Marche Populaire des Indignés Le 15M prend les "chemins" après avoir pris les "places" et les "quartiers"

Publié le par Charlotte sceptix

  • bernat
  • ven, 07/22/2011 - 16:06
  • Commission Communication
  • Mouvement 15M

    Juillet 2011


    Marche Populaire des Indignés

    Le 15M prend les "chemins" après avoir pris les "places" et les "quartiers"

     

    Une grande marche vers Madrid composée de cinq colonnes qui sont parties de tous les points cardinaux du pays, après avoir marché pendant 30 jours, ils arriveront à Madrid le 23 juillet.

    Des groupes d'activistes du 15M ont commencé la Marche Populaire des Indignés (MPI) en marchant depuis le 19 juin (19J) avec l'objectif de faire connaître directement leurs propositions, leurs assemblées et leurs expériences. Ils sont en train de réaliser cet objectif en parcourant des centaines de villages en marche marathoniennes pendant un mois.

    Ils parcourent parfois plus de 30 kms par jour, et en moyenne 22 kms.

    5 routes recouvrant tout le pays

    La MPI a commencé sur la route Est, sortant de Valence le 19 juin dernier avec une trentaine d'activistes indignés. Dans les jours qui ont suivi, les autres marches ont commencé : celle du Nord-est en provenance de Catalogne, celle du Nord depuis Navarra et le Pays de Vasco, celle du Sud depuis Cadiz, celle du Nord-est depuis différentes villes de Galice et les Asturies. La distance à parcourir pour chaque marche varie de 450 à 700 kms. On a calculé que toutes les marches principales et secondaires représentent plus de 5000 kms à parcourir sur les routes du pays.

    Assemblées dans tous les villages

    En arrivant dans les villages, des assemblées sont réalisées avec les habitants du lieu pour échanger les expériences, recueillir les nécessités et resserrer les liens pour continuer d'amplifier ce grand mouvement qui est en train de s'éveiller. Un modèle d'"Assemblée du Chemin" a été confectionné pour faciliter l'apprentissage de cette forme si caractéristique d'organisation et de communication avec un grand nombre de personnes. Il est prévu d'organiser des assemblées de plus de 100 personnes. Sur le parcours on va recueillir des images, des idées, des écrits, des chansons, des expériences et des amis, beaucoup d'amis.

    Quel est le sens de la MPI et quelles conséquences peut-elle avoir ?

    La MPI peut servir à consolider la relation entre les assemblées créées ou élargies à la base du 15M (dans les quartiers et les villages), en plus de mesurer et assembler les coordinations dans une action commune. Cette Marche ne doit pas être interprétée comme une simplification de la protestation, mais comme une extension de celle-ci. Disséminer l'indignation et le débat dans des assemblées, apprendre d'autres expériences collectives de résistances et de lutte, nous connecter, créer des réseaux.

    Si le 23 juillet il en résulte une mobilisation avec plus de soutien que celle du 19 juin, le processus du 15M pourra être lancé à l'intérieur du pays et contaminer ou inspirer d'autres pays, notamment autour de la Méditerranée et là où on vit des situations similaires. Qui malheureusement sont nombreuses. Sa particularité forme la @spanishrevolution avec ce style où se mettent d'accord les membres d'une assemblée, avec méthode, avec l'action permanente, avec pacifisme et non violence, sans leader, avec des fonctions tournantes, etc. Cette combinaison, avec beaucoup de travail appliqué, avec une touche d'inspiration, a donné une efficacité et une simplicité facilement imitable, exportable et reproductible, pour ceux qui sont dans la fréquence et la syntonie, dans cette "nouvelle sensibilité".

    Au contraire le phénomène reste incompréhensible, insaisissable, incalculable, pour ceux qui regardent avec la vielle mentalité des valeurs caduques. Certains cherchent où est l'argent qui bouge tout ça, ou quel est le parti, le groupe ou le leader dans l'ombre de qui se bougent ces jeunes. Ils sont en train de prendre conscience de leur existence, de leur capacité, de leurs possibilités et ils ont perdu la peur du pouvoir parce qu'ils ont découvert que dans leurs mains, ils détiennent le futur, qu'ils peuvent et doivent le construire. Ils se dévoilent, quittent le voile qui ne leur laisse pas voir cette possibilité, ce voile qui les accuse de vagues de violence, de désintérêts, qui les traitent d'enfants gâtés, de drogués, d'alcooliques, etc.

