Qu'est-ce qu'une "bonne" élection en Iran, Liban, Palestine......?
Les règles de base des occidentaux pour les élections dans les pays en voie de développement Quelques principes occidentaux pour l’évaluation des élections dans les pays en voie de développement.
1) Quand les candidats préférés des occidentaux gagnent, les élections sont libres et honnêtes. Et quand ils perdent, les élections sont certainement non libres et truquées.
2) Les protestations violentes contre les élections gagnées par les candidats préférés de l’Occident doivent être fermement condamnées et les manifestants qualifiés de terroristes, de voyous et de foule enragée (imaginez-vous si les partisans de l’opposition libanaise s’étaient lancés dans des manifestations violentes contre les résultats du scrution au Liban) ; tandis que les manifestations violentes contre les ennemis des Etats Unis (comme en Moldavie) doivent susciter l’admiration (et dans ces cas, les manifestants sont qualifiés de « militants de la démocratie ».)
3) Ce n’est pas par opposition à des élections libres que les gouvernements occidentaux interfèrent dans les élections et financent des candidats via des organisations occidentales de promotion de la démocratie.
4) Les candidats (ou même les dictateurs) qui servent les intérêts occidentaux sont automatiquement qualifiés de « candidats réformistes » (même le tyran séoudien estprésenté comme animé d’un « esprit de réforme »), tandis que les candidats qui s’opposent aux intérêts politiques et économiques de l’Occident sont qualifiés d’ennemis de la réforme.
5) Les candidats dont le discours sur Israël n’est pas vigoureux sont toujours favorisés.
6) Les observateurs électoraux occidentaux sont toujours prêts à déclarer une élection injuste et truquée si leurs candidats préférés perdent.
7) La corruption des candidats pro-USA (comme la bande du 14 mars au Liban) est préférée à la non corruption de, par exemple, Mugabe.
8) Les états de services démocratiques des dictateurs s’améliorent immédiatement s’ils modifient leur politique envers les USA et s’ils manifestent la volonté de servir les intérêts politiques et économiques des USA.
9) Les pays dont les dictateurs ont fait un bon boulot en servant les intérêts politiques et économiques des Etats Unis n’ont pas besoin d’organiser des élections.
10) Si les candidats en faveur ne peuvent offrir la garantie d’une victoire électorale (comme l’instrument de l’Autorité Palestinienne Abou Mazen dont le mandat a expiré depuis deux mois), ils n’auront pas besoin d’organiser des élections et seront de toutes manières traités comme s’ils avaient remporté une élection.
11) Il n’est tout simplement pas logique d’assumer que les peuples des pays en voie de développement puissent jamais décider librement de faire des choix qui ne sont pas en phase avec les intérêts politiques et économiques des Etats Unis.
12) Les élections tenues sous occupation israélienne et étatsunienne sont libres et honnêtes si les candidats qui ont leur préférence l’emportent.
http://www.legrandsoir.info/Les-12-regles-pour-de-bonnes-elections-dans-les-pays-en-voie-de.html
Notre naïveté ne doit pas rester indéfiniment sans bornes.
Tout le monde occidental se mobilise pour donner poids, orientation et sens à ses intérêts stratégiques en surfant sur la vague de contestation démocratique et légitime en d'autres circonstances mais qui prend dans les temps présents une allure d'action subversive devant conduire à une "révolution colorée".
Notre naïveté ne doit pas rester indéfiniment sans bornes.
Tout le monde occidental se mobilise pour donner poids, orientation et sens à ses intérêts stratégiques en surfant sur la vague de contestation démocratique et légitime en d'autres circonstances mais qui prend dans les temps présents une allure d'action subversive devant conduire à une "révolution colorée".
On voit une fois de plus comment l'Occident toutes tendances confondues est impliqué dans une lutte idéologique contre l'islam en général et l'Iran en particulier. La pseudo gauche française dont nous connaissons ses méfaits en Algérie coloniale et post coloniale n' a pas la pudeur et la probité intellectuelle de voir une lutte de classe et une lutte de décolonisation au niveau international conduites par les peuples musulmans. Ils ne peuvent et ne veulent faire aucun parallèle entre le coup de force américain en Asie musulmane, en Chine, en Amérique laine ou en Ukraine (voir article "Rappels sur les stratégies subversives contre Ahmadinejad").
