Le nouveau siège de l'OTAN à Bruxelles va coûter à la France la modique somme de 93 millions d'euros

Publié le par sceptix

OTAN

Un contrat pérénisant la présence de l'OTAN à Bruxelles

BELGA- la Libre Be

Mis en ligne le 25/06/2010

Le ministre de la Défense, Pieter De Crem, a signé vendredi après-midi le contrat de près de 460 millions d'euros attribuant au consortium belgo-néerlandais BAM Alliance la construction du nouveau siège de l'OTAN à Bruxelles, qui va pérenniser la présence de l'Alliance atlantique en Belgique et conclure une saga entamée en 1999.
Une telle signature était possible "même en affaires courantes", a-t-il affirmé lors d'une brève cérémonie organisée à la va-vite à l'Ecole royale militaire (ERM) à Bruxelles.La pose de la première pierre de ce projet pharaonique est prévue "en septembre", a ajouté M. De Crem, qui agissait "au nom et pour le compte de l'OTAN".

Les travaux devraient durer jusqu'à l'automne 2015, sur le site de l'ancien quartier Roi Albert 1er (QRA), face au siège actuel, de l'autre côté du boulevard Léopold III.M. De Crem (CD&V) avait été autorisé en matinée par le gouvernement à signer ce contrat, même si la révélation du nom du vainqueur de l'appel d'offres dès vendredi matin par le journal économique 'De Tijd' risque d'entraîner des recours des cinq autres soumissionnaires au Conseil d'Etat.

L'OTAN et le gouvernement belge avaient signé le 8 décembre 2004 un accord par lequel la Belgique s'engage à assurer le management de la construction de ce nouveau siège, qui doit abriter les 4.500 personnes employées par l'Alliance et certaines de ses agences. Le financement est assuré par les 28 pays membres, mais une "réserve" existe pour faire face à d'éventuels nouveaux élargissements de l'OTAN, a assuré vendredi un spécialiste du dossier, le lieutenant-colonel Lieven Vanheste.

La Défense pilote dès lors au profit de l'OTAN la construction du nouveau siège, destiné à remplacer l'actuel, construit à la hâte en 1967, après que le président français, général Charles de Gaulle, eut décidé de se retirer de la structure militaire intégrée de l'Alliance atlantique.

Le coût de 460 millions d'euros couvre la construction du nouveau siège avec un "équipement de base" (eau, électricité, etc). Il faudra y ajouter deux autres contrats séparés, d'un montant total d'une quarantaine de millions d'euros, pour la protection électronique et pour l'équipement audio-visuel."C'est 28% en-dessous de l'estimation", qui était voici deux ans de 650 millions, a-t-on souligné à la Défense.

Le nouveau siège sera érigé sur un terrain d'environ 40 hectares - soit l'ex-QRA mis à disposition par la Défense belge - et offrira aux 4.500 employés de l'OTAN et ses pays membres une surface brute utilisable de 250.000 m2, dont environ 120.000 m2 de bureaux. A côté du bâtiment principal où seront situés les bureaux, un centre de conférences, des facilités pour la presse et des facilités de restauration, il y aura un centre du personnel ainsi qu'un bâtiment technique hébergeant la production d'énergie, des magasins et des ateliers.

Lors de la conception des bâtiments, une attention particulière a été donnée à la sécurité, la flexibilité, la construction durable, la fonctionnalité et la maîtrise des coûts, a assuré la Défense.

La décision de construire le nouveau quartier général de l'Alliance atlantique à Bruxelles remonte à 1999 et a été confirmée à de multiples reprises depuis lors. La Belgique a offert le terrain tandis que l'organisation prend en charge le coût des bâtiments. Mais ce n'est qu'en 2002 que la décision a été prise de l'installer sur le site du QRA, condamné à fermer ses portes lors d'une énième restructuration de l'armée.Comme elle s'y est engagée précédemment, la Défense tiendra les riverains informés de l'évolution du projet.

Les travaux de construction d'un tunnel sur le boulevard Léopold III (alias A201, l'autoroute semi-urbaine qui relie Bruxelles à son aéroport international), face à la future entrée de l'OTAN, viennent pour leur part de débuter et devraient durer trois ans, selon le lieutenant-colonel Vanheste.

 

 

 

La place de la France dans l’OTAN


Membre fondateur de l’Alliance atlantique, la France est l’un des contributeurs essentiels de l’OTAN :

- depuis la fin de la guerre froide, la France est de manière constante l’un des premiers contributeurs en troupes dans les opérations de l’OTAN, avec un haut niveau de qualité et disponibilité de nos forces :

  • Kosovo : 1600 hommes, 3ème contributeur, commandement de la KFOR de septembre 2007 à septembre 2008 ;
  • Afghanistan (FIAS) : près de 3000 hommes, 4ème contributeur.

- en termes budgétaires, la France est l’un des bailleurs de fonds les plus importants de l’OTAN. Pour le budget des opérations, l’envoi de troupes étant à la charge des nations, la France supporte une part majeure de l’effort allié ; notre pays est aussi le 5ème contributeur aux budgets ordinaires (budget civil - 13,75 % - 26 ME ; budget militaire - 12,87 % -105 ME ; nouveau siège : 93 ME).

- au plan politique, la France a été, dans les années 1990, l’un des promoteurs du pilier européen au sein de l’Alliance, dont il reste notamment aujourd’hui les accords dits de Berlin plus ; la France a aussi été à l’origine de la création de la relation OTAN-Russie.

- la France prend une part active à tous les aspects du processus de modernisation militaire de l’OTAN lancé lors du Sommet de Prague (Force de réaction rapide [NRF] et rationalisation des structures de commandement).


Le Président de la République a lancé, dès le début de son mandat, un double mouvement de relance de l’Europe de la défense et de rénovation des relations de la France avec l’OTAN. Ces deux volets sont liés dès l’origine.

L’objectif est de renforcer l’Europe de la défense et renforcer l’OTAN. Avec une Europe plus forte, l’Alliance, où les Européens prendront toutes leurs responsabilités, sera elle aussi plus forte et plus crédible.

La présidence française de l’UE a permis de donner une impulsion majeure à la politique européenne de sécurité et de défense, en démontrant la capacité opérationnelle de l’UE (Géorgie, lutte contre la piraterie) et en lançant une dynamique de renforcement des capacités européennes.

Sur cette base, la mise en œuvre de la double démarche définie par le Président de la République se poursuit.

Questions-réponses sur l’OTAN


Date de mise à jour : février 2009.

Source : Ministère des affaires étrangères

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J
<br /> <br /> Pas de soucis,on supprime la sauterie du 14 juillet..<br /> <br /> <br /> Il en faut du fric pour nous pulveriser des saloperies avec les chemtrails aussi...Il faut que les moutons dorment et soient malades..A quand le reveil de nos militaires...Armée du peuple pas des<br /> banquiers..<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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