    Si le 15M passe l'examen de juillet avec les Marches sur Madrid, il sera en condition d'aborder d'autres défis plus amples, face aux élections générales et pourquoi pas, inspirer des mobilisations conjointes au niveau européen.

    Comment communiquer avec les marcheurs.

    Chaque marche va avoir son compte twitter, par exemple @rutanoroeste. Sur le blog de la MPI on trouve toutes les informations générales de chacune des marches http://marchapopularindignada.wordpress.com/

    Comment participer ?

    Tu peux t'ajouter et marcher sur un tronçon, pendant deux jours, une semaine ou tout le parcours. Tu choisis. Pour t'inscrire et avoir des informations, visite le blog http://marchapopularindignada.wordpress.com/formulario/ Tu peux aussi participer en aidant deux ou trois jours le week-end ou dans la semaine, en allant avec une voiture, avec un vélo, pour collaborer aux taches d'infrastructures et de logistique de ceux qui marchent.

    Qui sont les indignés ?

    Dans leur manifeste, rédigé à la Puerta del Sol de Madrid suite à la manifestation du 15 mai, ils se définissent ainsi :

    Nous sommes des personnes qui sont venues librement et volontairement, et qui, suite à la manifestation, avons décidé de nous réunir pour continuer de revendiquer la dignité et la conscience politique et sociale.

    Nous ne représentons aucun parti, ni association.

    Nous somme unis par une volonté de changement.

    Nous sommes ici par dignité et par solidarité avec ceux qui ne peuvent pas être ici.

    Nous sommes ici parce que nous souhaitons une société nouvelle qui donne priorité à la vie sur les intérêts économiques et politiques. Nous plaidons pour un changement dans la société et dans la conscience sociale.

    Nous soutenons les « compagnons » qui ont été arrêtés après la manifestation et nous demandons leur libération sans charge.

    Nous voulons tout, nous le voulons maintenant, si tu es d'accord avec nous, REJOINS-NOUS !

    Ceux qui ont initiés et qui sont au cœur du mouvement 15-M sont en majorité des jeunes de 20 à 30 ans. Universitaires et bien préparés, ils parlent anglais et ils ont grandi en utilisant les outils informatiques. Ils sont habitués à manipuler et à transmettre l'information et à communiquer par internet. Ils sont intelligents et ont un sens critique. Ils voyagent de par le monde à leur guise. Ils sont sûrs d'eux, créatifs et joyeux et n'ont pas l'habitude de l'échec.

    Ce sont quelques-unes des caractéristiques qui définissent comme un gant le profil moyen des indignés et que les sociologues définissent plus amplement comme la « Génération Y » dont font partie les jeunes nés entre 1980 et 1990. Mais eux-mêmes esquivent les étiquettes sociologiques et préfèrent se définir par leur diversité, leur individualité, leur détermination et par dessus tout, leur non-appartenance au carcan étroit d'une quelconque catégorisation.

    Ces jeunes considèrent comme acquis, parce qu'ils ont été éduqués comme cela, que tous les hommes naissent libres et égaux, qu'ils ont le droit à un logement et à un travail digne, à une société juste et à un monde d'opportunités égales.

    Pourtant, au revers de la médaille, ils ont grandi et étudié en voyant avec préoccupation comment se rétrécissait de plus en plus leur futur, et quand arrive leur tour d'intégrer le marché du travail, ils constatent que les convictions avec lesquelles ils ont grandi ne sont qu'un conte, comme quand on dit à l'enfant déjà grand que le Père Noël n'existe pas. Et ils se sentent trahis, parce qu'ils ont été trahis.

    La génération de leurs parents et celle de leurs grands-parents se rendent compte à travers eux qu'elles ont travaillé pour un système qui a dilapidé leur effort, avec des gouvernements qui ont eu une gestion désastreuse de leur travail et ont hypothéqué le futur de leurs enfants. Et elles aussi se sentent trahies, parce qu'elles ont été trahies.