Ils font semblant de ne pas entendre la reconnaissance implicite d'Obama dans son discours au Caire de la participation des USA avec l'Angleterre dans le coup d'état contre le président iranien et démocratiquement élu Mossadegh en 1953 ni celle raciste et colonialiste de Netanyahu
La gauche française et le Gaullisme font semblant de ne pas voir la félonie israélienne et la cupidité américaine contre les peuples musulmans. Ils applaudissent comme des niais au sionisme (voir dernier discours de Bibi) et à l'impérialisme au mépris de la souveraineté nationale dont ils se gargarisent le gosier et écorchent nos oreilles. Les élites françaises en perdant l'esprit critique, la mesure, le sens de la liberté, la vision de leurs intérêts à long terme, et le devoir de mémoire montre leur niveau politique : des démagogues qui faute de projet social acceptent d'être des porte voix, des faussaires, des aveugles qui ne voient pas qu'ils ont consommé leur capital civilisation et leur rente idéologique et qu'ils amorcent leur descente vers la régression et la décadence globale.
Devant ce matraquage médiatique et diplomatique on ne peut rester insensible. Sentimentalement et idéologiquement ma sympathie va à Ahmadinejad comme elle va à Hugo Chavez. Je ne peux pas supporter l'injustice de voir le monde coalisé contre un homme qui a fait vœu de défendre les faibles et de tenir tête à l'Amérique. Rationnellement parlant je ne peux me taire devant la haine d' une coalition impérialo sioniste qui manifeste toujours son choix pour une minorité contre la majorité et leurrant les élites minoritaires les poussant à déstabiliser leur pays comme fut le cas en Algérie par exemple. Ceux qui ont vécu la décennie noire et rouge qui a placé l'Algérie à l'avant dernier rang dans la liste des pays misérables doivent montrer du doigt ceux qui les poussé à une lutte fratricide en leur vendant des slogans "démoncratiques". BARAKAT notre sang a trop coulé et notre energie est trop gaspillée.
Je ne peux toujours pas comprendre pourquoi les élites occidentalisées et se réclamant de la démocratie, du pluralisme et de l'alternance refusent la sanction des urnes qui n'est pas à leur avantage. Toute les écoles de militantisme laïc ou islamique disent que le recours à la grève doit être l'ultime recours une fois toutes les actions politiques épuisées. Il n' y a que dans les pays musulmans ou non musulmans, sous influence impérialiste, que la démocratie est dévoyée : on recours à la désobéissance civile et on demande à la rue d'arbitrer, opposant les habitants d'une même ville comme s'ils étaient ennemis, au lieu de commencer par solliciter l'arbitrage de la justice ou du conseil constitutionnel comme l'exigent la logique politique, le fonctionnement des instituions et la morale islamique.
Moussaoui a servi comme premier ministre sous l'autorité de Khomeini sait mieux que moi où se trouve les intérêts de son pays et surtout l'ordre du Prophète de tuer le rival à l'autorité légitime s'il n' a plus possibilité de trouver un consensus de gouvernement pour qu'il n' y ait pas de troubles provoquant la discorde sociale et l'exacerbation politique qui peuvent mener à la perdition de tous. Où bien Moussawi est un politicien de talent opprimé par un régime qui doit disparaître ou bien c'est un ambitieux qui va peut-être conduire son pays à la catastrophe mais sans doute son mouvement des réformateurs à la perte de crédibilité totale. Les jours à venir sont déterminants. La bataille sera impitoyable car les enjeux dépassent la sanction des urnes.
Je ne suis ni d'origine iranienne ni chiite mais musulman et à ce titre je suis désolé de voir, une fois de plus, les musulmans, au nom de l'élitisme, entrer dans des luttes intestines car leurs élites défendent des privilèges de classe et se laissent entrainer dans des manœuvres fatales pour leur cohésion à un moment où l'impérialisme américain s'essouffle idéologiquement et s'enlise militairement à proximité des frontières iraniennes. Il est scandaleux de voir la coalition des perdants conduite par Moussawi aller vers ce rapport des forces alors que la logique politique et l'éthique islamique exigent qu'il constitue une force démocratique d'opposition en faisant de ses voix un tremplin pour les futures élections législatives, communales et présidentielles. BARAKAT l'ennemi est ailleurs, il nous attend là où il a préparé son stratagème pour nous le donner comme un baton contre nos peuples.
