Les deux visions de la société de demain

Publié le par sceptix


Le nouvel ordre mondial qui n’est au fond que l’ancien ordre capitaliste amélioré a des visées que l’on commence à percevoir.

En effet, dans ce nouveau monde qui s’ouvre sous la direction du guide universel Obama et de ses adjoints, Harper, Merkel, Sarkozy, Brown, il va falloir que les citoyens soient performants et méritants s’ils veulent vivre un tant soit peu convenablement. Il va surtout falloir qu’ils prouvent leur utilité au capitalisme. Ceux qui s’adapteront pourront vivre décemment et avoir un revenu leur permettant d’élever une famille.

Les autres verront de plus en plus l’aide gouvernementale ainsi que les programmes sociaux être réduits et auront de la difficulté à vivre décemment et encore davantage à élever une famille. Le but visé par le nouvel ordre mondial est de mettre l’accent sur l’utilité d’un individu à la société capitaliste. Les mesures anticipées devraient favoriser une sorte de darwinisme social permettant de parfaire cette société de l’utilitaire.

Cette vision de la société va complètement à l’encontre de celle préconisée par les groupes de défense des droits de l’homme et de défense des droits sociaux. Ces derniers groupes sont marginalisés dans la société moderne et on cherche à réduire leur visibilité.

Le pouvoir étant présentement entre les mains des tenants du nouvel ordre mondial capitaliste, il sera difficile pour ceux qui souhaitent voir s’appliquer la déclaration universelle des droits de l’homme exigeant pour tous un revenu suffisant pour une vie décente peu importe l’utilité ou l’inutilité de l’individu, il sera difficile donc pour ces gens d’orienter la marche future de l’humanité dans cette direction.


De : Narcisse
Bellaciao
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R
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Combien coûte un riche , de 100 à 1000 pauvres en France , et de 1000 à 100 000 pauvres, voir plus, dans les pays pauvres<br /> <br /> <br /> <br /> A qui rapportent les reformes ? Ils ont beau arborer les substantifs de « Républicains / démocratiques » les gouvernements acquis au libéralisme dépense une énergie sans<br /> compter pour faire main basse sur nos acquis, privatisant à tour de bras tout ce qui génère du profit. La « substantifique moelle » du capitalisme financier. Comme on s’y<br /> attendait déjà, la manne libérale de ce gouvernement n’est pas et ne sera jamais au rendez-vous de la citoyenneté républicaine. Les élections ont servi de mystification de la promesse. Le<br /> consensus « populiste » de la classe libérale avec Sarkozy c’est avant tout un chèque en blanc pour permettre à cet apprenti sorcier de jouer les prolongations, dans la grande<br /> entreprise de démolition sociale. La démocratie nous file entre les doigts. Que nous reste-t-il de la République ? Trois slogans sur les frontons de nos hôtels de villes :<br /> Liberté, Egalité, Fraternité, trois préceptes orphelins de réalité et de sens, il y a aussi la « Marseillaise » flamboyante dans son archaïsme traditionnel, et le drapeau<br /> tricolore bien compromis dans nos guerres coloniales, ce sont là les derniers oripeaux des illusions qui continuent a doper l’opinion. Les travailleurs, les chômeurs ,et les précaires<br /> contrairement aux patrons qui usurpent l’économie et le pouvoir politique , sont les héritiers de la révolution, des droits de l’Homme et de la république sociale, nous aspirons tous à<br /> sortir de ce monde de damnés. Et voilà qu’aujourd’hui s’installe la crainte de perdre ce que nous n’avons déjà plus, qu’adviendra-t-il de nous si nous « acceptons » toujours un<br /> peu plus de contrôle , de notre naissance à notre mort. Toujours plus de mutuelles et d’assurances jusqu’à gâcher les plaisirs de nos sens , nos goûts nos couleurs, les bruits les odeurs,<br /> l’ivresse de la paresse ?<br /> <br /> <br /> Une république où le bien commun primerait sur l’intérêt particulier.<br /> <br /> <br /> Ce que nous savons déjà, mais peut être oublié c’est d’unir nos convictions d’appartenance à un milieu social à une classe , à son sens critique, son l’histoire, ses cultures et à ses<br /> traditions de lutte. Arrêtons et abolissons ce cirque de réformes qui transforme nos acquis en pur perte pour nous et pour eux en pur profit. Une autre France un autre monde est possible à<br /> condition d’étendre le « tous ensemble » des solidarités constructives, dans une configuration qui rassemblerait toutes les forces qui se positionneraient sur une politique de<br /> gauche* à aspiration philosophique anti-raciste, révolutionnaire, humaniste, écologiste, libertaires, communistes, socialistes anti-libéraux pour une société sociale à crédo égalitaire où<br /> toutes les minorités culturelles, ethniques, politiques, les personnes qui en ont marre de s’en laisser compter d’avantage, marre de dire amen à tout, essayerai de faire contrairement à<br /> d’habitude et pour une fois le choix prioritaire et l’ urgence d’une société où les riches ne coûteront plus le prix de nos galères.<br /> <br /> <br /> luis lera<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> Comment ne pas être d'accord Roland, merci pour ce texte.<br /> <br /> <br />