De nombreux pays refusent d'accepter les sanctions de l'Occident contre l'Iran
Le gouvernement japonais vient d'annoncer, officiellement, son refus d'accepter l'application des sanctions que l'Occident propose contre la RII.
Le ministre français des Affaires étrangères, qui a rencontré son homologue japonais, à Tokyo, avait essayé, pourtant, de convaincre le Japon de rejoindre les Etats-Unis et leurs alliés européens, pour imposer de nouvelles sanctions anti-iraniennes. Mais le ministre japonais des Affaires étrangères a rejeté cette demande et a mis l'accent sur la reprise des négociations nucléaires entre la RII et les 5+1. Le Japon importe 10% de son pétrole d'Iran, et les autorités japonaises s'inquiètent de l'instabilité du marché mondial de l'énergie, au cas où l'Occident imposerait leur embargo, sur le secteur pétrolier de la RII. Il est à noter que la Chine, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, a annoncé son opposition à l'intensification des sanctions anti-iraniennes, en marge de la réunion du Conseil de sécurité, à New York. Le ministre sud-coréen de l'Economie vient d'annoncer, récemment, que les sanctions contre le secteur pétrolier de la RII pourraient fragiliser l'économie mondiale. Par ailleurs, le président pakistanais a déclaré qu'Islamabad ne voulait absolument pas réduire le taux de ses échanges économiques et commerciaux avec la RII. Dans le même temps, l'Inde, qui est le plus grand importateur de pétrole iranien, a annoncé qu'elle ne céderait pas aux pressions des Etats-Unis et de leurs alliés occidentaux, pour boycotter le pétrole iranien. Et, enfin, le vice-ministre russe des Affaires étrangères a mis en garde contre les conséquences négatives des sanctions contre le secteur de l'énergie de la RII, tandis que la Turquie a annoncé, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, qu'Ankara n'avait absolument pas l'intension de rejoindre les rangs des pays qui tentent d'augmenter les pressions économiques contre la RII.
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