Les gendarmes "invités" à perdre du poids
" La chasse aux gros est ouverte "
Un trait d'humour pour ouvrir cette réflexion sur un problème touchant de plein fouet un nombre conséquent de sous-officiers de la Gendarmerie Nationale lors des VSA de 2009 (notamment en Région Rhône-Alpes).
Cette année, il semblerait qu'une application stricte des textes ait été « décidée » par des autorités médicales militaires. De nombreux sous-officiers ont été « invités » à perdre du poids dans un délai allant de 3 à 6 mois afin de revenir dans le cadre militaire d'aptitude médicale, entre d'autres termes pour avoir un IMC inférieur ou égal à 30.
Mal vécue par certains militaires, cette « annonce » a souvent été faite de manière abrupte (pour ne pas dire brutale). Les « consultations » ont été comparées à des « contrôles techniques », avec le sentiment d'une focalisation sur un seul « indicateur d'aptitude physique »...
Si le problème doit être soulevé - car le surpoids et l'obésité peuvent, à terme, menacer la santé de l'intéressé – la manière de faire est plus que contestable. En effet, aucun des personnels n'est reparti du centre médical avec une posologie visant à perdre le poids en sus « montré du doigt ».
Cette annonce abrupte et soudaine, dont l'impact est subi de manière très différente suivant les individus, peut amplifier un mal-être déjà installé dans la vie du concerné, peut aggraver un état dépressif ou grever son quotidien en ajoutant aux différentes charges inhérentes à notre profession des sentiments « d'insécurité » ou de culpabilité face à une pathologie qui est difficile à gérer.
Cette radicalisation étant devenue un problème, il semble essentiel d'aborder ce sujet au regard des différents textes y faisant référence.
DEFINITION DE L'IMC
Tableau en vigueur...
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