RT: dinar or et guerre en Libye S/T

Publié le par Charlotte sceptix

 

Pour certains l'intervention en Libye est humanitaire , pour d'autre, c'est une question de pétrole. Pour d'autres, c'est avant tout une question de devise

 

M'enfin, nous en reste-t-il... de l'or ?
La Banque de France a vendu 56 tonnes d'or
Cette opération lui a rapporté 1,3 milliard d'euros. Ses bénéfices 2009 ont atteint près de 2,5 milliards en 2009.
NOUVEAU RECORD DE L'OR

La Banque de France vient d'annoncer avoir vendu 56 tonnes d'or. Une opération qui a rapporté 1,3 milliard d'euros.

Ses avoirs en or s'établissaient à 2.435 tonnes fin 2009, valorisées à 60 milliards d'euros dans ses comptes.

Cela a dopé les bénéfices de l'établissement qui se sont élevés à près de 2,5 milliards en 2009, 2,473 milliards, en petite hausse de 13 millions sur 2008.

Cliquez ici pour retrouver notre diaporama sur les pays qui comptent les plus importantes réserves d'or.

latribune.fr

 

 

Vente des stocks d'or de la France par Sarkozy

« Depuis 5 ans, la France a vendu 500 tonnes d’or pour acheter des devises en Dollars et en Yens. » Était-ce une bonne affaire ? Où est passé le produit de la vente ?

En 2004, dès sa prise de fonctions au ministère de l’économie des finances et de l’industrie, Nicolas Sarkozy avait décidé de vendre une partie importante du stock d’or de la Banque de France afin de résorber les déficits publics. Sur cinq ans, la Banque de France était chargée de vendre 500 à 600 tonnes d’or et d’accroître en parallèle ses réserves en devises. Cette vente s’est déroulée au moment même où le marché des devises était plus instable que jamais et alors que les cours de l’or s’envolaient.

Le stock d’or de la Banque de France est ainsi passé de 3024 tonnes en 2004 à 2719 tonnes au 31 décembre 2006.

Cette vente sur cinq ans intervient alors que le cours de l’or s’est envolé sur les marchés mondiaux. A la Bourse de Paris, le lingot d’or était côté autour de 10.000 euros en 2004, il avoisine dorénavant les 25.000 euros.

Cette opération devait permettre de constituer un portefeuille de devises qui générerait un revenu supplémentaire par rapport au stock d’or pour un montant évalué à 200 millions d’euros par an. Le produit de la vente devait rester inscrit au bilan de la Banque de France, conformément au droit communautaire, l’État récupérant les intérêts. Ainsi, le revenu supplémentaire devait faire l’objet d’un versement prioritaire à l’État.  

L’actuel président s’était alors engagé à consacrer ces revenus supplémentaires à la réduction des déficits publics et au financement d’emplois de long terme, notamment dans le domaine de la recherche. Qu’en est-il ?

Une opération engageant de tels volumes a certainement dû faire l’objet d’une évaluation rigoureuse et précise. Quel est le produit du revenu supplémentaire escompté ? Quels volumes financiers ont été dégagés et versés au budget de l’État ? A quoi ont-ils été consacrés ? Quel a été l’impact de cette vente sur les déficits publics ? Quelle perte de capital représente la vente de ces stocks d’or alors que les cours se sont envolés ? J-L Gagnaire (Député de la Loire)

Le reportage suivant présente ce qui reste du stock d’or de la Banque de France, au cœur de Paris. Dans la chambre forte située 26 mètres sous terre reposent les réserves d’or de la France, composées de plus de 2500 tonnes d’or.

 

http://www.sacra-moneta.com/or/STOCK-D-OR-DE-LA-BANQUE-DE-FRANCE.html

 

Source

 

 

 

 

Et pour ceux qui veulent en savoir plus lire la Conférence de Presse du Général de Gaulle, du 4 Février 1965 :


Question – M. le Président, en changeant en or une partie de ses avoirs en dollars, la France a provoqué certaines réactions qui ont fait apparaître les défauts du système monétaire actuel. Etes-vous partisan de réformer ce système, et, si oui, comment ?
Réponse (De Gaulle) – Je vais tâcher d’expliquer ma pensée sur ces points, A mesure que les États de l’Europe occidentale, décimés et ruinés par les guerres, recouvrent leur substance, la situation relative qui avait été la leur par suite de leur affaiblissement apparaît comme inadéquate, voire abusive et dangereuse.

Publié dans OTAN-défense - ONU

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