Grèce : le nouveau gouvernement n'est pas au bout de ses peines
Le parti de M. Papandréou, le PASOK, détient en effet 155 voix sur 300 à la Vouli. C'est d'ailleurs le nombre de votes recueillis en faveur du nouveau gouvernement hier soir.
Avec ce vote, une première étape indispensable est franchie mais les obstacles sur la route de la rémission sont encore nombreux.
Le prochain défi du premier ministre et de son gouvernement sera de faire voter, à nouveau par le Parlement, le plan de rigueur de 28,4Mds € à horizon 2015. Or la contestation est telle, et ce plan est si drastique, que les jeux sont loin d'être faits.
Il se pourrait bien que certains députés cèdent devant le mécontentement de la rue.
La contestation populaire sera d’ailleurs l’un des éléments clés à suivre dans les jours à venir en Grèce. Des manifestations monstres pourraient affaiblir de nouveau le gouvernement.
Le vote est prévu la semaine prochaine et permettrait de débloquer la tranche d’aide de 12Mds € de l’Union Européenne et du FMI. Toutefois, la part du FMI est conditionnée à la mise au point par l’Europe d’un plan de financement des besoins de la Grèce pour les prochaines années. La situation reste donc complexe.
D'ailleurs, les opérateurs ne s'y trompent pas. Les taux n'ont pratiquement pas bougé à l'annonce de cette nouvelle. Et il n'y a pas eu de soulagement non plus sur le marché des devises. Malgré la confiance accordée au gouvernement grec, l’euro ne s’emballe pas ce matin...
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