« L'Afghanistan est sur la bonne voie », selon Anders Fogh Rasmussen
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Les "Farces armées" afghanes, selon le magazine Time
http://secretdefense.blogs.
04/06/2010
L'hebdomadaire américain Time Magazine publie cette semaine un article à la fois très critique et très informé sur l'Armée nationale afghane (ANA). Un ton qui change de ce que l'on peut entendre auprès des sources militaires françaises, dont le discours rappelle celui des Soviétiques, tendance Commissaire politique pré-Gorbatchev, parlant de leurs camarades afghans...
Sous le titre Armed Farces, Time décrit une réalité plus prosaïque. Attention, c'est du brutal ! Former une armée nationale ? "C'est presque mission impossible. Neuf recrues sur dix ne savent pas lire le manuel d'emploi de leur fusil ou conduire une voiture, selon des formateurs de l'Otan. Le corps des officiers est fracturé par les rivalités: les vétérans de l'ère soviétique vs les anciens rebelles moudjahidines qu'ils combattaient dans les années 80, Tadjikds vs Ouzbeks, Hazaras ou Pachtounes. Les commandants volent régulièrement les soldes de leurs hommes. Les soldats rackettent les civils aux check-points et revendent au bazar , et parfois aux Talibans, les bottes, couvertures et armes fournies par les Américains. Sans surprise, les Afghans s'enfuient quand ils voient l'armée arriver. Les recrues désertent après leur première permission, alors qu'un quart de ceux qui restent sont sous l'emprise du haschish ou de l'héroïne, selon une enquête interne de l'ANA. Un officier letton de l'Otan raconte que trois officiers afghans se sont tirés des balles dans le pied pour être évacués lorsqu'ils ont appris que leur bataillon allait être réengagé".
En avril 2010, les effectifs de l'ANA étaient de 119.400 hommes, alors que l'objectif de l'Alliance est d'atteindre 171.600 en octobre 2011. L'homme responsable de cette montée en puissance est le général américain William Caldwell. Pour y arriver, il a déjà été décidé de raccourcir la durée de formation de base des soldats afghans, qui passe de dix à huit semaines (contre quatorze pour un militaire américain). Les soldes des militaires afghans ont été augmentées : elles sont aujourd'hui de 165 dollars par mois, plus une prime de combat de 45 dollars. Un revenu attractif qui se traduit par une augmentation du recrutement et une baisse des désertions (entre 20 et 25%).
Le coût de la mise en place de cette ANA s'élève déjà à 26 milliards de dollars ! Et la somme augmente d'un milliard tous les mois... Sans compter le coût de l'entrainement, Time assure que le simple entretien (soldes, habillement, nourriture...) revient à six milliards de dollars par an. L'impôt sur le revenu rapporte à peine un milliard au gouvernement de Kaboul...
L'armée ne parvient pas à recruter chez les Pachtounes du sud : "3% de ses effectifs, se lamentent les officiers de l'Otan". Lors du reportage de Time, sur 125 hommes d'une compagnie, seuls deux étaient des Pachtounes du sud.
L'ambition de constituer une armée de 172.000 était-elle crédible ? Certains militaires alliés interrogés par Time en doutent. Le débat oppose deux écoles : privilégier la quantité ou la qualité ? Les bataillons commandos donnent satisfaction : ils se battent bien, sont mieux payés (300 dollars) et les désertions sont très rares (2%). De son côté, le théoricien de la contre-insurrection John Nagl estime qu'il faudrait un militaire ou policier pour cinquante habitants, si l'on veut obtenir un résultat sur le terrain. Soit près de 600.000 hommes !
Enfin, Time décrit les violentes querelles qui opposent le ministre de la Défense Abdul Rahim Wardak et le chef d'état-major de l'armée Bismillah Khan et que l'actuelle ouverture de Karzaï vers les insurgés pourrait renforcer.
Reprenant les propos anonymes de plusieurs responsables de la coaltion, l'hebdomadaire américain estime que l'armée afghane pourrait "s'effondrer comme un chateau de cartes".
