Défier la marche du fascisme
Publié par Marc Lafontan
Ces mots obsédants ont été écrits par Sebastian Haffner dans son mémoire de 1930 alors qu'il est un jeune avocat à Berlin qui expérimente de première main la prise de pouvoir par les nazis.
Les circonstances économiques auxquels les Allemands furent sujets semblent être une description sinistrement pertinente de ce que nous expérimentons aujourd'hui. L'histoire semble se répéter elle-même alors que nous sommes actuellement soumis aux répétitives mesures fiscales d'urgence et l'imposition de « mesures d'austérité » jusqu'à en avoir la nausée. Si vous écoutez attentivement le langage émotionnel et fataliste des politiciens « désespérés », vous entendrez un écho pas si faible, du tristement célèbre chancelier du troisième Reich.
A travers les agents du gouvernement que sont les médias, on nous assène « que nous devons faire des sacrifices » où alors que le monde et tout ce qu'il contient, va imploser et disparaitre en agonisant dans une mort douloureuse. Les nouveaux « décrets d'urgence » établis aujourd'hui semblent tous nécessaires vu qu'ils sont annoncés avec le style « c'est notre unique radeau de survie ». Les nouvelles législations ou les amendements nous sont vendus comme des garanties de la sécurité générale, de la responsabilité fiscale ou de la stabilité financière mais, la vérité, c'est que l'implication en termes de restrictions de liberté de quelques mots ambigus soigneusement choisis sur un manuscrit législatif, sont seulement vraiment compris quand il est vraiment trop tard comme l'explique soigneusement Haffner.