La plus grande somme de bonheurs possible, une Patrie

Publié le par sceptix

vendredi 24 décembre 2010
par Jean-Yves CREVEL

Une cabane au bord d’une rivière, et une femme qui m’aime beaucoup, qui me fasse le café le matin. Bon, avec les petits-enfants, les enfants, au bord d’une rivière on regarde passer l’eau et attendre le jour final pour rendre des comptes à Dieu.

Et c’est tout. Je ne veux pas un centime, rien de tout ça, rien... Par contre ce que je veux c’est contribuer, d’une façon ou d’une autre, à laisser à nos enfants, à nos petits-enfants, eux, qui sont fils de nous tous, une Patrie.

Qu’ils ne vivent pas ce que nous vivons et ce que nous avons vécu. Comme l’a dit Bolivar : qu’ils puissent vivre toutes et tous avec la plus grande somme de bonheurs possible.

La plus grande somme de bonheurs possible.

Telle est la conclusion d’un discours de Hugo Chavez visant à expliquer pourquoi il devait nationaliser la banque du Venezuela. Le contraste avec notre classe politique est effrayant. Eux nous expliquent qu’il n’y pas d’autre voie possible que la démolition du pays, que la soumission aux institutions supranationales illégitimes et aux banquiers faillis. Puis, au fil des jours, nous découvrons leurs relations incestueuses avec leurs corrupteurs et leur goût immodéré pour le fric, le fric, le fric.

Il y a une profonde relation de causalité entre l’immoralité des dirigeants et les malheurs du pays soumis à une politique néfaste et délibérément destructrice. La solution à la crise n’est pas technique : rien ne sera résolu sans reconstruire une république qui fasse naturellement émerger les hommes politiques qui n’entendent que servir la Patrie et non se servir. Mais quelle révolution !



Publié dans Amérique Latine

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