Algérie : Appel du 17 septembre sur Facebook : Un flop total
A l’heure où nous mettons en ligne, l’appel à la révolte populaire lancé par des " anonymes " sur Facebook, n’a rencontré aucun écho dans la population Algérienne qui vaque le plus normalement du monde à ses occupations.
Cet appel qui a excité plus d’un, parmi les opposants au pouvoir Algérien et fait monter la tension, s’est finalement dégonflé comme un ballon de baudruche comme toutes les autres tentatives antérieures qui s’étaient toutes terminées en queue de poisson.
Les révolutions Tunisienne et Egyptienne ont donné des ailes à certains en Algérie et à l’étranger qui pensaient qu’il suffisait de claquer des doigts pour que l’Algérie s’embrase. Ils pensaient aussi que l’agression étrangère en Libye qui a eu pour conséquences de provoquer un coup d’état international au mépris des résolutions de l’ONU qui se limitaient uniquement à l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne, pouvait se reproduire en Algérie en créant les mêmes conditions qui lui ont donné naissance.
Pensaient t-ils que le peuple Algérien accepterait que Sarkozy, Cameron et compagnie viendraient place du 1er mai à Alger plastronner et parader en conquérants comme ils l’ont fait à Tripoli?.
Pensaient t-ils que le peuple Algérien, après une colonisation de 132 ans, la révolte populaire d’octobre 1988 et une décennie rouge qui a terriblement traumatisé le peuple, se lancerait dans l’inconnu pour faire plaisir à quelques " anonymes opposants "?.
Pensaient t-ils appliquer à l’Algérie " le droit d’ingérence " applicable aux pays faibles du tiers et du quart monde et pas à Israël?
Cela étant dit, il n’est pas question ici de dédouaner le pouvoir Algérien ni de lui donner un blanc-seing. Ce pouvoir n’est pas non plus exempt de reproches, loin s’en faut, pour avoir verrouiller le champ politique et audio-visuel, de n’avoir pas renouvelé les élites, certains responsables sont aux mêmes postes depuis plus de 20 ans.
Il est aussi coupable de léthargie, d’un manque d’audace et de vision à long terme. Sa politique économique tatillonne, faite d’avancées et de reculs, tantôt libérale, tantôt dirigiste désarçonne les plus avertis, un chômage endémique, des institutions gangrenées par la corruption…
Il est grand temps de nettoyer ces écuries d’Augias afin de rendre l’espoir au peuple Algérien et donner tout leur sens aux réformes politiques initiées en évitant à tout prix le maquillage et le replâtrage.
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