Je suis musulman, je peux me tromper sur les enjeux véritables en Iran, j'avoue ne pas maitriser toutes les données. Musulman je ne peux me taire devant ce gâchis.Musulman je ne peux rester insensible à la voix d'un homme qui promet de lutter contre la corruption, contre la rente et les privilège, et qui s'engage à rester à proximité des pauvres, des paysans et des ouvriers, de promouvoir la justice sociale et d'émanciper son pays de l'arrogance impérialiste. Je ne peux qu'encourager un homme qui s'engage résolument dans la lutte ant capitaliste et qui ouvre son cœur à Hugo Chavez et qui s'oppose aux monarchies arabes comme l'a fait Mossadegh avant d'être destitué par la CIA et l'IS.
Je ne peux soutenir LES EXCLAMATIONS OUTRAGÉES DES EUROPÉENS QUI NE SONT PAS CAPABLES DE MOBILISER LE TIERS DE LEUR ÉLECTORAT MAIS QUI SE MOBILISENT COMME UNE MEUTE CONTRE UN PRÉSIDENT RÉÉLU AVEC 2/3 DES VOTANTS REPRÉSENTANT 85% ?
Pour la réponse aux haro (cri lancé aux chiens de la meute pour débusquer la proie dans une chasse à courre) des démocrates je vais alterner leurs appels subversifs contre Ahmadinejad avec quelques images qui démentent l'idée que Moussawi est le candidat préféré des jeunes et des femmes. A vous de juger :
Ben ki moon : " L'Iran doit respecter la volonté populaire"
La France s'est dite préoccupée dimanche par la victoire contestée du président Mahmoud Ahmadinejad en Iran, où la "brutalité" des autorités risque, selon elle, de fermer la porte au dialogue avec l'opposition.
Pour le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, les autorités iraniennes n'ont rien à gagner à employer la violence contre des opposants, qui vont s'organiser. Il dit : "Nous sommes très préoccupés parce qu'il y avait un dialogue qui s'ouvrait" entre les différentes composantes politiques iraniennes et "je regrette qu'au contraire de l'ouverture il y ait eu une réaction un peu brutale (…) Nous soutenons fortement un dialogue avec la société civile" iranienne. "Nous devons démontrer à l'opinion publique iranienne que nous ne sommes pas contre elle. En Europe, nous voulons jouer un rôle pacifique" (Déclaration à un point presse, dimanche 14 juin)
Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP: demande que "les autorités internationales prennent leurs responsabilités et que notamment l'ONU se pose la question de la régularité de ces élections, et de savoir comment la communauté internationale peut exprimer le refus de valider des élections qui sont de manière évidente aujourd'hui truquées".
"C'est véritablement un sujet extrêmement grave. Mauvais pour tout le monde, pour notre pays, pour l'Europe, pour la situation au Proche-Orient, pour la stabilité dans le monde". "Dans un parti démocratique, dans un pays démocratique, on ne peut pas laisser impunément galvauder le mot élection".
"Le détournement qui a été fait" de l'élection présidentielle en Iran "amène notre famille politique à condamner de la manière la plus ferme ce qui s'est passé et évidemment à regretter et à condamner les violences et la répression qui suivent".
(mon com : Des preuves ! on veut des preuves de ce soi-disant "détournement" mossieur Lefebvre, on n'en n'a que faire de vos affirmations à 2 balles !)
- Rama Yade, secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme : "J'appelle les autorités iraniennes à faire preuve de mesure et de prudence vis-à-vis des manifestants, des opposants politiques et des combattants des droits de l'Homme qui contestent les résultats présumés de l'élection présidentielle".
"Je mets en garde contre tout excès et toute répression" qui "ne seraient pas dignes d'une grande nation comme l'Iran".
Face aux "contestations nombreuses et inquiétantes exprimées par l'opposition", elle juge "primordial que le score réalisé" par le président iranien "soit clairement conforme à la volonté du peuple iranien".
"Je m'inquiète du contexte tendu créé par cette élection présidentielle, déterminante pour l'avenir de l'Iran et la stabilité de la région".
"La région du Moyen Orient et le monde ont besoin d'un Iran démocratique et pacifique. Or, les dernières déclarations du président iranien ne sont rassurantes ni pour son pays ni pour la région". (Communiqué, dimanche 14 juin)
- Pierre Lellouche, représentant spécial de la France pour l'Afghanistan et le Pakistan : "Je crains qu'avec l'élection d'Ahmadinejad on reparte dans un cycle extrémiste où les extrêmes des deux côtés vont se trouver renforcés". "L'escalade antisioniste, voire même antisémite d'Ahmadinejad sur Israël" pourrait donner "une bonne excuse à ceux qui en Israël veulent radicaliser les choses".