    Ces jeunes veulent vivre dans un monde libre en sentant qu'ils sont autre chose qu'un rouage de plus dans l'engrenage écrasant d'un quelconque marché. Ils peuvent sacrifier une carrière qu'aujourd'hui nous considérerions brillante pour avoir le privilège de disposer de leur temps comme ils le veulent. Ils sont habitués à choisir et à exiger. Ils font de grands efforts en étudiant et en se formant et ils veulent les appliquer à quelque chose qui a du sens et qui vaille la peine. Leur vie ne sera pas une contribution plus ou moins réussie au fonctionnement d'un quelconque marché. Ils n'organiseront pas leur vie au service de leur travail, sinon leur travail au service de la vie qu'ils souhaitent vivre.

    Pour cela, ce système ne leur sert pas et ils veulent le changer.

    Ainsi donc, les indignés sont les jeunes qui ont initié le mouvement et provoqué les mobilisations qui parcourent l'Espagne depuis mai, mais aussi leurs parents et leurs grands-parents, qui se sont unis à eux poussés par leur enthousiasme et leurs demandes. Ce sont les exclus du marché du travail, les employés au salaire de misère, ceux dont le futur est fermé et, enfin, tous ceux qui croient qu'un monde meilleur est non seulement possible, mais inévitable.

    Ils tirent leur nom d'un petit livre du français, Stéphane Hessel, « Indignés », qui s'est converti en un énorme succès en mettant en évidence le recul des droits humains et civils de notre société, et la tromperie des pouvoirs politiques et financiers de nous avoir conduit à ce recul.

    POUR QUOI ils se rebellent ?

    Fondamentalement, parce qu'ils croient qu'il est possible de changer les choses et qu'ils sont sûrs de pouvoir l'obtenir.

    La situation de crise mondiale chaque fois plus aiguë a mis en évidence l'échec d'un modèle que jusqu'alors très peu de personnes remettaient en question en occident, et a aussi levé le masque des responsables de la crise. Aujourd'hui il devient très difficile de nous convaincre que nous souffrons d'une espèce de catastrophe naturelle inévitable favorisée par le mauvais fonctionnement des marchés, parce que nous avons chaque fois plus d'informations sur les visages, les noms et les méthodes de ceux qui prennent les décisions qui guident ces marchés. Cela a été démontré en 2008, quand l'économie nord-américaine a ouvert la crise avec le scandale des hypothèques « sub-prime » : une gigantesque escroquerie au niveau planétaire dans laquelle étaient impliquées des milliers de banques dans le monde entier. Comme réaction en chaine, la connaissance de la façon d'opérer des institutions financières dans ce scandale a levé le voile qui couvrait le fonctionnement des marchés financiers internationaux. La méfiance s'est répandue et finalement il a été mis en évidence que nous étions constamment extorqués par les banques et les agents financiers, qui sont attentivement protégés par ceux qui nous gouvernent (ce n'est pas pour rien qu'ils leur payent leurs écœurantes campagnes électorales).

    Les INDIGNÉS savent que le système social et économique qui s'est consolidé dans les dernières décennies est injuste et inefficace, et que c'est un système global qui pour la première fois dans l'histoire s'est répandu sur toute la surface de la planète. Pour cela, à un problème global, ils cherchent des solutions globales et profondes.

    Quand le mouvement a-t-il commencé ?

    D'autres pays ont démarré il y a quelques temps leur mouvement suivant leurs propres chemins.

    Pour décrire les conditions qui ont permis à ce mouvement de germer nous allons prendre du recul dans l'espace et le temps. Ce que tout le monde connait désormais comme la « Spanish Revolution » (Révolution Espagnole), a été précédé par des mobilisations qui, bien qu'elles n'aient pas eu de continuité, constituaient des symptômes annonçant que quelque chose était en train de changer dans la conscience collective de notre société. Les imposantes manifestations contre la guerre en Irak en sont un bon exemple. La population espagnole a massivement préféré les valeurs de non-violence et de respect, aux supposés bénéfices économiques et politiques que cette guerre allait lui apporter.

