BCE : l’€URSS n’éclatera pas !

Publié le par Charlotte sceptix

Rédigé par  jp-chevallier dans la rubrique Banques Européennes

Comme l’URSS, l’€URSS est éternelle, elle n’éclatera pas ! Pas tout de suite du moins, car elle dispose de ressources considérables : les 475 milliards d’euros de capitaux propres de la BCE

La découverte d’Olivier Berruyer est absolument géniale car ces 475 milliards d’euros de capitaux propres de la BCE (rubriques 11 + 12) lui permettent en toute logique de pouvoir emprunter 10 fois plus soit… 4 750 milliards tout en respectant les règles prudentielles d’endettement (un multiple, mon µ, le leverage, de 10) !

Pour l’instant, les dettes de la BCE sont à… zéro : c’est la rubrique 4 du passif, certificats de dette émis,


Dans le pire des cas, si les banques créditrices arrêtent de déposer leurs liquidités à la BCE, celle-ci peut émettre des certificats de dette, c’est-à-dire des obligations à l’instar des bons des Trésors pour un total proche de 5 000 milliards, donc prêter encore près de 3 000 milliards (supplémentaires) en toute sécurité !

Inimaginable, inconcevable, mais parfaitement réaliste et possible.

Seul problème, seule limite : la qualité des actifs, à savoir les centaines de milliards d’euros de junk bonds de cochons de pays du Club Med et de big banks too big to bail à renflouer pour éviter un tsunami bancaire. Ces créances douteuses auraient dû être provisionnées.

Compte tenu de la création monétaire dans la zone euro avec près de 3 000 milliards d’euros d’argent non gagné, la situation est très tendue finalement.

C’est la raison pour laquelle le Mariole ne veut pas engager davantage la BCE dans le sauvetage des Etats et des banques alors que notre histrion ignare veut absolument utiliser ce trésor plus ou moins bien caché dont personne ne parle.

Par ailleurs, il est intéressant de relever que les prêts du 22 décembre dernier de la BCE à 3 ans à des banques pour un montant de 489 milliards d’euros correspondent à ce montant de ses capitaux propres, ce qui rend cette opération peu risquée.

Finalement, l’€URSS, c’est vraiment comme l’URSS : c’est éternel, jusqu’au jour où tout s’écroule. Il n’y a qu’une seule certitude : la date de la chute finale est la seule véritable incertitude. Tout peut se produire à tout moment.

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R
<br /> http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/12/12/04016-20111212ARTFIG00365-sarkozy-nous-avons-besoin-de-la-grande-bretagne.php<br /> <br /> <br /> Si seulement la Grande-Bretagne puvait quitter l'UE, ça serait bien au contraire !<br /> <br /> <br /> La Brande-Bretagne est le cheval de Troie des USA (et de la langue anglaise) dans l'Europe, ce n'est pas pour rien que De Gaulle avait toujours refusé de les laisser entrer. Avec la G-B l'Europe<br /> ne pouvait âs être une force indépendante c'est sûr. Et leur réseau echelon dont ils sont partie prenante et espionnent leurs partenaires !<br />
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