Les « rejetons » du groupe Bilderberg : Trilatérale et WEF

Publié le par sceptix

Article placé le 10 mai 2010, par Mecanopolis

Avant de revenir en détail sur la crise grecque et ses implications pour tous les pays de la zone Euro, il était important de terminer ce bref tour d’horizon* des “clubs de l’élite mondiale”, avec la Commission trilatérale et le World Economic Forum.

cfr

En 1973, les membres du groupe Bilderberg instituent une commission trilatérale, qui se décrit elle même comme le rassemblement de “personnes de marque” venues d’Europe, d’Amérique du Nord et du Japon. Outre l’intégration de l’élite politique et économique japonaise, cette commission a également pour but de créer une structure plus formelle et efficace que la nébuleuse “Bilderberg”. La Commission trilatérale s’entoure de moins de mystère que son modèle, mais promeut tout autant le “Washington Consensus” – idéologie selon laquelle une économie de marché mondiale et sans barrières d’aucune sorte constitue le seul modèle viable pour toutes les nations du monde. Il est admis, à la Commission trilatérale, que les États-Unis sont davantage prêts à jouer le jeu de la mondialisation que les autres parties en présence. C’est au “capitalisme familial” (et non, par exemple, aux investissements et spéculations sur devises) que l’on reproche les malheurs actuels des pays asiatiques. De la même manière, les systèmes européens de sécurité sociale sont considérés comme des boulets entravant la compétitivité.Tout aussi logiquement, leur rencontre de 2009 aboutit à la recommandation suivante :“L’Europe doit devenir plus compétitive en déréglementant les marchés du travail et en refondant ses systèmes de protection sociale dispendieux”.(1)

 

Source et suite >> Mécanopolis

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R
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « Peut-être vivons-nous sous le règne d’une économie d’escroquerie. Notre époque a placé en tête de ses valeurs le culte de l’entreprise, la progression des courbes<br /> et des pourcentages : symboles sacrés qui permettent de tout exiger, de tout justifier, y compris l’appauvrissement d’un très grand nombre. Dans ce monde accroché à ses graphiques, le<br /> dynamisme économique peut se traduire par la détresse de ceux qui perdent leur travail, voient fondre leurs revenus et leurs avantages sociaux afin de garantir la « bonne santé des<br /> entreprises ». Transformé en service d’assistance aux plus démunis, le vieil État « social-démocrate » doit lui-même procéder à la réforme de ses administrations, en y insufflant<br /> l’esprit de concurrence et la notion de rentabilité. Les hommes d’affaires vont chercher plus loin une main-d’œuvre servile et meilleure marché ; et si les gens osent se plaindre de ce<br /> qu’ils perdent on les accuse d’égoïsme  face à des peuples encore plus pauvre , dont il faut partager la précarité. Pour le reste, l’agitation frénétique de l’économie constitue<br /> le but qui autorise tous les traitements, tant que les chiffres progressent et que les escrocs ne se font pas pincer. »<br /> <br /> <br /> (Benoît Duteurtre)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> oui une économie d'escroquerie, chaque jour, et dans l'actualité et dans la vie quotidienne, et dans les biographies de<br /> ces gens, et dans les dossiers sur les sessous qui se dévoilent, on s'en apperçoit de plus en plus, ça devient de plus en plus omniprésent et<br /> évident.<br /> <br /> <br /> <br />
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