Balladur atteint par la maladie d'Alzeimer

Publié le par sceptix

Pour Balladur, le financement de sa campagne en 1995 était légal

LEMONDE.FR avec AFP | 27.11.10 | 12h14  •  Mis à jour le 27.11.10 | 14h2

 

 

L'ancien premier ministre Edouard Balladur a affirmé n'avoir "jamais été informé de l'octroi de commissions" lors de la signature de contrats d'armement liés au dossier Karachi, dans un document datant d'avril et cité samedi 27 novembre par le Journal du Dimanche. Ce document retrace l'intervention de M. Balladur le 28 avril dernier lors de son audition devant les membres de la mission parlementaire enquêtant sur l'attentat de Karachi de mai 2002, qui avait fait quinze morts, dont onze Français. Il y dément à nouveau avoir financé sa campagne pour l'élection présidentielle de 1995 de manière illégale.

"Quant à l'hypothèse avancée par quelques-uns, tenant au fait que des commissions qui auraient été promises à l'occasion de la signature en 1994 du contrat prévoyant la fourniture de trois sous-marins au Pakistan n'auraient pas été versées à leurs bénéficiaires en raison de leur annulation par le gouvernement français en 1996, elle laisse perplexe", déclare-t-il.

"On a dû mal à s'expliquer qu'un motif de cet ordre puisse entraîner, six ans après, en 2002 et par mesure de rétorsion, l'assassinat de onze Français", poursuit-il, assurant : "Je n'ai jamais été informé de l'octroi de commissions (...), je n'avais pas à l'être car ce n'étaient pas des sujets qui étaient traités à Matignon."

LA PISTE DE REPRÉSAILLES PAKISTANAISES

Dans l'enquête sur l'attentat de Karachi, des juges antiterroristes ont orienté leurs investigations vers la piste de représailles pakistanaises après l'arrêt des versements de commissions sur un contrat d'armement avec la France. Ces commissions pourraient avoir donné lieu à des rétrocommissions pour financer la campagne de M. Balladur, selon des témoignages et rapports versés au dossier, ce qu'il a toujours formellement démenti.

Rappelant que le Conseil constitutionnel a validé ses comptes de campagne, M. Balladur assure qu'il avait dépensé 13 millions de francs en espèces alors qu'il avait le droit à 18 millions de francs. Ces espèces "provenaient des collectes effectuées dans les centaines de réunions publiques et de la contribution personnelle de tous ceux qui soutenaient ma campagne".

 

 

Soit Sa Seigneurie nous prend pour des jambons, soit le pauvre vieux est gravement atteint ! ne me dites quand même pas qu'en tant que 1er sinistre il fut incompétent ?... Si !.... Ah bon !

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