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Le 1er juin, le secrétaire général de l’OTAN, M. Anders Fogh Rasmussen, a pris la parole à la session de printemps de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, qui se tenait à Riga (Lettonie). Il a parlé de l'importance de la mission de l'Alliance en Afghanistan et de l'orientation stratégique à long terme de celle-ci.
Extraits
«[...] Je veux, en particulier, de parler avec vous de la priorité actuelle de l'Otan, l'Afghanistan, et comment vous pouvez aider à faire de notre engagement un succès.[...]
«[...] Je veux, en particulier, de parler avec vous de la priorité actuelle de l'Otan, l'Afghanistan, et comment vous pouvez aider à faire de notre engagement un succès.[...]
Neuf ans ont passé depuis que les premières forces internationales ont été déployées en Afghanistan. Et il n'est pas surprenant qu'il y ait des doutes au sujet de cette mission aujourd'hui. Au fur et à mesure que nous nous éloignons du 9 / 11, de plus en plus de gens se demandent si notre sécurité est vraiment touché par ce qui se passe en Afghanistan. Ils se demandent si le prix que nous payons en vaut la peine. Et ils se demandent si ce combat peut réellement être gagné.
Je comprends très bien ces questions. Mais comme la plupart des gens dans cette salle, je suis un homme politique. Je crois fermement qu'il est de notre responsabilité, en tant que politiciens, de diriger. Pour expliquer à nos populations ce que nous devons faire ensemble.
Et sur cette opération, mon avis est très clair. Cette mission doit réussir. Elle peut réussir. Et si nous sommes résolus, elle va réussir.
Elle doit réussir parce que l'Afghanistan est toujours en première ligne dans la lutte contre le terrorisme international. Il y a moins dix ans, l'Afghanistan était le camp d'entraînement des terroristes internationaux de plus d'une douzaine de pays. Quand les talibans ont été renversés, ils ont perdu ce havre de paix. Mais ils se battent maintenant pour le récupérer.
Est-ce important? Permettez-moi de vous poser cette question: combien de personnes auraient trouvé la mort il y a quelques semaines à Times Square si la voiture piégée avait explosé? [Eh? on a déjà quitté l'Afghanistan?? RM] Combien de citoyens de combien de pays à travers le monde en auraient été victimes? Nous avons tous eu beaucoup de chance que cette bombe n'ait pas explosé£. Mais il ne faudrait pas être aveugle sur ce que cela signifiait.
Le fait est que si nous quittions prématurément l'Afghanistan, les Talibans seraient de retour. Et avec eux Al-Qaïda. Le terrorisme se propagerait à travers l'Asie centrale et en Europe. L'instabilité se propagerait au Pakistan voisin [Ce Pakistan si stable actuellement-RM]. - le Pakistan qui possède l'arme nucléaire - et à l'ensemble de la région Et nous serions une fois de plus face à des attaques dans nos aéroports, dans nos métros et dans nos rues. C'est un coût que nous ne pouvons tout simplement nous permettre.
L'autre côté de la médaille, c'est ce à quoi ressemblera à l'Afghanistan, si nous maintenons le cap, et terminons le travail que nous avons commencé. Le terrorisme ne trouverait plus de havre, plus d'abri sûr, et plus d'inspiration en Afghanistan. Les Afghans - y compris les femmes et les filles - auraient plus de liberté politique, plus d'éducation et de meilleurs soins de santé que jamais auparavant. Et l'Afghanistan deviendrait un symbole puissant de la région, et au-delà, que le changement est possible. [Et tout le monde pourra enfin reprendre ses cutters et liquides explosifs - tel le dentifrice- en voyageant en avion. L'émotion nous étreint - RM]
Certains d'entre vous sont peut-être en train de se dire : Jolie vision, Secrétaire général. Mais nous avons vu les titres des journaux ces dernières semaines, des attaques des talibans sur nos troupes et nos bases. Est-ce que le succès est possible? Est-ce qu'on peut y arriver ?
Ma réponse est simple: oui. Cette mission peut réussir. Malgré la diffusion continue de mauvaises nouvelles, il y a des progrès réels accomplis vers la rencontre du véritable objectif de notre mission.
