A lire sur "Le Grand Soir"
COMMUNICATION AUX LECTEURS (« Père, gardez-vous à droite. Père gardez-vous à gauche… »). Initiée le 2 avril 2011 par le site Article XI sous des plumes anonymes assistées de commentateurs anonymes et soutenues par un webmaster anonyme, une campagne visant à dénigrer des administrateurs connus du Grand Soir, site décrit comme un site confusionniste-négationniste, fasciste, antisémite, se déroule ainsi que nous l’avions prévu aussitôt dans notre réponse : « Autant se familiariser avec leurs méthodes, car il semblerait que la saison ne (...) Lire la suite | commenter Au secours, le peuple grec va parler ! A l’annonce d’un référendum relatif au plan bruxellois sur la dette grecque, conclu entre les dirigeants européens avec l’accord des banques, le ministre grec des Finances a été pris de « violentes douleurs abdominales » et a été admis « dans une clinique privée d’Athènes ». Ailleurs, ce sont les bourses qui souffrent et qui dégringolent. Le président français est consterné par cette décision, lui qui fit effacer par le Parlement le « non » du peuple français au référendum sur la Constitution européenne. Il est vrai qui si les peuples s’avisent de se dire plus nombreux que la troïka banque, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, si les pauvres prétendent ne pas payer pour les enrichis, le grand espace démocratique européen devient ingérable. Autant demander au mouton s’il aime être tondu et à la dinde ce qu’elle pense de Noël. Moralité : la seule annonce qu’un peuple souverain pourrait être consulté affole le Veau d’or et ses mandataires élus. Et l’Europe est une, est une, est une (allez, j’attends) dé-mo-cra-tie. Ceux qui ont répondu ploutocratie (1). sont invités à acheter un poste de télévision et à regarder le JT de TF1. Théophraste R. (chef du service « Vente d’écrans plats » au GS, marque Dormezjeleveux, rayon : « j’ai-le-même-à-la-maison »). (1). Wikipédia : ploutocratie : (du grec ploutos : richesse ; kratos (...) Lire la suite » 2 novembre 2011 Caleb IRRI Quand je réfléchis à la crise, je finis toujours par me mettre en colère : nous savons d'où elle provient, nous savons pourquoi elle est survenue, nous savons comment la résorber… et il ne se passe toujours rien. En effet cette crise provient de l'excès d'appétit des actionnaires, elle était inévitable car le système capitaliste engendre les excès, et pour la résorber il faudrait faire payer les riches. Mais faire payer les riches, n'est-ce pas supprimer la substance même du capitalisme ? Et un capitalisme sans riches ni pauvres, c'est encore du capitalisme ? Et puis surtout, par quoi le remplacer ? Face à ces questions qu'on croyait pour toujours tombées dans l'oubli, les penseurs d'aujourd'hui semblent incapables de sortir de nouvelles idéologies prometteuses d'espoir, car le système capitaliste les en empêche : les idées anti-capitalistes ne sont pas rentables. Car ce n'est pas sur nos hommes politiques qu'il faudra compter, pas plus que sur les riches eux-mêmes. La richesse conduisant au (...) Lire la suite » 3 2 novembre 2011 Mohamed BELAALI « Nous sommes les 99 % » s'écriaient les contestataires américains le 17 septembre 2011. « Nous n'avons rien pendant que l'autre pour cent a tout » s'exclamaient les protestataires. « Occupons Wall Street » répondaient d'autres encore. Ces cris d'indignations ont raisonné comme un tonnerre dans le ciel des États-Unis. Ailleurs dans le monde, le 15 octobre des hommes et des femmes, par centaines de milliers, marchaient pacifiquement contre les marchés financiers, les banques, les gouvernements qui désormais ne les représentent plus. Ils se présentent eux-même comme les héritiers des révolutionnaires égyptiens. Ils sont « tous unis pour un changement global ». Quelles que soient les formes et les dimensions que prend ce mouvement dans chaque pays, la contestation