Mario Monti : Goldman Sachs, Trilatérale et Bilderberg (la totale)
A quelques jours de démissionner, le Président du conseil italien a adressé un message très chaleureux à son remplaçant pressenti. Mais la Ligue du Nord, allié indispensable, s'est montrée moins enthousiaste.
Mario Monti selon Wikipédia
En 1994, il est nommé à la Commission européenne avec une autre compatriote, Emma Bonino, par le premier gouvernement Berlusconi. En qualité de commissaire européen à partir de 1995, il est responsable pour les secteurs « marché intérieur, services financiers et intégration financière, droits de douanes et taxes ».
Quatre ans plus tard, le gouvernement de Massimo D'Alema confirme en 1999 sa nomination au sein de la nouvelle Commission européenne sous la présidence de Romano Prodi. Il est commissaire responsable de la concurrence. A ce poste, il initia une procédure contre Microsoft et étudia la proposition de fusion entre General Electric et Honeywell en 2001 — qui fut finalement bloquée par la Commission européenne.
Le second gouvernement Berlusconi ne le confirma pas à son poste en 2004 et proposa Rocco Buttiglione à sa place. La nomination de ce dernier ayant été rejetée par le Parlement européen, le commissaire européen italien fut finalement Franco Frattini.
Mario Monti est actuellement président de l'université Bocconi de Milan et un responsable de Bruegel, un think tank européen fondé en 2005. Dès 2005 il est International Advisor pour Goldman Sachs. Depuis 2010, il est aussi Président de la section Europe à la Commission Trilatérale1. Il est également membre du comité de direction du groupe Bilderberg2.
En 2010 il a redigé le Livre blanc (Rapport Monti) intitulé Revitaliser le marché unique, commissionné par la Commission Barroso II3.
Il a declaré son soutien, en septembre 2010, à l'iniative federaliste du Groupe Spinelli au Parlement européen4, en compagnie de Jacques Delors, Daniel Cohn-Bendit, Guy Verhofstadt, Andrew Duff, Elmar Brok.