Sondage: Quel Président de la République en 2012 ?
Avertissement à propos des sondages en ligne... Sondage proposé par Présidentielle 2012
Lequel (laquelle) de ces candidat(e)s souhaitez-vous voir élu(e) Président de la République française en 2012 ?
Les résultats : sondage en ligne depuis le 12 Novembre 2010
3220 votants
Marine Le Pen | | 54% | (1738 votes) |
---|---|---|---|
Jean-Luc Mélenchon | | 7.9% | (254 votes) |
Nicolas Sarkozy | | 7.6% | (246 votes) |
Ségolène Royal | | 7.1% | (228 votes) |
Dominique Strauss-Kahn | | 6.8% | (218 votes) |
Martine Aubry | | 3.7% | (118 votes) |
Autre | | 2.7% | (87 votes) |
Dominique de Villepin | | 2.1% | (69 votes) |
Eva Joly | | 2% | (64 votes) |
François Bayrou | | 1.6% | (50 votes) |
François Fillon | | 1.5% | (48 votes) |
Olivier Besancenot | | 1.1% | (37 votes) |
Jean-Louis Borloo | | 0.8% | (25 votes) |
Daniel Cohn-Bendit | | 0.7% | (21 votes) |
Cécile Duflot | | 0.5% | (17 votes) |
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A l'approche de la présidentielle, les sondages se multiplient. Internet n'est pas en reste. Mais les sondages en ligne ont-ils une quelconque valeur?
Contrairement au "monde réel", la mise en place d'un sondage sur internet est simple, rapide... et gratuite. A l'approche de 2012, c'est donc tout naturellement qu'on les voit se multiplier. Nous avons d'ailleurs cédé à la tentation. Nous sommes même allés plus loin en vous proposant de créer vos propres sondages sur Présidentielle 2012.
Pourtant la prudence s'impose quant à l'interprétation des résultats de ces cyber-consultations.
Panel non représentatif
Internet ne permet pas de mettre en place les méthodes classiques - quotas et corrections - visant à faire d'un sondage le reflet de l'opinion des électeurs. Sur internet, tous les internautes peuvent voter. Le résultat d'un sondage en ligne n'est donc représentatif... que de l'opinion des internautes qui fréquentent le site qui le propose.
Il est dès lors inévitable que ces résultats soient biaisés. D'abord par les mots-clés (par exemple le nom des candidats) sur lesquels le site est visible dans les moteurs de recherche. Tous les candidats ne partent pas à égalité sur ce plan. Il est par exemple beaucoup plus facile, même involontairement, de positionner un site sur la première page de Google pour "Mélenchon" que pour "Sarkozy", qui fait la Une de tous les médias depuis des années. De quoi largement biaiser le panel.
Cyber-activisme
Et puis, il y a l'effet du bouche à oreille. Les statistiques de fréquentation de ce site révèlent par exemple un nombre important d'accès à nos sondages depuis des webmails ou des forums. Ceux qui découvrent ces sondages ont tendance à inciter leurs relations à y participer.
Fait marquant, le cyber-militantisme semble très inégalement réparti. Si l'extrême droite n'est pas majoritaire dans les urnes, elle détient largement la palme de l'activisme sur le net. Le nombre de forums de droite ou d'extrême droite, visibles ou cachés, qui appelle à voter à nos sondages est impressionnant. Ce qui explique - on l'espère - en grande partie leurs résultats...
Manque de fiabilité
Pour finir, aucun systéme de vote sur internet n'est parfait. La seule façon d'éviter le double-vote est d'obliger les votants à s'identifier. Mais le panel se retrouve alors très réduit, sans être pour autant représentatif de l'opinion.
A défaut d'identification, aucun système - cookie ou détection d'adresse IP - n'est en mesure d'empêcher à 100% certains internautes de voter plusieurs fois.
Sondages réels vs sondages virtuels
Pour toutes les raisons citées plus haut, il est urgent de ne pas tirer de conclusions hâtives des sondages en ligne. Mais faut-il pour autant les ignorer? Sans doute pas complètement.
Au moins ont-ils le mérite de révéler certaines tendances de d'opinion qui se propagent sur le net, et que les instituts de sondage et les médias traditionnels occultent, faute d'en avoir connaissance.
Pour finir n'oublions pas que si les sondages des instituts de sondage traditionnels avaient été fiables, les présidents de la République se seraient appelés:
- Michel Rocard en 1981
- Raymond Barre en 1988
- Edouard Balladur en 1995
- Lionel Jospin en 2002
- Ségolène Royal en 2007
Impressionnant de fiabilité !