Nouvelles de Fukushima. du 1er au 5 Juin 2011
http://www.kokopelli-blog.org/?p=699
Info en continu sur KOKOPELLI, lien permanent en haut de page du panier de crabes
Pour accéder à la page présentant les nouvelles du 2 mai au 14 mai 2011: c’est ici.
Pour accéder à la page présentant les nouvelles du 15 mai au 29 mai 2011: c’est ici.
L’article de Dominique: Fukushima/2012: Contamination radioactive de la chaîne alimentaire planétaire est ici sur le blog.
- 5 juin 2011: Transcription de l’excellent interview d’Arnie Gundersen par Chris Martenson. Arnie fait le point, de manière extensive, sur l’état de la situation à Fukushima. Pour les anglophones. Il semblerait que le blog Bistro Bar soit en train de préparer la traduction de la seconde partie de ce long interview. En tout cas, Arnie Gundersen est formel quant à l’extrême danger représenté par le réacteur 4 à Fukushima. Son conseil à tous les habitants de Tokyo, si le réacteur 4 s’effondre, « courez très vite si vous le pouvez ».
- 4 juin 2011: Record de radioactivité dans l’enceinte de confinement du réacteur 1. Le niveau au 4 juin est de 250 sieverts/heure.
- 4 juin 2011: Du Tellurium 132 fut découvert le 12 mars au matin à 6 km de Fukushima. A savoir avant que TEPCO effectue une ventilation du réacteur 1 et avant l’explosion de ce même réacteur 1. Ce même tellurium fut découvert sur la côte ouest US par l’Université de Californie à Berkeley entre le 18 et le 29 mars 2011. L’Agence de Sécurité Nucléaire du Japon (NISA) était informée de ce fait puisque c’est cette découverte qui leur a permis de découvrir la montée en température dès le premier jour. Ils n’ont livré cette information que le 3 juin et se disent désolés d’avoir oublié que cet état de fait était susceptible d’intéresser le public. La capacité de nuire et de mentir de ces psychopathes est grandissime.
- 4 juin 2011: Niveau de radioactivité de l’eau contaminée. Selon les estimations du NISA au Japon, la quantité de radioactivité accumulée dans les plus de 100 000 tonnes d’eau, en attente d’écoulement dans le Pacifique, serait de 720 000 terabecquerels d’iode et de césium radioactifs. Comme cela est une estimation officielle, la réalité ne peut être que pire. Quoi qu’il en soit, ce niveau de radioactivité à lui-seul justifierait d’un niveau 7 si tant est que ce système de niveau ait encore un sens quelconque lorsque l’on prend conscience que Fukushima est potentiellement Tchernobyl X 39.
- 4 juin 2011: Vapeur radioactive au réacteur 1 de 4000 millisieverts/heure. Cette vapeur se situe dans la partie sud-est du bâtiment. Voir la vidéo.
- 4 juin 2011: Situation de l’eau contaminée à Fukushima. Fin mai, la quantité d’eau très hautement contaminée était de 105 000 tonnes à Fukushima. Ce volume est inexorablement en croissance de par l’aspersion quotidienne de centaines de tonnes d’eau pour tenter de contrôler la fusion non contrôlée des réacteurs. Le site de la centrale nucléaire vient de recevoir 10 cm de pluie lors du passage du typhon Sogden. La saison des pluies va commencer vers le 12 juin et va durer approximativement 1 mois et demi. A partir du 15 juin, si rien n’est fait pour remédier à cette situation, les réservoirs de stockage de cette eau contaminée vont déborder et s’écouler. Dans l’Océan Pacifique.
Alors que des rumeurs tenaces affirment que le puits de BP n’a jamais été colmaté dans l’Océan Atlantique, que le pétrole continue de s’écouler, que la fermeture filmée d’un puits lambda n’a été qu’une vaste opération d’enfumage et que la presse globaliste US se félicite d’avoir appris ses leçons de communication de désastre grâce à BP, ce qui est sûr et sans ambages, c’est que l’Océan Pacifique va devenir la décharge radioactive de Fukushima après avoir accueilli, pendant de très nombreuses années, des dizaines de milliers de tonnes de déchets hautement radioactifs dans des containers en béton qui s’empressaient d’éclater en éclaboussant les petits poissons.
- 4 juin 2011: Radioactivité à Fukushima. Le Gouvernement Japonais vient de concéder qu’ils ont fait une erreur de calcul (juste une?) à Namie-Machi dans la Préfecture de Fukushima. La dose de radioactivité accumulée, calculée pour cette zone pour la période du 12 mars au 11 mai n’est pas de 31 millisieverts mais bien plutôt de 61 millisieverts! Qui plus est, le 25 mai la dose accumulée arrivait à 73,9 millisieverts, à savoir une augmentation de 20 % en l’espace de deux semaines. Et pour la petite histoire, la vidéo sur Youtube d’un petit lapin blanc fraîchement né sans oreilles a été confirmée valide par la presse Japonaise. Et, comme par hasard, ce petit lapin blanc sans oreilles est né… à Namie-Machi!
