Entretien avec François Asselineau, candidat UPR à l’élection présidentielle de 2012
« Pourquoi le système pousse-t-il tellement en avant Mme Le Pen, tout en feignant d’en être horrifié ? »
Derrières des discours bien policés, huilés, rédigés, relus, corrigés par leurs équipes de campagne, les principaux candidats à l’élection présidentielle y vont de leurs petites anicroches, tentent de s’opposer sur des détails tout en promettant à leurs chers concitoyens des jours meilleurs. « Il y aura du travail pour tous, j’emprisonnerai à la Bastille les méchants financiers qui nous plongent dans le crise, vous pourrez enfin aller au restaurant en famille et partir à Palavas les flots… » Derrière des promesses auxquelles quelques utopistes se forcent encore à croire, galvanisés par des meetings cautionnés par divers people et happy few, on cherche, sans trop y croire, une réelle mesure capable de nous laisser entrevoir des jours meilleurs, au détour de programmes luxuriants sur la forme et vides sur le fond. De toute cette parade nuptiale quinquennale destinée à séduire des électeurs qui fuient leur devoir de citoyen, une seule question demeure. Le chef de l’état a t-il encore le pouvoir d’agir dans son appartement hexagonal au cœur de cet immeuble à 27 ? Selon François Asselineau, candidat UPR à l’élection présidentielle, la réponse est clairement non ! Sortir de l’Union européenne, de l’euro, de l’OTAN, voilà ce que prône inlassablement cet homme, dont l’expérience au cœur des rouages de l’État a ouvert les yeux sur le fait que, la politique, telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui par les grands partis, ne répond plus du tout aux attentes des Français. Rencontre !