Le contenu des accords de Copenhage est effrayant

Publié le par sceptix


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lundi 2 novembre 2009 par Archétype

(Source : traduction d’un article du Wall Street Journal)

Accords de Copenhague ? Les plans des Nations Unies pour un nouveau "gouvernement" sont effrayants.

Par JANET Albrechtsen

Nous ne pouvons qu’espérer que les dirigeants du monde ne feront rien de plus que de profiter d’une agréable promenade à bicyclette, dans les rues charmantes de Copenhague, en décembre. Car s’ils parviennent à un accord fondé sur le projet de texte actuel du traité sur le climat, le monde aura quelques mauvaises surprises. Projet de texte vous dites ? Si vous n’en n’avez pas entendu parler, c’est parce qu’aucun de nos leaders politiques, par ailleurs bavards, n’ont pris la peine de nous dire ce que les rédacteurs ont déjà concocté pour nos dirigeants. Et ce n’est pas mieux dans les médias.

Lord Christopher Monckton, l’ancien conseiller de Margaret Thatcher, a donné une conférence à Bethel University - St. Paul, Minnesota, ce mois-ci, ce qui a fait des émules. Pour la première fois, le public a entendu parler des 181 pages, datées du 15 septembre, qui composent l’Organisation des Nations Unies pour la Convention-cadre sur les changements climatiques, un brouillon de ce qui pourrait être signé en décembre.

Jusqu’à présent, il y a eu plus d’un million de visites sur sa vidéo YouTube. Cela mérite des millions d’autres, parce que Lord Monckton prévient que l’objectif du projet de traité de Copenhague est de mettre en place un gouvernement « transnational », à l’échelle du monde, ce qui n’a jamais existé auparavant.

« L’organisation pour le nouvel arrangement institutionnel en vertu de la Convention », qui commence à la page 18, contient des dispositions pour un gouvernement. L’objectif est de créer un nouvel organisme, qui n’est pas encore nommé, afin que l’ONU puisse intervenir directement dans les domaines financier, économique, fiscal, les affaires environnementales, de toutes les nations qui signent le traité de Copenhague.

La raison de la prise de pouvoir est assez claire : La clause, qui suit l’alinéa compliqué du projet de traité, impose aux pays développés de payer une dette « d’adaptation », aux pays en développement, pour soutenir prétendument l’atténuation du changement climatique. L’alinéa 33, page 39, affirme qu ’ « en 2020, la taille des flux financiers pour soutenir l’adaptation des pays en voie de développement, doit être [au moins de 67 milliards de dollars] ou [de l’ordre de 70 milliards de dollars à 140 milliards de dollars, par année]."

Comment les pays développés, complètements assommés, vont pouvoir fournir ce flux de capitaux vers les pays en voie de développement ? Le projet de texte définit les différentes options, notamment l’option 7 sur la page 135, qui prévoit "un prélèvement [global] de 2 % sur les transactions des marchés [monétaires] financiers internationaux, à l’annexe I de la Convention." Annexe 1 , les pays concernés sont les pays industrialisés, qui comprennent, entre autres, les États-Unis, l’Australie, la Grande-Bretagne et le Canada.

Pour en être sûr, les pays vont signer des traités internationaux, cédant leurs pouvoirs à un organisme de l’ONU, chargés de l’exécution des obligations conventionnelles. Mais la particularité, est que ce traité semble avoir été l’objet de tentatives, inhabituelles, afin de cacher son contenu alambiqué. En dehors de la difficulté d’essayer de déchiffrer le verbiage de l’ONU, il y a beaucoup de projets de clauses décrites comme des "alternatives" et des "options", qui devraient soulever l’ire des pays libres et démocratiques soucieux de préserver leur souveraineté.

Lord Monckton, a pris conscience des pouvoirs extraordinaires, dont pouvait être investi ce nouveau gouvernement mondial, quand un ami, sur un obscur site Web de l’ONU, a découvert à travers plusieurs niveaux de liens hypertexte, un document qui n’est même pas appelé « projet de "traité" ». Au lieu de cela, il était qualifié de « Note de Secrétariat".

Interviewé par le radiodiffuseur Alan Jones, à la radio de Sydney, lundi, Lord Monckton a dit « c’est la première fois que je vois un traité transnational, se référant à un nouvel organisme, destiné à être mis en place en vertu de ce traité comme un « gouvernement ». Mais ce sont les pouvoirs qui vont être donnée à ce gouvernement, non élus, qui sont si effrayants. " Il a ajouté : « L’ambition même de ce nouveau gouvernement mondial, est tout simplement énorme, et ce dès le début, avant même qu’il ne soi crédité de pouvoirs, comme cela se fait toujours."

Les critiques sont tombées sur Lord Monckton, au sujet de son langage direct. Il a certainement été vigoureux. Dans son exposé, du projet de traité de Copenhague, à Saint-Paul, il a averti les Américains que « dans les prochaines semaines, sauf si vous l’arrêtez, votre président va vendre votre liberté, votre démocratie et votre prospérité pour toujours." Pourtant, ses critiques ne s’attaquent pas vraiment à la substance de ce traité.

Posez-vous cette question : Étant donné que nos dirigeants politiques passent des centaines d’heures à parler de changement climatique et de la nécessité d’un consensus mondial à Copenhague, pourquoi aucun d’entre eux n’ont parlé ouvertement des objectifs du traité de ce projet de traité, sur le réchauffement ? Après tout, les signataires du traité final seront liés pour les années à venir. Que cachent-ils exactement ? Merci à Lord Monckton, nous avons maintenant connaissance de leurs plans.

Janos Pasztor, directeur du Secrétariat général sur les changements climatiques, a déclaré lundi à des journalistes, à New York, que le Congrès américain n’était pas prêt de faire passer quoique-ce soit sur le changement climatique, un traité sur le climat mondial et le réchauffement est désormais une issue peu probable à Copenhague. Espérons qu’il a raison. Et merci, l’Amérique.

Mme Albrechtsen est chroniqueuse pour l’Australian.

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