du capitalisme est planétaire. Il reste maintenant à transformer l'indignation en révolte et la révolte en révolution. Il ne s'agit pas seulement d'améliorer la société capitaliste pour la rendre supportable, mais de l'abolir. Les révoltes dans le (...) Lire la suite » 8 2 novembre 2011 Nouvelles contrastées du monde. Jean ORTIZ L'ex guérillero Gustavo Petro est devenu dimanche maire de Bogota, la grande mégapole colombienne, ce qui fait de lui le second personnage de l'Etat. Petro fut arrêté par les militaires en 1985 alors qu'il dirigeait le mouvement M19 et longuement torturé. Il écopa de deux ans de prison. Fondateur du « Pôle Démocratique » il l'a quitté pour créer le « Mouvement progressiste ». Tout au long de « l'uribisme » [de Uribe, ancien chef d’Etat colombien. Note du GS] il dénonça les paramilitaires du régime, la corruption, la narco-politique, la violente répression, les milliers d'assassinats de paysans, syndicalistes, et les « disparitions »... L'Otan considérait Uribe comme un ami fidèle, acceptant des bases militaires américaines sur son territoire... BHL et les journalistes , les intellectuels « libérateurs » de la Lybie, la gauche anesthésiée, la droite bien droite, trouvaient que la Colombie c'était loin... Petro vivait sous la menace permanente, dormait avec un gilet pare-balles... Il vient d'être porté à la (...) Lire la suite » 2 1er novembre 2011 La vie rêvée des intellectualoïdes français Viktor DEDAJ Il y a des rapprochements qui s'imposent. Comme ceux-ci par exemple : Apéritif : C'est quoi Le Qatar ? (extraits de la version édulcorée de Wikipédia) - Au Qatar, la famille souveraine Al Thani (آل ثاني) continue à détenir seule le pouvoir suite à la déclaration d'indépendance du pays en 1971. L'émir, qui est le chef de l'État, gère le Qatar en s'appuyant sur sa famille. (...) Aucun parti politique n'existe dans le pays Lors de la guerre contre l'Irak le pays a servi de base à l’état-major américain (commandement central américain de Tampa, Floride (« Centcom ») responsable des opérations de guerre en Irak Les homosexuels y sont emprisonnés et condamnés à de lourdes peines Entrée : Libération, février 2009 « En pleine crise financière, une nouvelle niche fiscale. En faveur de l’émirat du Qatar… Hier, le Sénat a définitivement ratifié la convention franco-qatarie, signée en janvier 2008 entre Nicolas Sarkozy et l’émir Hamad Ben Khalifa Al-Thani, lors d’un périple présidentiel à Doha. Sous prétexte de (...) Lire la suite » 18 1er novembre 2011 Patrick MIGNARD Nous avons vu dans le précédent article « VERS L’ABIME ? (1) » le mécanisme de la décadence du système dominant dans ce qu’il est convenu d’appeler la société civile. Le panorama ne serait pas complet si l’on omettait d’évoquer la crise financière qui accélère cette décadence. La dimension financière dans le capitalisme n’est certes pas nouvelle mais elle a pris aujourd’hui un dimension nouvelle – comparée par exemple à la crise des années 30 – ne serait ce que du fait de la mondialisation du capital et des techniques, aussi bien quantitatives que qualitatives, de valorisation du capital financier. LA NOUVELLE DONNE En plus d’un siècle, le capitalisme, tout en fonctionnant sur le même principe, a largement évolué et a perfectionné les moyens pour atteindre toujours le même objectif : faire de l’argent. Limités jusqu’au années 50 aux « Etats nations » industriels qui détenaient technologie, capitaux, main d’œuvre et en réserve les ressources de leurs empires coloniaux, les « capitalismes nationaux » règlent (...) Lire la suite » 4 1er novembre 2011 Fidel CASTRO J’ai écrit le 2 mars sous le titre : « La guerre inévitable de l’OTAN » : À la différence de l’Égypte et de la Tunisie, la Libye occupe la première place de toute l’Afrique en Indice du développement humain et en espérance de vie. L’éducation et la santé y reçoivent une