    Islande

    Avec la chute de ses 3 principales banques, le pays est en faillite. Le gouvernement choisit d'assumer la dette tout en comptant sur ses concitoyens pour régler la facture. Lors d'un référendum, les islandais décident qu'ils ne payeront pas la dette contractée par les banques. Le gouvernement tombe, on organise des élections anticipées, une enquête s'ouvre pour déterminer les responsables. Des banquiers et de hautes autorités sont arrêtés et emprisonnés, certains fuient même le pays et le premier ministre est jugé pour négligence grave dans sa gestion. Afin de proposer des solutions à la crise, une assemblée est élue pour rédiger une nouvelle constitution qui tienne compte des leçons tirées. Les islandais ont pris toutes ces décisions malgré les menaces de la Communauté Européenne de ne pas les admettre en son sein. Ils ont également résisté aux pressions exercées par l'Angleterre et la Hollande, les principaux créditeurs des banques en faillite, qui sont allés jusqu'à les traiter de terroristes.

    Grèce

    Depuis des décennies les gouvernements grecs successifs maquillent leurs désastreuses gestions économiques en s'endettant auprès d'entités financières spécialisées, parmi lesquelles se trouve le FMI. Ils ont allés jusqu'à fausser leurs bilans pour réussir leur entrée dans l'Union Européenne. Lorsque la situation est devenue insoutenable car le gouvernement n'arrivait même plus à payer les intérêts de la faramineuse dette accumulée, il a été annoncé aux citoyens grecs qu'ils allaient devoir payer les conséquences de cette gestion. Par contre on ne leur précise pas qui a signé ces contrats avec de douteuses entités financières, ni dans quelles conditions, et encore moins à quoi servaient les fonds reçus. Les citoyens grecs veulent savoir quelle proportion de la dette signée par les politiciens a servi pour l'amélioration des conditions de vie du peuple, proportion qu'ils seraient prêts à assumer le cas échéant, et dans quelle mesure ces transactions n'ont bénéficié qu'aux seuls signataires des contrats. Ils exigent la création d'une commission indépendante qui étudie la gestion des contrats et qui détermine quelle part de la dette incombe au peuple et quelle part doit être assumée par ses responsables.

    Malgré leurs différences, les cas de l'Islande et de la Grèce se ressemblent par le fait que leurs « représentants du peuple » sont prêts à sauver les entités financières au prix du sacrifice de leurs concitoyens et par le fait que le peuple a dit non. Les médias ne nous ont rien dit sur l'Islande par peur de la contagion de leur exemple. Et de la Grèce ils transmettent l'idée que l'UE est en train de la sauver. En réalité, ce que l'Allemagne et ses alliés font quand ils décident de débourser des milliards d'euros à ce sauvetage, c'est de sauver les banques allemandes qui seraient en faillite si la Grèce ne payait pas.

    Moyen Orient: Tunisie et Egypte

    Désespéré par ses conditions de vie et ses maigres perspectives de futur, Mohamed Bouazizi, un vendeur de rue de Tunis met fin à sa vie en s'immolant le 17 décembre 2010. Cette flamme a brûlé dans toute l'Afrique du Nord et a eu raison en quelques jours du gouvernement de Tunisie et en quelques mois de celui d'Egypte. Les révoltes arabes se poursuivent mais sont brutalement réprimées, parfois manipulées et finalement se transforment en guerres.

    Espagne

    Parallèlement en Espagne des dizaines de petits groupes commencent à bouger sur les places et les réseaux sociaux, alertant sur la crise, sur l'attitude éhontée de nos politiciens et la fragilité de notre position. Ils invitent aussi à la mobilisation sur tout le territoire espagnol et à protester contre le mensonge et la manipulation. Les salaires des politiciens, les montants de leurs retraites et de leurs privilèges se diffusent massivement sur Internet. On commence à démasquer les agissements des gouvernements qui courent à l'aide des banques tout en sacrifiant pour cela leurs concitoyens.