Cet objectif est politique. Changer les fondements politiques dans les principaux domaines stratégiques de l'Afghanistan. Marginaliser les éléments les plus extrêmes. Isoler du reste de la population ces terroristes qui ne déposeront jamais les armes. Renforcer le gouvernement élu. Cela donnera aux citoyens une vie meilleure.
Notre stratégie pour atteindre cet objectif est actuellement déployée dans le centre de Helmand Central et à Kandahar. C'est le coeur du pays Taliban. Ils savent que s'ils perdent le soutien là-bas, ils le perdent là où cela les frappe le plus. Alors, ils se défendent - minant les routes pendant la nuit et terrorisant la population locale. Voilà pourquoi cela va lentement.
Mais cela va dans la bonne direction. Pour la première fois, les dirigeants politiques locaux se réunissent pour choisir librement leur propre avenir. 3000 enfants, parmis lesquels de nombreuses filles, sont maintenant dans les écoles nouvellement construites. Les marchés sont en plein essor. Et les gens ont de plus en plus confiance pour sortir et voyager sur les routes.
Cela prendra plusieurs mois avant que nous ne sachions si ce progrès est irréversible. Cela dépendra pour beaucoup de savoir si le gouvernement afghan pourra s'acquitter de ses responsabilités envers son propre peuple, et nous les aidons à le faire. Mais les premiers signes sont que notre stratégie peut marcher, et qu'elle marche.
Ceci m'amène à mon dernier point: si nous gardons le cap, nous aqllons réussir. La feuille de route politique à venir est déjà claire. [...]
Les choses bougent, et dans la bonne direction. C'est pourquoi ce n'est pas le moment de vaciller. Ce n'est pas le moment de donner aux Taliban l'idée fausse que nous pouvons être chassés. C'est le temps d'envoyer un signal clair - que nous resterons aussi longtemps qu'il le faudra pour terminer le travail.
Le récent déploiement de troupes envoie ce signal. Nous avons maintenant les forces combattantes dont nos commandants besoin. Mais il nous manque encore quelques centaines de formateurs. Et j'en appelle à vous tous pour, de retour dans vos capitales, voir ce que vous pouvez faire pour combler cette lacune.
C'est très simple. Le plus tôt nous former les forces afghanes [les farces armées afghanes...], le plus vite ils pourront prendre l'initiative. Nous avons besoin d'investir un peu plus maintenant, afin que nous puissions, dans un proche avenir, commencer à faire moins. [...]»
Original et intégral sur http://www.nato.int/cps/en/ natolive/opinions_63981.htm
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Le domino afghan
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/5ed263de-7018-11df-8ead-49801438e0a8/Le_domino_afghan
Le Temps, 5 juin
Richard Werly
http://www.letemps.ch/Page/
Le Temps, 5 juin
Richard Werly
L’OTAN et le Pentagone redoutent le départ des soldats néerlandais envisagé pour le moi d’août prochain
L’OTAN, comme le Pentagone, espère encore un revirement de La Haye. Difficile, en effet, pour l’Alliance atlantique de voir les 1950 soldats néerlandais déployés en Afghanistan depuis août 2006 préparer pour de bon leurs bagages à partir du 1er août prochain. D’abord, parce que ce contingent est depuis des mois l’un des plus exposés, et l’un des plus engagés au combat, au côté des Américains dans la province méridionale pachtoune d’Uruzgan. Ensuite, parce que le refus des Pays-Bas de prolonger cette mission jusqu’en 2011 est assuré de relancer, au sein de l’Union européenne, le débat sur la nature et l’issue du conflit afghan.
La décision, dans tous les cas, sera politiquement lourde et symbolique, comme en témoigne la décision des travaillistes de rompre sur ce sujet, en février dernier, leur coalition avec l’alliance chrétienne-démocrate. Et pas seulement vis-à-vis de l’OTAN. Une partie de la colère aux Pays-Bas est dirigée contre les autres pays européens, comme l’Italie, l’Espagne ou la Belgique, accusés de se tenir éloignés des combats en Afghanistan. Plus d’une vingtaine de soldats néerlandais y ont été tués en cinq ans.