attention spéciale de l’État. Le niveau culturel de sa population est sans doute plus élevé. Ses problèmes sont d’une autre nature. […] Le pays avait besoin d’une importante main-d’œuvre étrangère pour concrétiser ses plans de production et de développement social ambitieux. […] Il disposait d’énormes ressources et réserves en devises convertibles, déposées dans les banques des pays riches, ce qui lui permettait d’acheter des biens de consommation, voire des armes perfectionnées, auprès de ces mêmes pays qui veulent aujourd’hui l’envahir au nom des droits humains. La colossale campagne de mensonges orchestrée par les médias a provoqué une grande confusion dans l’opinion publique mondiale. Il passera du temps avant qu’on puisse reconstruire ce qu’il s’est (...) Lire la suite » 1 31 octobre 2011 Robert FISK Robert Fisk a questionné la conseillère d’Assad à propos de la violente bataille où se joue l’avenir de la Syrie. Bouthaina Shaaban fait partie de la liste des six Syriens inscrits sur la liste américaine pour l’application de sanctions individuelles contre le régime Assad. C’est la conseillère politique du président. Une mère d’un âge moyen et femme écrivain parlant un anglais parfait, se sentant chez elle à Paris comme au Caire... Et tous ses actifs aux Etats-Unis sont gelés. Impressionnant. Après avoir pris place dans son bureau à Damas, je lui ai posé la question qui allait de soi : quelle impression cela fait-il d’être sur la liste des sanctions de la nation la plus puissante sur terre ? « Rien en réalité », répondit-elle, rapide comme un éclair. « Je n’ai pas d’actifs - à l’exception des actifs de l’amour pour mon peuple. Les Américains comprennent dans le mot ’actifs’ uniquement les dollars, et je n’ai de dollars nulle part dans le monde... » Les « actifs de mon peuple » est un peu un cliché. Mais elle a touché juste. Elle n’est pas sur une liste européenne des sanctions - pas encore - et elle pense qu’elle peut (...) Lire la suite » 29 31 octobre 2011 Amílcar Jesús Figueroa Salazar (Réponse au Département du Trésor et autres instances du pouvoir des États Unis d’Amérique du Nord) J’ai pris quelque temps à présenter cette réponse publique face à l’annonce du 8 septembre 2011 émise par le Bureau de Control des Actifs Externes (BCAE, OFAC acronyme anglais - NdT), dépendant du Département du Trésor des États-Unis, qui a porté mon nom sur leur « liste noire » avec ceux de trois autres concitoyens. Dans un premier temps, une réponse convaincante a été apportée par les manifestations du Commandant Chávez, de nos institutions, organisations syndicales, collectifs de travailleurs, communicateurs populaires, organisations sociales et un grand nombre de camarades qui ont réfuté cette agression de la façon la plus claire et exprimé leur sincère solidarité. Toutefois, sans mésestimer le conseil concernant la pertinence d’une réponse juridique - malgré la dictature exercée par l’État Impérial sur la légalité internationale -, j’ai opté pour la réponse politique puisque la nature de cette agression est (...) Lire la suite » 13 31 octobre 2011 Hedelberto López Blanch Le triomphe de Cristina Fernández Kirchner aux récentes présidentielles argentines est un exemple pour de nombreux pays dans le monde, tout spécialement de l’Union Européenne, qui montre comment résoudre les crises provoquées par des politiques néolibérales sans avoir à recourir à des mesures économiques et sociales agressives envers les peuples. La présidente, représentante du Front pour la victoire (FPV) est élue au premier tour par 53,9 % des électeurs. Un résultat historique depuis le retour de la démocratie en Argentine. Cette victoire attendue, permettra à Cristina Fernandez de commencer son second mandat ce 10 décembre avec une position politique renforcée, une grande popularité et une opposition fragmentée et fragilisée. Il y a quelques