Les dégueulis d'une pute
Kadhafi a choisi son destin
La fin de Kadhafi est un grand jour pour le peuple libyen et tous ses amis dans le monde. Elle sonne la fin d’un calvaire long de 42 ans, suivis de six mois d’une guerre de libération terriblement coûteuse en drames et en vies humaines. La nuit libyenne est finie.
Les libérateurs de Benghazi, les défenseurs de Misrata, les rebelles du Djebel Nafoussa, les vainqueurs de Tripoli et de Syrte, peuvent enfin déposer les armes et reconstruire leur pays pillé et dévasté par le tyran déchu et sa clique. Je suis de ceux qui, naturellement, auraient préféré voir cet homme répondre de ses crimes devant la cour pénale internationale.
J’aurais souhaité, comme l’immense majorité des Libyens, que lumière soit faite sur tous les disparus, les torturés, les pendus, les fusillés en masse, de ces décennies de cauchemar. Mais cet homme, qui a rejeté toutes les offres de reddition que lui offraient le Conseil National de Transition non moins que la communauté internationale, a choisi son destin.
Il appartient maintenant aux Libyens eux-mêmes de déterminer souverainement leur avenir démocratique. Ils ont mené un combat le plus souvent exemplaire. Puissent-ils être fidèles à l’esprit qui les a portés tout au long de cette insurrection de la liberté.