A l’exception du premier ministre sortant Jan-Peter Balkenende, proche de Washington, la plupart des dirigeants politiques néerlandais refusent une poursuite de l’aventure afghane. Le leader populiste Geert Wilders a par exemple, lui, toujours plaidé pour un retrait.
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Par Europe1.fr, 12 Juin 2010
Le Premier ministre polonais Donald Tusk a assuré samedi vouloir discuter, au sommet de l'Otan en novembre à Lisbonne, de sa stratégie de sortie d'Afghanistan où un soldat polonais vient d'être tué. "La Pologne tentera de poser cette question de façon très ferme au cours de la rencontre à Lisbonne avec d'autres alliés de l'Otan afin d'élaborer ensemble aussi rapidement et de façon aussi précise que possible un plan destiné à achever cette intervention", a-t-il indiqué.
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Reuters, 12 juin
Le nouveau Premier ministre conservateur David Cameron a déclaré vendredi que les forces britanniques étaient en Afghanistan pour préserver la sécurité de la Grande-Bretagne et non pour y bâtir une quelconque "démocratie modèle".
A l'occasion de sa première visite au contingent britannique depuis son arrivée à la tête du gouvernement le mois dernier, David Cameron a souligné devant quelque 400 soldats réunis au Camp Bastion, dans le sud du pays, qu'ils étaient là avant tout pour répondre à la menace représentée par Al Qaïda.
"Nous ne sommes pas ici pour bâtir la démocratie parfaite. Nous ne sommes pas ici pour bâtir une quelconque société modèle. Nous sommes ici pour aider les Afghans à prendre le contrôle de leur sécurité afin que nous puissions rentrer à la maison", a dit le Premier ministre, qui a quitté l'Afghanistan vendredi en fin de journée.
Dans son discours, David Cameron a repris les thèmes qui avaient alimenté ses critiques de campagne contre l'attitude de son prédécesseur travailliste Gordon Brown: manque d'explication sur les véritables raisons de la mission britannique en Afghanistan, manque de soutien matériel aux troupes.
Il s'est aussi nettement démarqué du discours travailliste basé sur la mission démocratique des Britanniques auprès des Afghans et sur l'aide à apporter aux jeunes filles afghanes pour qu'elles puissent accéder à l'éducation et au savoir.
"Je peux résumer cette mission en deux mots: il s'agit de sécurité nationale, de notre sécurité nationale en Grande-Bretagne", a-t-il dit.
"Nous n'avons pas d'idées utopiques au sujet de la nature de cette mission. Dès que nous en aurons fini avec la formation de ces troupes de sécurité afghanes, nous pourrons rentrer à la maison la tête haute", a ajouté David Cameron.
HOURRAS
Si les soldats de la coalition quittaient aujourd'hui l'Afghanistan, les camps d'entraînement d'Al Qaïda réapparaîtraient dans le pays, car les Afghans ne sont pas encore prêts à assurer leur sécurité, a-t-il affirmé.
Il s'est engagé à fournir aux 9.500 soldats du contingent britannique - le deuxième après celui des Etats-Unis - l'équipement dont ils ont besoin, notamment en matière de protection contre les bombes artisanales déposées par les insurgés sur le bord des routes.
Il a provoqué également les hourras des soldats en annonçant que l'indemnité journalière de mission serait doublée pour atteindre environ 29 livres (34 euros).
Jeudi, David Cameron avait exclu l'envoi de renforts en Afghanistan, tout en estimant que les soldats britanniques ne devraient pas rester "un jour de plus" que nécessaire.
La Grande-Bretagne a perdu près de 300 hommes en près de neuf ans d'une guerre contre les taliban toujours plus impopulaire auprès de ses compatriotes qui exigent, selon lui, des progrès durant les six derniers mois de l'année en cours, qu'il a qualifiée de "vitale".
Le coût croissant du conflit inquiète le gouvernement de Cameron, qui cherche désespérément les moyens de réduire les dépenses publiques pour endiguer un déficit budgétaire croissant et a entamé une réévaluation minutieuse de l'effort de guerre en Afghanistan.
Les effectifs des forces de l'Otan en Afghanistan doivent en principe atteindre un "pic" de 150.000 hommes à la mi-2011, avant de décroître progressivement.
