Qu'est ce qu'on attend pour faire......la même chose

Publié le par Charlotte sceptix

 

Si ceci est confirmé bien sûr, mais en attendant silence total dans les médias

Lees grecs n'en peuvent plus

1405494113.jpg La décision est prise, les grecs sortent de la zone euro. Discrètement, le président de la Grèce Alexander Papandréou l'a répété vendredi soir dernier au Luxembourg : "Mon peuple souffre, vous comprenez".La mission allemande pour retenir la Grèce a échoué. Papandréou a discrètement fait passer le message à ses compatriotes, en leur demandant de retirer leurs économies des banques. ce qui se passe effectivement. La sortie de la Grèce est une tragédie pour l'UE, l'Euro va s'effondrer, et des pays comme l'Espagne et le Portugal risquent de faire de même très rapidement. Pire, tout les prix à la consommation vont s'envoler durant l'été.

Un mouvement de panique européen rirsque de s'emparer des européens. On peut imaginer facilement le scénario d'une population européenne frappant aux banques pour réclamer leurs économies. Dans certte perspective d'écroulement de l'Euro, la France a limité cette semaine les retraits aux banques postales, y compris sur les cartes VISA. Voici une vidéo montrant l'excitation du peuple grec (formidable et digne).

Aucune grande chaine ni grand média n'en parle, c'est une honte, WikiStrike met donc en lumière une crise grecque qui durant les mois qui viennent se généralisera à l'ensemble des pays de la zone euro.

Rajoutons que les Etats-unis, dont l'inflation est à deux chiffres risquent eux aussi des troubles importants et surtout, iminents 

 

 

Syntagma Aganaktismenoi polites 5/6/11

 

 

 

Il est désormais probable que le processus de déconstruction de l’euro commencera à Athènes.Une réunion qui devait rester secrète s’est tenue au Luxembourg entre grands argentiers de l’Europe pour trouver des solutions à la situation inextricable de la Grèce, après le plan Portugais.

Une situation qui pourrit

Les déclarations de l’Allemagne il y a quelques semaines laissaient présager une telle issueEn l’absence (heureuse) d’euro-obligations, il faut trouver une solution au problème épineux posé par la Grèce. Malgré des plans d’austérité extrêmement sévère, le pays n’est parvenu qu’à réduire marginalement son déficit budgétaire en 2010 (10% du PIB environ contre 12% en 2009, contre un objectif affiché de 8%). Bref, les plans ne donnent pas les résultats escomptés.

Et cela était prévisible (même si, de manière prévisible également, la population ne se révolte pas encore contre les potions amères imposées par le FMI et l’Europe). En effet, il était évident qu’une telle austérité allait prolonger la récession de l’économie grecque, et, se faisant, diminuer les recettes fiscales et augmenter les dépenses, contrariant les plans d’austérité. Résultat, l’assainissement des finances est très lent, détériorant une situation financière qui n’en a pas besoin.

Comme l’a très bien noté Yann, avec l’euro, qui interdit les dévaluations, l’ajustement se fait par le chômage. La Grèce est rentrée dans une spirale infernale du surendettement, en partie du fait qu’elle a trop dépensé, mais aussi à cause de l’euro qui lui a offert pendant quelques années des taux d’intérêt trop bas, qui ont favorisé un comportement trop laxiste. Résultat, on se trouve dans une situation où l’enveloppe prévue il y a un an sera insuffisante pour tenir jusqu’en 2013…

Une perte de temps et d’argent

C’est bien ce que sera ce nouveau plan. Plus nous attendons, plus le problème grossit et sera difficile à résoudre. Il a un an, la dette du pays dépassait 110% du PIB. Au rythme où vont les choses, elle sera de 160% en 2013… La Grèce, qui se retrouve dans une situation proche de celle de l’Argentine en 2001, aurait besoin de deux choses : une restructuration de sa dette, trop lourde à rembourser, et une dévaluation, pour regagner en compétitivité et équilibrer ses échanges.

Car sans dévaluation, la restructuration serait insuffisante puisqu’il faut aussi que le pays équilibre son commerce pour équilibrer sa balance des paiements. Mais l’Europe refuse une telle issue car il est évident que si la Grèce sort de l’euro, la spéculation se déchainera et le processus de décomposition de la monnaie unique sera enclenché. Pire, parallèlement, devant leurs engagements ainsi que ceux de leurs banques, les Etats freinent la restructuration.

