Papy pervers et militantisme pédophile.....
Je publie cet article surtout pour le commentaire très pertinent (et que je confirme) d'un lecteur,
commentaire que je vous conseille de lire
Édition du mardi 16 juin 2009
commentaire que je vous conseille de lire
Édition du mardi 16 juin 2009
Assises15 ans de réclusion pour le papy pervers
Seize ans de réclusion requis comme les seize petites victimes... « Le prix de la souffrance » réclamé par Dominique Sié qui concède cependant que cette souffrance-là n'a pas de prix. Quinze ans de réclusion prononcés, ce n'était même pas l'âge de cette cohorte d'enfants meurtris par celui qui, à Saint-Mamert-du-Gard, se faisait passer pour professeur de mathématiques afin d'attirer ses proies sous le prétexte de cours particuliers.
Terrible et assourdissant silence que celui dans lequel Paul Garret, aujourd'hui âgé de 71 ans, a volontairement plongé le prétoire. Autrefois sourd aux appels au secours des enfants dont il abusait sexuellement, l'accusé est devenu muet durant son procès. Une stratégie de défense qui lui a évité l'affrontement avec les enfants qu'il a salis. Une
Terrible et assourdissant silence que celui dans lequel Paul Garret, aujourd'hui âgé de 71 ans, a volontairement plongé le prétoire. Autrefois sourd aux appels au secours des enfants dont il abusait sexuellement, l'accusé est devenu muet durant son procès. Une stratégie de défense qui lui a évité l'affrontement avec les enfants qu'il a salis. Une
audience où durant six jours, allongé sur le brancard qui atteste de son mauvais état de santé, il n'aura donc pas prononcé le moindre mot. Ni aveu ni excuse ni remords.
La douleur des victimes, la révolte de leurs parents sont portés par neuf robes noires. Après M es Mimran, Gardien, Moulis, Sirben, Delran, vendredi soir M es Pagès-Menard, Leccia et Texier-André ont encore martelé les traumatismes qui hanteront la vie de ces futurs adultes. Hier matin, c'était au tour de M e Barnier d'invoquer la conscience de Paul Garret. L'avocat n'est pas assez naïf pour espérer une réponse, pourtant, il s'adresse au septuagénaire. « Toute votre vie, vous avez manipulé... Ici, vous ne soldez pas tous vos comptes ! » La dernière partie civile, comme les autres, n'épargne pas Geneviève Garret, accusée de non-assistance à personnes en danger et destruction de preuves, des photos d'enfants nus prises par son mari.
« Elle connaissait la perversion de Garret et n'a rien fait pour sauver des enfants en danger. Elle n'ignorait pas le passé judiciaire de son mari et elle l'a laissé faire », enchaîne l'avocat général qui rappelle qu'avant de regagner ses pénates, elle prenait le soin de téléphoner chaque fois. Un enfant se souvient de la réponse de Garret : « C'est bon, tu peux rentrer. » Le représentant de l'accusation remonte minutieusement le fil de l'enquête. « Il a élaboré tout un cheminement pour mettre les mineurs en confiance, les apprivoiser . » Dominique Sié requiert 16 ans de réclusion pour Garret et 5 ans de prison pour son ex-épouse. Parce qu'elle a finalement divorcée et son avocat en convient, il lui a pour cela forcé la main. « 45 ans de perversité à côté d'elle, ça l'a contaminé », décrète M e Ferri qui perçoit sa cliente comme une victime soumise.
Défenseur d'un « absent », M e Vialette se met au diapason de Garret. D'une voix imperceptible, il s'interroge : « Ce procès a-t-il respecté la dignité de l'homme, a-t-il été équitable ? L'immobilisme de l'accusé n'est pas sain... On voudrait lui faire payer l'addition pour quarante ans. » Après délibéré, Paul Garret a été condamné à 15 ans de réclusion. Reconnue coupable, son épouse se voit infliger 4 ans de prison dont 3 avec sursis. Sans mandat de dépôt... Une clémence qui a fortement déplu à certaines victimes.
(photo : Stéphane Barbier)
La douleur des victimes, la révolte de leurs parents sont portés par neuf robes noires. Après M es Mimran, Gardien, Moulis, Sirben, Delran, vendredi soir M es Pagès-Menard, Leccia et Texier-André ont encore martelé les traumatismes qui hanteront la vie de ces futurs adultes. Hier matin, c'était au tour de M e Barnier d'invoquer la conscience de Paul Garret. L'avocat n'est pas assez naïf pour espérer une réponse, pourtant, il s'adresse au septuagénaire. « Toute votre vie, vous avez manipulé... Ici, vous ne soldez pas tous vos comptes ! » La dernière partie civile, comme les autres, n'épargne pas Geneviève Garret, accusée de non-assistance à personnes en danger et destruction de preuves, des photos d'enfants nus prises par son mari.
« Elle connaissait la perversion de Garret et n'a rien fait pour sauver des enfants en danger. Elle n'ignorait pas le passé judiciaire de son mari et elle l'a laissé faire », enchaîne l'avocat général qui rappelle qu'avant de regagner ses pénates, elle prenait le soin de téléphoner chaque fois. Un enfant se souvient de la réponse de Garret : « C'est bon, tu peux rentrer. » Le représentant de l'accusation remonte minutieusement le fil de l'enquête. « Il a élaboré tout un cheminement pour mettre les mineurs en confiance, les apprivoiser . » Dominique Sié requiert 16 ans de réclusion pour Garret et 5 ans de prison pour son ex-épouse. Parce qu'elle a finalement divorcée et son avocat en convient, il lui a pour cela forcé la main. « 45 ans de perversité à côté d'elle, ça l'a contaminé », décrète M e Ferri qui perçoit sa cliente comme une victime soumise.
Défenseur d'un « absent », M e Vialette se met au diapason de Garret. D'une voix imperceptible, il s'interroge : « Ce procès a-t-il respecté la dignité de l'homme, a-t-il été équitable ? L'immobilisme de l'accusé n'est pas sain... On voudrait lui faire payer l'addition pour quarante ans. » Après délibéré, Paul Garret a été condamné à 15 ans de réclusion. Reconnue coupable, son épouse se voit infliger 4 ans de prison dont 3 avec sursis. Sans mandat de dépôt... Une clémence qui a fortement déplu à certaines victimes.
(photo : Stéphane Barbier)
Domynique AZEMA