"Je redoute que cette situation donne une tentation à ceux qui veulent échapper au débat sur l'Etat palestinien".
Henri Guaino, conseiller spécial de l'Elysée : "Ce n'est une bonne nouvelle pour personne, ni pour les Iraniens, ni pour la stabilité et la paix du monde" (Déclaration dimanche 14 juin lors de l'émission Le grand rendez-vous Europe 1-Le Parisien/Aujourd'hui en France)
- Eric Chevallier, porte-parole du Quai d'Orsay : "Nous avons pris note des résultats des élections présidentielles en Iran tels qu'annoncés par les autorités iraniennes, qui reconduisent, pour un second mandat, M. Ahmadinejad dans ses fonctions à la tête du gouvernement iranien, ainsi que de leur contestation par deux des candidats (...) Nous continuons à suivre la situation de près".
Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national aux Relations Internationales du PS: "La campagne pour les élections présidentielles iraniennes et la participation massive des électeurs (...) ont témoigné de la vitalité de la société iranienne ainsi que de la volonté du peuple pour un changement démocratique et pacifique". "Malheureusement, le résultat final a été entaché par de graves irrégularités qui enlèvent toute légitimité au candidat proclamé vainqueur".
"Après l'annonce de la victoire contestée d'Ahmadinejad qui ressemble à un 'coup d'Etat de velours', le pouvoir iranien a recours à la violence policière à l'encontre des manifestants, la fermeture de journaux et des sites Internet, la restriction contre les correspondants de la presse internationale et l'arrestation des dirigeants des formations réformatrices".
Le PS "condamne ces agissements et demande la libération immédiate des personnalités arrêtées".
"Les autorités iraniennes ne peuvent durablement ignorer le besoin de liberté et de démocratie de la population au risque de provoquer une crise profonde en Iran".
Elles "ne peuvent pas non plus ignorer le changement que connaît le Moyen-Orient" et "l'engagement de la nouvelle administration américaine pour favoriser une solution juste au conflit israélo-palestinien.
"Le parti socialiste réaffirme plus que jamais son soutien et toute sa solidarité avec le peuple iranien et avec tous ceux qui sont engagés en Iran pour la réforme et la démocratisation qui à ce moment ont le triste sentiment que leur victoire a été volée".
- Le Parti Communiste Français : "le plus dur, celui qui apprécie les provocations anti-sémites, celui qui n'a fait qu'accentuer une répression brutale dans son pays, multipliant les condamnations à mort, écrasant les libertés et les droits de l'homme sur son passage".
"Malgré cette réélection, qui n'est pas de bon augure pour le peuple iranien, on attend de la nouvelle administration américaine, des Européens et de la France une attitude de responsabilité et l'ouverture à un dialogue nécessaire afin d'apaiser les tensions et agir collectivement pour la sécurité internationale, pour le désarmement et la non-prolifération nucléaire".
- Reporters Sans Frontières : "Alors que des fraudes massives se confirment, l'Etat met en place une politique de propagande et de censure pour légitimer la victoire au premier tour de Mahmoud Ahmadinejad". "La 'victoire' du président sortant s'accompagne d'une censure massive", estime RSF, énumérant des sites internet - Entekhab, Ayandenews, Moj Sevom, Norooznews, Ghalamsima - "proches des réformateurs, de Mir Hossein Moussavi et de Mehdi Karoubi" qui ont été "filtrés par l'Etat".
Par ailleurs, "pour empêcher l'opposition de collecter les résultats électoraux, le système de SMS a été largement perturbé et ses partisans empêchés d'accéder à de nombreux bureaux de vote", dit RSF. "Les médias d'Etat ont été sommés d'annoncer rapidement la victoire du président sortant" tandis que "les sites internet officiels des candidats qui critiquent les résultats officiels ont été bloqués".
Ivan Rioufol du Figaro écrit : "Il faut soutenir la contestation iranienne. J'espère que les démocraties, et singulièrement la France, sauront faire entendre leur solidarité avec cette partie de la société iranienne qui n'en peut plus de se faire représenter par un régime obscurantiste et violent. Depuis ce week-end, elle dénonce les élections, truquées de l'avis de la grande majorité des observateurs, qui ont reconduit Mamoud Ahmadinejad, dès le premier tour avec 62,33% des suffrages contre 33,75% à Mir Hossein Moussavi. Ce dernier s'est joint, ce lundi en début d'après-midi à Téhéran, à une manifestation interdite par le pouvoir. La violence des réactions de l'Etat, qui tente d'étouffer les paroles dissidentes et les médias étrangers, peut faire craindre le pire.