Pourtant, les taux à dix ans indiquent que les marchés anticipent in fine un abandon de 40% des créances aujourd’hui ! Seule une décision radicale permettrait peut-être de calmer la situation mais personne n’est prêt politiquement à permettre une telle restructuration, signe des vices de forme de cette construction artificielle et mal conçue. Du coup, les créances pourraient n’être qu’étaler, ce qui, encore une fois, ne fera que repousser le problème, en le faisant grossir.

J’en profite pour vous signaler une analyse dénichée par Edgar. Paul Krugman a qualifié de « folie » la hausse récente des taux de la BCE qui fait monter l’euro. Mais surtout, en pointant que l’Espagne emprunte nettement plus cher que la Grande-Bretagne alors qu’elle est moins endettée et que son déficit est beaucoup plus bas, il en conclut que faire partie de l’euro entraine une prime de risque sur les dettes du fait de l’impossibilité de dévaluer sa monnaie.

Passé un moment, le peuple ou le gouvernement de la Grèce finiront par comprendre que l’euro fait partie du problème et non de la solution. Ils en sortiront, dévalueront et restructureront leur dette. Il n’y a pas d’autres solutions. La question n’est pas de savoir si cela arrivera mais quand.

Agoravox

Grèce : le chômage galope !

Greece-crash.jpgDécidément, la journée d'aujourd'hui aura eu son lot de mauvaises nouvelles.

 

Alors que les agences de notation se donnent le mot pour mettre en garde Etats-Unis et Grande-Bretagne face à l'ampleur de leur dette respective, l'institut national grec de la statistique a annoncé mercredi que 16,2% de la population active grecque se trouvait au chômage en mars dernier.

 

Des chiffres qui montrent une hausse vertigineuse de 40% en valeur glissante annuelle. Crise de la dette et cure d'austérité budgétaire auront donc eu « raison » de l'emploi. A noter qu'il s'agit du plus haut niveau jamais atteint depuis quela Grèce a commencé à publier ses chiffres du chômage de façon mensuelle, en 2004.

 

L'Institut précise par ailleurs que le chômage s'élevait à 15,9% en février dernier et à 11,6% en mars 2010.

 

Concrètement ce sont au total 811.340 personnes qui ont déclaré rechercher un emploi en mars dernier.

 

Rappelons que la Grèce a du prendre des mesures d'austérité très strictes en contrepartie d'un prêt de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI). Mais ces dernières s'avèrent insuffisantes. Tant et si « bien » que le gouvernement se voit contraint de réduire les dépenses et augmenter les taxes.

 

A noter parallèlement que selon les derniers indicateurs publiés par Athènes, la production industrielle du pays a chuté de 11% au mois d'avril, après une baisse de 8% en mars.

 

En mars dernier, le président de l'Institut de l'emploi de la centrale du privé (Insee), Savvas Robolis, avait estimé pour sa part que le taux de chômage de la Grèce allait continuer de s'aggraver , pouvant même atteindre 22% de la population active en 2012, soit plus de 1,2 million de personnes.

 

Savvas Robolis avait par ailleurs indiqué que selon une étude universitaire grecque prenant en compte les données de l'Autorité des statistiques grecques (Ase) et celles de l'Organisme de chômage (Oaed), «le vrai taux de chômage en 2010 était de 20%» alors que l'Ase avait indiqué pour sa part que le taux de chômage 2010 avoisinait 15%.

 

Sources : AFP, Reuters

 

Pour rappel :

"Il ne s’agit pas d’aider les Grecs ! Il s’agit de sauver l’euro jusqu’au dernier Grec vivant !"

 

 

 

 

 

 

Le 5 juin 2011 sur i>Télé, l’économiste Marc de Scitivaux répond à Natacha Valla, chef économiste de Goldman Sachs, au sujet du nouveau plan de sauvetage de la Grèce, évalué entre 60 et 65 milliards d’euros d’ici à 2014, et qui mettra à contribution la zone euro, le FMI, la Grèce et les banques.

