Pourquoi faut-il tuer Kadhafi et au passage DSK !
(Sarkosy y a échappé de peu mais il est prudent, il demande la permission)
La décision prise par Sarkozy de procéder à une escalade militaire en Libye par l'engagement d'hélicoptères lance-missiles fait suite sans aucun doute à un ordre de ses patrons étasuniens. La France n'a nul intérêt dans cette opération de vol colonial des richesses libyennes. L'état libyen a maint fois proposé à la France de participer pleinement et aux premiers rangs au développement de ce pays pour en tirer de substantiels bénéfices.
La survie inattendue, autant politique que légale, du chef de l'état libyen pose des problèmes importants, problèmes surtout financiers qui indisposent les milieux bancaires et le FMI, leur appendice.
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Lire aussi :
Je reproduit ici une allocution de Dominique Strauss Kahn que tout français devrait lire.
«À enjeux mondiaux, solutions mondiales»
— Allocution prononcée à l’Université George Washington Par Dominique Strauss-Kahn Directeur général du Fonds monétaire international Washington, le 4 avril 2011 Texte préparé pour l’intervention
Un passage intéressant :
"L’accord de Bâle III sur la réglementation bancaire devrait améliorer quantitativement et qualitativement les fonds propres des banques. Mais il nous faut étendre la réglementation au «système bancaire virtuel». Il nous faut un contrôle plus efficace, car même la meilleure réglementation n’a de valeur que si elle est convenablement appliquée. Il nous faut de meilleurs mécanismes de restructuration pour en finir avec le syndrome maudit du «trop- gros ou trop important pour qu’on le laisse mourir — y compris au niveau crucial des établissements transfrontaliers. Nous avons besoin d’une taxe sur les activités financières pour forcer ce secteur à prendre en charge une partie des coûts sociaux de son comportement irresponsable. Globalement, je tirerais de tout cela deux grandes conclusions. La conception d’un nouvel ordre macroéconomique pour le monde d’aujourd’hui exige que la main passe — au moins dans une certaine mesure — du marché à l’État et que, d’une simplicité relative, l’on s’achemine vers relativement plus de complexité. Une nouvelle approche de l’inclusion sociale La nouvelle gouvernance mondiale doit aussi s’attacher davantage à la cohésion sociale. Ne vous méprenez pas — l’ancienne formule de mondialisation nous a beaucoup apporté et a permis d’arracher des millions de personnes à la pauvreté. Mais la médaille de la mondialisation avait un revers — celle d’un fossé vaste et grandissant entre les riches et les pauvres. Si la mondialisation des échanges est allée de pair avec une diminution des inégalités, la mondialisation financière — qui fait la une depuis quelques années — les a aggravées. La tendance a été de banaliser les inégalités, en les présentant comme un mal nécessaire dans la quête de la prospérité. Mais la crise et ses séquelles ont profondément changé nos perceptions. Le cocktail explosif d’un chômage élevé et persistant et d’une aggravation des inégalités risque de saper la cohésion sociale et la stabilité politique et, partant, de menacer la stabilité macroéconomique. Les inégalités ont sans doute été l’une des causes «cachées» de la crise."
A lire dans son intégralité