mois, l'économiste et prix Nobel Joseph Stiglitz a fait l'éloge de l'accroissement rapide du PIB argentin accompagné par une réduction importante du taux de pauvreté par rapport aux pires moments vécus dans le pays et pour avoir traversé la dernière crise financière bien mieux que les Etats-Unis ou l'Europe. Il ajoutait que le chômage n'y dépasse pas les 8 % et que l'Argentine peut laisser définitivement de côté les « magiciens » de la finance. « Ils nous ont mis dans la mouise et exigent maintenant l'austérité et une restructuration retardée. S'il doit y avoir souffrance, elle doit concerner d'abord ceux (...) Lire la suite » 1 30 octobre 2011 Ben LORBER Un nouveau groupe de résistance non violente appelé "Nous refusons de mourir en silence" patrouille la Cisjordanie pour protéger les familles palestiniennes qui récoltent leurs olives dans toute la Palestine historique contre les violences croissantes de colons. Depuis le commencement de la récolte 2011 des olives, au début d'octobre, on a enregistré une inquiétante montée des attaques de colons. Le 20 octobre, selon OXFAM, les colons israéliens ont déjà coûté 500 000 dollars aux fermiers palestiniens de Cisjordanie en oliviers détruits depuis le début de l'année. Rien qu'en septembre, 2500 oliviers ont été détruits sur les 7500 détruits cette année (et on estime que 800 000 ont été détruits depuis l'annexion israélienne de la Cisjordanie en 1967). C'est particulièrement grave parce que la récolte est mauvaise et on pense qu'elle produira seulement la moitié de l'huile de celle de l'année dernière, rendant chaque olivier encore plus précieux. Une carte interactive diffusée par l'organisation des droits de (...) Lire la suite » 3 30 octobre 2011 Mike WHITNEY Imaginez qu'un chef des pompiers, par souci d'économie, décide de ne pas utiliser plus de 4000 mètres cubes d'eau pour éteindre un incendie. Pensez-vous que les citoyens continueraient de soutenir cette décision si la ville était en feu ? C'est pourtant cela que font les leaders de la zone euro dans leur gestion de la crise de la dette. La banque centrale (BCE) détient virtuellement des ressources sans limites (comprendre : la planche à billet) pour défendre la dette des états individuels et pour agir comme préteur ultime, mais les eurocrates ne veulent pas en entendre parler. Ils refusent d'utiliser la BCE comme on utilise les banques centrales dans le reste du monde. Ils préfèrent réinventer la roue en improvisant un génial fond d'urgence (Fond européen de stabilisation financière ou FESF) largement financé par l'emprunt et qui ne garantit que 20 % des premières pertes ("first loss") sur les obligations souveraines. C'est ainsi, par exemple, que si l'Italie se retrouve exsangue l'année prochaine (...) Lire la suite » 21 30 octobre 2011 Fidel CASTRO Le 23 février, j’ai affirmé sous le titre : « La danse macabre du cynisme » : La politique de pillage imposée par les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN au Moyen-Orient est entrée en crise. […] La trahison de Sadate à Camp David a empêché l’existence de l’État arabe de Palestine visé dans les accords de l’ONU de novembre 1947, si bien qu’Israël est devenu une forte puissance nucléaire alliée des États-Unis et de l’OTAN. Le complexe militaro-industriel étasunien a livré des dizaines de milliards de dollars tous les ans à Israël et même aux États arabes que celui-ci soumettait et humiliait. Le génie s’est échappé de la bouteille, et l’OTAN ne sait pas comment le contrôler. Il va s’efforcer de tirer le plus gros profit des regrettables événements libyens. Nul n’est capable de savoir actuellement ce qu’il se passe dans ce pays. L’Empire a fait publier par ses médias toutes sortes de chiffres et de versions, jusqu’aux plus saugrenus, afin de semer le chaos et la désinformation. De toute évidence, une guerre civile se (...) Lire la suite » |