 

Selon lui, ce n’est pas les Grecs qu’on aide, mais l’euro qu’on veut sauver à tout prix : "Il ne s’agit pas d’aider les Grecs ! Il s’agit de sauver l’euro jusqu’au dernier Grec vivant !", lance-t-il devant un Jean-Marc Sylvestre médusé. La solution miracle pour sauver les Grecs serait, d’après lui, une forte dévaluation et bien sûr une sortie de l’euro.

 

Marc-de-Scitivaux-veut-croire-que-la-crise-financiere-est-d.jpg

Le pays lance de nombreuses privatisations pour se désendetter...

C’est désormais officiel, la Grèce va recevoir un second plan d’aide de la part de l’Union européenne et du FMI. En échange, le pays va devoir mettre en place de nouveau plan de réduction des déficits après plusieurs séries de coupes drastiques. Tour d’horizon des principaux biens qui risquent d’être bradés avant la fin 2011 pour désendetter rapidement la Grèce.

Les ports du Pirée et de Salonique pourraient faire partie des premières ventes. Celui du Pirée, l'un des plus importants de la Méditerranée du sud-est, a déjà été à moitié concédé au géant chinois Cosco, pour un contrat courant sur 35 ans et pesant 3,3 milliards d’euros. Cette fois, l’Etat grec pourrait privatiser entièrement les deux ports, dont il est encore actionnaire majoritaire à 75%.

Les Télécoms. L'Etat envisage de céder l'intégralité de sa participation dans les télécoms OTE, le principal opérateur téléphonique grec, à Deutsche Telekom qui en détient déjà 30%. La transaction pourrait rapporter 410,7 millions d'euros à l'Etat grec et devrait avoir lieu en juin. Mais, avant cela, de nouveaux licenciements risquent d’être demandés pour réduire les coûts de l’entreprise. «Si rien ne change, les entreprises publiques resteront invendables, ou alors à seulement 10% de leur valeur», estime l'ancien ministre des Finances Stefanos Manos, à l'origine du succès de la privatisation de la téléphonie mobile dans les années 1990.

L’électricité la Grèce veut également vendre 17% du principal producteur grec d'électricité, PPC. Mais il sera difficile de trouver un acheteur sans dérégulation préalable du secteur de l'énergie, puisque les tarifs de l'électricité pour les particuliers sont en Grèce parmi les plus bas d'Europe. Un effort de plus à demander aux Grecs qui payent déjà un lourd tribut en échange des plans d’aides.

De même pour l’un des joyaux de l’Etat grec, le groupe de paris sportifs OPAP, valorisé à quatre milliards d'euros. Le gouvernement envisage de prolonger la licence d'OPAP avant de vendre les 34% encore détenus par l'Etat, ce qui hérisse les investisseurs potentiels et pourrait mener à des recours devant la justice.

Des privatisations sont également prévues en 2012 et 2013, notamment l’Aéroport International d'Athènes, plusieurs ports régionaux mais aussi la banque agricole ATE. Avec encore un bémol. Selon certains analystes, il est illusoire de penser que la Grèce pourra vendre en l'état ses parts des banques, alourdies par une forte quantité de titres souverains grecs «toxiques». «Aucun investisseur étranger ne viendra y toucher à moins que les portefeuilles d'actifs ne soient réduits d'au moins 50%», estime Tania Gold, analyste bancaire chez UniCredit. «Je ne vois pas comment une banque pourrait défendre un tel choix devant ses actionnaires.». La Grèce risque de brader nombre de ses biens pour dégager des fonds rapidement.

 Thibaut Schepman
20MINUTES

Publié dans Révolutions

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W
<br /> <br /> franchement je ne pense pas que la Grèce va sortir de l'Euro comme ça, disparition du son et de l'image.la consanguinité bancaire internationale est telle que ça va poser "qlqs problèmes"....<br /> <br /> <br /> mais d'un autre côté : couper le membre, pourquoi pas. à mon avis ILS font des comptes. ils ont des cds sur la dettes greque ils ne partiront pas sans "la fraiche".<br /> <br /> <br /> à suivre...à part ça la France aussi est dans le KK des dettes....AAA = sur la sellette !<br /> <br /> <br /> bienvenue dans un monde sans avenir !<br /> <br /> <br /> <br />
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