Iran : Khamenei accuse les É-U d'appuyer le terrorisme
TÉHÉRAN, Iran - Les États-Unis soutiennent le terrorisme en menant des attaques de drones qui ont tué de nombreux civils en Afghanistan et au Pakistan, a lancé le guide suprême de l'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei.
Un pays dont les forces militaires sont responsables de telles actions ne peut faire la leçon aux autres nations sur les moyens à employer afin de combattre le terrorisme, a indiqué l'ayatollah Ali Khamenei dans un discours prononcé dans le cadre d'une conférence internationale sur le terrorisme qui s'est ouverte samedi à Téhéran.
Cette déclaration illustre bien les divergences fondamentales qui existent entre les États-Unis et l'Iran en ce qui a trait à la notion de «terroriste» et celle de «combattant de la liberté».
D'un côté, les gouvernements occidentaux qualifient les groupes de combattants palestiniens de terroristes, et de l'autre, ils refusent de condamner les attaques perpétrées par Israël contre les civils d'actes terroristes, a plaidé Ali Khamenei .
Le leader iranien a affirmé que les militants palestiniens et les membres du Hezbollah libanais se battent afin de récupérer des territoires occupés.
L'Iran soutient qu'elle a elle-même été victime d'un acte de terrorisme perpétré par les Américains. En 1988, un avion de passagers iranien a été abattu par le navire de combat USS Vincennes. Les 290 personnes qui prenaient place à bord de l'appareil ont été tuées. Le département de la Défense des États-Unis avait dit, à l'époque, que l'équipage du navire avait faussement cru que l'avion était un appareil hostile, une explication que l'Iran rejette.
Peu après son discours, l'ayatollah Ali Khamenei a reçu le président afghan, Hamid Karzaï. Il l'a mis en garde face aux velléités des Américains. Ces derniers caressent, d'après l'ayatollah, le projet de s'installer au pays de façon permanente.
Un pays dont les forces militaires sont responsables de telles actions ne peut faire la leçon aux autres nations sur les moyens à employer afin de combattre le terrorisme, a indiqué l'ayatollah Ali Khamenei dans un discours prononcé dans le cadre d'une conférence internationale sur le terrorisme qui s'est ouverte samedi à Téhéran.
Cette déclaration illustre bien les divergences fondamentales qui existent entre les États-Unis et l'Iran en ce qui a trait à la notion de «terroriste» et celle de «combattant de la liberté».
D'un côté, les gouvernements occidentaux qualifient les groupes de combattants palestiniens de terroristes, et de l'autre, ils refusent de condamner les attaques perpétrées par Israël contre les civils d'actes terroristes, a plaidé Ali Khamenei .
Le leader iranien a affirmé que les militants palestiniens et les membres du Hezbollah libanais se battent afin de récupérer des territoires occupés.
L'Iran soutient qu'elle a elle-même été victime d'un acte de terrorisme perpétré par les Américains. En 1988, un avion de passagers iranien a été abattu par le navire de combat USS Vincennes. Les 290 personnes qui prenaient place à bord de l'appareil ont été tuées. Le département de la Défense des États-Unis avait dit, à l'époque, que l'équipage du navire avait faussement cru que l'avion était un appareil hostile, une explication que l'Iran rejette.
Peu après son discours, l'ayatollah Ali Khamenei a reçu le président afghan, Hamid Karzaï. Il l'a mis en garde face aux velléités des Américains. Ces derniers caressent, d'après l'ayatollah, le projet de s'installer au pays de façon permanente.
Courriel
«Les Américains veulent installer des bases permanentes en Afghanistan. C'est dangereux. Tant et aussi longtemps que des troupes américaines seront stationnées en Afghanistan, il n'y aura pas de véritable sécurité», aurait dit Ali Khamenei selon la télévision nationale.