- 4 juin 2011: Thé radioactif dans la Préfecture de Shizuoka. Le gouverneur de cette préfecture, Heita Kawakatsu, vient de faire volte face et a décidé de respecter les requêtes du Gouvernement Japonais quant à l’obligation d’analyser tous les thés de sa préfecture et d’éliminer de la vente tous les thés contenant plus de 500 becquerels de césium radioactif par kilogramme de feuilles. Rappelons que cette limite a été fortement relevée pour s’adapter à la situation de contamination radioactive de la chaine alimentaire. C’est la consternation dans la préfecture car de nombreux négociants ont déjà commercialisé le thé au Japon et même aux USA.
- 3 juin 2011: Les criminels nucléocrates Japonais demandent un relèvement du niveau admissible de contamination radioactive dans la nourriture. Ainsi que la Nuclear Safety Commission l’exprime par la voix de son commissaire Seiji Shiroya: « It is not desirable to use the provisional numbers as if they were set in stone. », à savoir « il n’est pas souhaitable d’utiliser les niveaux provisoires comme s’ils étaient gravés dans la pierre ». Ce qui veut dire que les niveaux provisoires de contamination radioactive de la nourriture, à savoir déjà relevés par le Gouvernement Japonais à la suite du désastre nuclaire, doivent de nouveau être relevés. Ces niveaux provisoires ont été fondés sur une dose annuelle humaine de 5 millisieverts. Rappelons que la dose admissible en France est d’1 millisievert par an et que c’est une gigantesque esbrouffe car toute dose de radioactivité est dangereuse en soi.
Les experts Japonais de cette commission nucléaire ont tout simplement et franchement affirmé que les niveaux actuels d’empoisonnement radioactif permis par le Gouvernement ne sont pas adaptés à la situation actuelle. On s’en douterait et eu égard à la vitesse de la dissémination de la contamination radioactive dans tout le Japon, les experts criminels de cette commission de sécurité nucléaire vont devoir relever les taux de contamination admissible dans la nourriture tous les deux mois!
- 2 juin 2011: Fukushima, rapport préliminaire criminel et odieux de l’AIEA. Pour ceux que le rapport préliminaire des criminels de l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique intéresse, suite à leur visite touristique de Fukushima, c’est ici. Nous nous abstiendrons de tout commentaire à la lecture de ce torchon qui n’évoque pas même la fusion des réacteurs, et qui prétend même que « To date no health effects have been reported in any person as a result of radiation exposure from the nuclear accident. », à savoir « A ce jour, aucun problème de santé humaine n’a été rapporté résultant d’une contamination radioactive induite par l’accident nucléaire ». Où sont les camisoles de force et les cordes?
- 2 juin 2011: La mafia pharmacrate au secours de la mafia nucléocrate. Le Japon va autoriser, en juillet, la vente de deux remèdes permettant de neutraliser le plutonium dans le corps humain. Quel plutonium? Il y a quelques semaines encore, le gouvernement Japonais prétendait que le plutonium retrouvé dans la zone de Fukushima n’avait aucune relation avec le désastre nucléaire mais que c’était de vieux reliquats des essais atomiques atmosphériques. La finalité de ces deux remèdes serait vraisemblablement l’élimination des produits transuraniques par chélation et ils seraient sans doute composés de Ca-DTPA (Trisodium calcium diethylenetriaminepentaacetate) ou de Zn-DTPA (Trisodium zinc diethylenetriaminepentaacetate).
- 2 mai 2011: Très extrême contamination des sols autour de Fukushima. Un groupe de volontaires Européens oeuvre au Japon à établir la vérité de la contamination radioactive des sols. A consulter.
- 1er juin 2011: En fait, combien de tonnes de combustibles usagé à Fukushima? Selon un parlementaire Japonais, ce serait 15 000 tonnes de combustible usagé qui dormiraient à Fukushima en attendant le prochain tremblement de terre. Cela fait beaucoup de plutonium tout cela! C’est sûrement une information à valider puisque nous en étions restés à un chiffre plus modeste de 2800 tonnes de combustible usagé: à savoir, précisément, 577 tonnes de combustible actif + 2800 tonnes de carburant usagé – c’est à dire, 8 fois plus de produit de fission et d’activation que l’ensemble des essais atmosphériques de fission depuis 1945 et 39 fois plus que Tchernobyl.
Est-il nécessaire de répéter: 39 fois plus dangereux que Tchernobyl.
- 1er juin 2011: Rumeurs alimentaires. Une commission du Gouvernement Japonais vient de pondre un texte prévoyant de dédommager les agriculteurs de la zone de Fukushima qui pourraient pâtir de « rumeurs néfastes » concernant la contamination radioactive de la nourriture. La commission précise cependant qu’il est « rationnel », de la part des consommateurs, de prêter attention à « ces rumeurs néfastes ». Tout cela pourrait être bien mignon si ce n’est que le nord du Japon aurait déjà dû être évacué.