Mais les taliban, qui ont tué 18 membres de la coalition cette semaine seulement, semblent aujourd'hui plus actifs que jamais depuis 2001, jetant un doute sur la possibilité d'un désengagement en douceur des forces internationales.
Marc Delteil, Pascal Liétout et Eric Faye pour le service français
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Samedi 12 juin 2010
La démission surprise de deux responsables-clefs du gouvernement afghan, le 6 juin, est survenue quelques minutes seulement après que le président Hamid Karzaï eut évoqué devant eux la possibilité que les Américains soient responsables de l’attentat perpétré le 2 juin contre la conférence de paix qui a préconisé, à l’instigation de Karazaï, le dialogue avec les talibans.
Jouissant d’une réputation d’intégrité et de professionnalisme auprès de la communauté internationale, Hanif Atmar, ministre de l’Intérieur, et Amrullah Saleh, chef des services de renseignement, venaient de présenter au président afghan ce qu’ils considéraient être les preuves irréfutables de l’implication des talibans. Selon cet article http://www.nytimes.com/2010/06/12/world/asia/12karzai.html publié aujourd’hui à la une du New York Times, la réaction de Karzaï à ces informations – une indifférence dédaigneuse – prouve qu’il ne croit plus aux chances de succès des Américains et de l’OTAN en Afghanistan. Il miserait désormais sur le Pakistan pour mettre fin à l’insurrection.
Commentaire d'un lecteur
Il y’a une question que je me pose.
Comment se fait il que Karzai…objet de fabrication US en arrive a douter et a accuser les US d’agir sous couvert taliban???
L’homme qu’on ne saurait qualifier d’idiot …(sinon il serait déja ad patres) doit avec un vécu qui lui permet de savoir que toutes les opérations talibanes… ne sont pas vraiment talibanes… ou peut être aussi que les talibans louent aussi leurs services…
Un exemple, on a souvent accusé les forces de l’OTAN de payer les talibans pour ne pas les attaquer..cela étant un fait établi, il est loisible de penser qu’on puisse aussi les payer pour attaquer certaines cibles…
Une anecdote, un représentant de l’OLP racontait qu’un jour il se trouvait en mission a Peshawar (genre représentation lors d’évènements locaux), notre monsieur se fait accoster par un gars se disant responsable des Lashkar e tiba (groupe Kashmiri en lutte contre New Delhi)
Après les salamalek d’usage..le gars du tiba propose a notre brave Palestinien leurs services pour frapper les intérêts US ou Israéliens partout dans le monde.
Le responsable Palestinien le remercie en lui disant que la politique a changé , et le remercie de sa sollicitude… mais voila notre homme qui l’informe que contre paiement.. il serait capable de lui organiser un bon attentat partout dans le monde.
Comment se fait il que Karzai…objet de fabrication US en arrive a douter et a accuser les US d’agir sous couvert taliban???
L’homme qu’on ne saurait qualifier d’idiot …(sinon il serait déja ad patres) doit avec un vécu qui lui permet de savoir que toutes les opérations talibanes… ne sont pas vraiment talibanes… ou peut être aussi que les talibans louent aussi leurs services…
Un exemple, on a souvent accusé les forces de l’OTAN de payer les talibans pour ne pas les attaquer..cela étant un fait établi, il est loisible de penser qu’on puisse aussi les payer pour attaquer certaines cibles…
Une anecdote, un représentant de l’OLP racontait qu’un jour il se trouvait en mission a Peshawar (genre représentation lors d’évènements locaux), notre monsieur se fait accoster par un gars se disant responsable des Lashkar e tiba (groupe Kashmiri en lutte contre New Delhi)
Après les salamalek d’usage..le gars du tiba propose a notre brave Palestinien leurs services pour frapper les intérêts US ou Israéliens partout dans le monde.
Le responsable Palestinien le remercie en lui disant que la politique a changé , et le remercie de sa sollicitude… mais voila notre homme qui l’informe que contre paiement.. il serait capable de lui organiser un bon attentat partout dans le monde.
En bref, moralité de l’histoire, ces groupes sont aussi poreux et perméables a l’infiltration qu’il est possible de l’être…
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