Le Parisien : La contestation ne va pas s’arrêter là!
Selon l'AFP : Le groupe public de radio-télévision britannique BBC a indiqué dimanche que les satellites diffusant ses programmes au Proche-Orient et en Europe étaient la cible d'un brouillage important «en provenance d'Iran». Selon la BBC, les interférences ont commencé juste après 12h45 GMT vendredi et «se sont aggravées progressivement». «Cela semble être dans le schéma de comportement des autorités iraniennes de limiter la couverture médiatique des conséquences d'une élection litigieuse», a déclaré Peter Horrocks, directeur de BBC World Service (AFP)
"Il semble certain que des mesures ont été prises pour influencer le scrutin, comme la limitation de l'accès à internet et le blocage de textos", a affirmé le ministre néerlandais des Affaires étrangères. Le premier réseau de téléphonie portable, qui est contrôlé par l'Etat, avait été coupé samedi soir à Téhéran, et le réseau de SMS l'avait été dès vendredi matin, jour du scrutin. Les réseaux Youtube et Facebook ainsi que plusieurs sites internet réformateurs iraniens n'étaient plus accessibles aux internautes.
La présidence tchèque de l'Union européenne se dit «préoccupée» par les «irrégularités présumées» au cours de l'élection présidentielle en Iran, et les «violences» qui ont suivi. Par la voix du ministère des affaires étrangères, la France « prend note » des résultats mais aussi de leur «contestation». En visite au Canada, Hillary Clinton a exprimé l'espoir que le résultat «reflète bien la véritable volonté et le désir du peuple iranien». (nouvelobs.com)
Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont demandé à l'Iran d'enquêter sur la conduite de l'élection présidentielle en Iran et déploré "l'utilisation de la force contre des manifestants pacifiques".
L'ambassadeur d'Iran en France a été convoqué au ministère des Affaires étrangères pour apporter "des explications au sujet des événements en Iran" et répondre "aux doutes exprimés sur la régularité du scrutin" présidentiel, a annoncé lundi le ministère.
La chancelière, Angela Merkel, a personnellement fait état de "signes d'irrégularités" lors du scrutin et fait part de sa "grande inquiétude".
Les autorités iraniennes ont empêché dimanche les journalistes des chaînes de télévision publiques allemandes de rendre compte des manifestations qui ont suivi l'élection présidentielle, déplorent leurs rédacteurs en chef dans une lettre à l'ambassadeur d'Iran.
Le vice-président américain Joe Biden a émis des doutes dimanche : "J'ai des doutes mais nous allons nous abstenir de tout commentaire jusqu'à ce que nous disposions d'un tableau d'ensemble de la situation et que nous voyons la façon dont ils réagissent après le scrutin".- "Vu la façon dont ils répriment la liberté d'expression, la façon dont ils répriment la foule, la manière dont les gens sont traités, il y a de vrais doutes" sur la légitimité de la réélection du président sortant, a-t-il jugé dans une interview à la chaîne de télévision NBC.
"Il y a énormément de questions concernant la manière dont cette élection a été menée" en Iran, a-t-il ajouté, tempérant toutefois : "Nous n'avons pas assez de faits pour établir un jugement définitif" et "nous devons attendre de voir".
(Nouvelobs.com)
Ehud Barak, le ministre israélien de Défense, a qualifié de "mauvaise nouvelle" la réélection d'Ahmadinejad. "Je ne suis pas sûr que ces résultats reflètent la volonté réelle du peuple iranien", a-t-il indiqué. Pour ceux qui en doutaient, le régime totalitaire d'Ahmadinejad, qui attend la venue de l'"imam caché" dans un délire apocalyptique (lire Jean-Pierre Filiu, L'apocalypse dans l'Islam, Fayard) se révèle pour ce qu'il est: un islamo-fascisme irrationnel, à deux doigts d'obtenir l'arme nucléaire, et dont l'idéologie conquérante, antijuive et antioccidentale, alimente également le Hezbollah et le Hamas.
Vous aimez la violence vous êtes servis :