitudes liées à une nouvelle vaccination de masse, il sera alors indispensable de mettre en place des outils de mesure de l’impact de ce vaccin sur la santé de la population, tant en ce qui concerne la pharmacovigilance que le suivi de l’écologie virale et l’apparition des lésions histologiques de haut grade ». N’est-ce pas reconnaître implicitement que cette vaccination de masse n’est rien d’autre qu‘une vaste expérimentation sur des populations utilisées comme cobayes ? Ne soyons pas dupes : aucun vaccin n’est en mesure d’éradiquer un cancer. Avec un temps de retard, GlaxoSmithKline, lance un autre vaccin contre le cancer du col, nommé CERVARIX qui vise les papillomavirus de type 16 et 18. Bien que celui-ci soit commercialisé en France, après son AMM européen, le Haut Conseil de la Santé Publique a choisi de recommander le vaccin GARDASIL, lequel a d’ailleurs obtenu en juin 2007, le prix du médicament de l’année décerné par le MEDEC ! Le Comité Technique des Vaccinations, lors de sa séance du 9 mars 2007, a pris la décision de recommander la vaccination généralisée des jeunes filles de 14 ans. « L’âge de 14 ans a été retenu au vu des données établissant qu’environ 3% des filles avaient, en France eu un rapport sexuel avant 15 ans » (2).
Demande de remboursement
Les vaccinations de routine, jusqu’à maintenant, ont permis à l’industrie de tourner sans problème et la mise au point de nouveaux vaccins n’intéressait pas vraiment les industriels qui (...)
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