L’OMS évalue la radioactivité relâchée après Fukushima (inversement proportionnel au H1N1)

Publié le par Charlotte sceptix

Dans un rapport publié le 23 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) tente une première évaluation des taux de radioactivité relâchés près de la centrale nucléaire et dans tout le Japon. Il servira de base à une étude de l’impact de la catastrophe sur la santé.

Région de Fukushima, limite de la zone contaminée.

(DORIAN MALOVIC)

Région de Fukushima, limite de la zone contaminée.


Avant de pouvoir évaluer les risques pour la santé de l’accident nucléaire de Fukushima, le 12 mars 2011, l’ Organisation mondiale de la santé (OMS) mène un gros travail d’enquête, destiné « à estimer les doses radioactives relâchées par la centrale nucléaire de Fukushima sur les populations ».  

  Un premier rapport vient d’être publié mercredi 23 mai, à partir d’une étude lancée en septembre dernier par un groupe d’experts réunis par l’OMS. Même si les responsables de l’OMS soulignent qu’il s’agit d’un rapport intermédiaire, qui demandera encore d’être affiné, il établit que les doses radioactives émises autour de la centrale, dans la préfecture de Fukushima et au-delà au Japon, demeurent inférieures au niveau « critique » admis par la communauté scientifique internationale. 

Les conclusions du rapport insistent toutefois sur la nécessité d’approfondir encore les études et les relevés des données. Notamment en ce qui concerne la nourriture, qui semble avoir été exposée de manière prolongée et consommée par la population de la préfecture de Fukushima. Ainsi, « dans la préfecture de Fukushima, les doses radioactives entrent dans une fourchette allant de 1 à 10 millisieverts (mSv), sauf dans deux localités où le taux estimé oscille entre 10 et 50 mSv » , révèle le rapport.  Dans les préfectures voisines de Fukushima, les taux sont de 0,1 à 10 mSv et dans toutes les autres préfectures du Japon les doses vont de 0,1 à 1 mSv. Le rapport souligne que les « références internationales généralement admises en cas d’exposition à la radioactivité sont de 10 mSv ».  

Le groupe d’experts indépendants ayant travaillé sur cette étude considère qu’avec les informations disponibles à ce jour, « les estimations sont solides ».  Face à une telle catastrophe, les experts de l’OMS se veulent prudents dans leurs conclusions, mais considèrent qu’ils ont pris toutes les précautions scientifiques (mode de calcul, prise en compte de l’évacuation progressive de certaines populations proches de la centrale et d’autres plus rapides, intégration des phénomènes météorologiques au lendemain de la catastrophe), afin de donner une estimation la plus équilibrée possible.

A partir de ces données pourront être évalués les risques réels de ces expositions radioactives sur la santé de la population japonaise. Un nouveau rapport de l’OMS sera publié sur le sujet à la fin de l’été.

Dorian MALOVIC

 

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"En somme tout va bien. Pas de soucis à se faire pour le réacteur numéro 3 qui semble prêt à s'effondrer, libérant dans l'air le fruit de la fusion de son coeur. Ou pour le réacteur numéro 4 avec sa piscine située en hauteur remplie de barres de combustible qui vont péter à tout vent si jamais un séisme trop fort fait se vider la piscine alors même qu'il n'y a pas moyen de venir récupérer et isoler ces barres de combustibles avant 2015. Tout baigne."

OlivierW

 

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