    Les gens commencent à se réunir, à parler et même à danser dans les banques et les places pour protester, manifester ou tout simplement montrer leur mal-être. Finalement on convoque à une grande manifestation à Madrid pour le 15 mai à l'issue de laquelle un groupe installe un campement à Puerta del Sol pour rendre publiques ses revendications à l'occasion des élections municipales. Le campement est délogé par la force au petit matin du 17 mai et c'est ce jour-là qu'est né le mouvement du 15-M: les madrilènes se ruent en masse à la Puerta del Sol pour défier les interdictions successives de la Junte Electorale. Les jeunes campent de façon permanente et commencent à s'organiser en assemblées et commissions. L'exemple se propage dans toutes les villes d'Espagne et ne s'arrête pas. Il devient de plus en plus organisé, conscient et global. Il se développe ensuite dans les quartiers des villes espagnoles ainsi qu'à l'étranger, gagnant de plus en plus d'adeptes.

    Que demandent-ils?

    Ce mouvement ne veut pas de mesures sociales : il aspire à changer le monde. Ces jeunes veulent une planète durable et sont disposés à changer les habitudes de consommation et de gaspillage de leurs parents pour d'autres choix qui garantissent une meilleure distribution des richesses et donc plus de dignité pour tous. Ils comptent sur la participation citoyenne et sur une base sociale organisée et interconnectée pour mener à bien le changement.

    Comment?

    En appelant à la mobilisation pacifique. En renonçant à la violence et en commençant à travailler dans chaque quartier, organisés en assemblées et en groupes interconnectés au niveau de la ville, du pays et du monde.

    Quand les campeurs de Plaza del Sol commencèrent à songer à quitter la place, ils appelèrent les manifestants à se réunir en assemblées dans leurs propres quartiers en reproduisant le modèle de Plaza del Sol, sans camper, dans le but de travailler à résoudre les problèmes locaux avec leurs voisins. Simultanément se produisit une énorme réponse internationale, impulsée dans un premier temps par des étudiants espagnols qui se réunissaient face à leurs ambassades et consulats pour protester à leur tour.

    La base de cette révolution est la non-violence et le travail pour construire quelque chose de nouveau ; ce n'est pas la destruction ni la négation. Il s'agit que chacun devienne lui-même le modèle de ce qu'il veut atteindre.

    Il se peut que nous soyons en train d'assister au réveil d'une génération qui est enfin suffisamment préparée pour mener à bien le changement que nous avons tous un jour osé rêver.

    http://paris.reelledemocratie.fr/node/317

Publié dans Révolutions

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R
<br /> <br /> regardez  http://www.google.com/search?hl=fr&lr=lang_fr&tbs=lr%3Alang_1fr%2Cqdr%3Aw&q=18+septembre+La+bastille+les+indignés&oq=18+septembre+La+bastille+les+indignés&aq=f&aqi=&aql=&gs_sm=e&gs_upl=1259l2575l0l3355l2l2l0l0l0l0l395l673l2-1.1l2l0<br /> <br /> <br /> à part quelques vidéos militantes perssonne, pas un "mass media" n'en a parlé ! pourtant il s'est passé des choses graves place de la Bastille le 18 il y a trois jours<br /> <br /> <br /> c'est ça une presse ?<br /> <br /> <br /> on est dans une drole de société. Vous avez dit Libéral-Fascisme ?<br /> on se met à comprendre les dissidents du temps de l'URSS<br /> ambiance , ambiance<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> et re enfait comme je vians<br /> de le dire déjà plusieurs fois, ils sont totalement impuisants*<br /> <br /> <br /> http://www.cyberpresse.ca/international/europe/201107/23/01-4420374-mobilisation-en-espagne-les-indignes-contre-les-huissiers.php<br /> <br /> <br /> 60 mobilisations pour 300.000 familles dans la merde, et enfait avec la mobilisation policière massive leur manif n'a rien empêché, ils se sont fait plaisir pour la galerie et se remonter le<br /> moral c'est tout.<br /> <br /> <br /> ça n'est pas comme ça qu'ils feront une révolution.<br /> <br /> <br /> <br />
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