Un grand merci à tous et une timide pêche aux crabes

Publié le par sceptix

Je voudrais d'abord remercier tous ceux qui m'ont témoigné leur amitié et leur soutien et leur dire combien ça m'a fait chaud au coeur, pardonnez-moi de ne pas répondre à chacune et à chacun d'entre vous, je suis  encore un peu HS ! Je vais quand même tenter de remplir le panier mais à un rythme moins soutenu
Rassurez-vous, pour le moment je plie mais ne romp pas, je vais pouvoir profiter encore de ma (maigre) retraite,  je jubile... ne serait-ce que parce que ça emmerde le sarko

Plein de bisous à tous.

Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule...

 

Nouvelle étape de la crise pour 2011 !

Le 8 novembre dernier s’est déroulé un événement économique dont les médias (à la botte du Système) se sont bien gardés de dévoiler la moindre information : l’assureur américain « Ambac Financial » s’est inscrit en faillite !

Bien que de nombreux politiciens annoncent que la crise est derrière nous, cette décision de « Ambac Financial » est le signe d’une autre catastrophe économique qui nous attend ; peut-être plus grave encore que la crise de 2008… Pourquoi ?

« Ambac Financial » est une société d’assurance obligataire américaine. Cette société est au centre du procédé de titrisation : elle transforme les dettes en titres financiers. Par ce procédé, cette société d’assurance apporte une garantie de payement dans le cas de la faillite de la société émettrice de titres.

Mais vu que « Ambac Financial » s’inscrit elle-même en faillite, vous imaginez l’effet pyramidal de cette décision économique ! Effet économique pyramidal tellement important qu’aucun Etat ne pourra venir en aide !

A titre d’exemple, nous savons que la crise de 2008 a commencé par le gouffre de 400 milliards de dollars que la banque américaine « Lehman Brothers » subissait ; pour « Ambac Financial », il s’agirait de… 700 milliards de dollars ! Soit presque le double !

Mais l’effet pyramidal ne s’arrête pas là. Il faut savoir que les produits dérivés totalisent 223.376 milliards de dollars aux USA ; soit 3,7 fois le PIB mondial ! Ces produits dérivés sont des assurances cotées sur les marchés mais qui ne figurent pas dans les bilans. La majorité de ces produits dérivés sont adossés non seulement à des dettes mais, surtout, à l’assurance contre le non-remboursement de ces dettes. Imaginez ce qui se produira dès le moment où, par défaillance d’un des participants à ce système, ces produits dérivés « cachés » devront figurer sur les comptes…

Ajoutons à ce terrible constat qu’une bonne partie de ces produits dérivés concernent également les crédits immobiliers ; et lorsque nous connaissons l’état actuel des saisies immobilières aux USA, cela annonce un chaos économique sans précédent.

Les produits dérivés, ne figurant sur aucun bilan comptable, sont un véritable problème économique mondial. En 2008, ils étaient chiffrés à 690.000 milliards de dollars. En juin 2008, les USA en possédaient pour 182.100 milliards de dollars ; 200.000 milliards de dollars au début de 2010 et, aujourd’hui, 223.376 milliards ! Encore plus intéressant, la grande majorité de ces produits dérivés est détenue aux USA par 4 banques : JP Morgan Chase, Bank of America, Citibank et Goldman Sachs.

Certains pourraient nous rétorquer : mais en quoi sommes-nous concernés par tous ces chiffres américains et cette crise financière ?

Comme nous l’avons déclaré plus haut, les conséquences financières agiront de manière pyramidale vu que chacun de ces produits financiers sont en connexion avec d’autres. Il faut en effet savoir que le PIB mondial a diminué de 2,2% en 2009, que 30.000 à 50.000 enfants seraient décédés de malnutrition suite à la crise, que plus de 60 millions de personnes se sont ajoutées à ceux vivant dans une extrême pauvreté. Quant aux futures retraites et quant à la sécurité sociale, n’en parlons même plus, celles-ci devenant « les fantômes du futur » !

Certains optimistes nous rétorqueront que si nous, Mouvement NATION, établissons une telle analyse, les politiciens, de leur côté, en sont au courant également et prendrons des mesures pour que le chaos soit évité. A ces optimistes, nous répondrons que les politiciens, s’ils sont parfaitement avisés de la situation, ne peuvent néanmoins rien y faire pour la simple raison que TOUT le Système (économique) est basé sur le capitalisme, ce qui signifie : consommer à outrance des produits en prêtant de l’argent à des consommateurs dont on sait très bien qu’ils ne sauront pas rembourser le moindre montant ; montants impayés qui seront remboursés par des assurances. Mais comme nous venons de le voir, si ces assurances tombent en faillite… qu’en advient-il alors ? Le chaos !

Ces mêmes optimistes sont persuadés que les bureaux d’études de ces politiciens cherchent des solutions. Nous nous contenterons de rappeler à ces optimistes que, dès le début de cette crise mondiale en 2008, certains économistes ont déclaré que LA solution était de changer de système économique. Mais de cela, les politiciens — tenus par les financiers, en ceci que certaines sociétés détiennent davantage que les états — n’en veulent pas en entendre parler.

Quant au Mouvement NATION, comme nous le déclarons depuis plus de 10 ans, c’est bien le Système qu’il faut changer. Et à en voir les émeutes sociales — encore « gentilles » pour le moment — en Grèce, en Italie, en Espagne, en Irlande et en Grande-Bretagne, nous pouvons constater que la voie (même si ce n’est pas encore la troisième) est en marche.

Et si ces optimistes désirent des preuves, nous en avons tous les jours ! Selon le FMI, la dette de l’Irlande est passée de 28% en 2007 à est prévue à 93% en 2011, celle de l’Espagne de 42% en 2007 à 74% en 2011 ! Si l’Irlande a reçu 90 milliards d’Euro d’aide cette année-ci, l’Espagne en aura besoin de… 500 milliards !

Quant aux USA, le Mouvement NATION rappelle que la politique de ce pays a toujours été basé sur une économie de guerre et que le citoyen se doit dès lors de rester attentif à ce qui se déroule en Iran, en Corée, au Venezuela, etc. Ce n’est pas pour rien que le président Barack Hussein Obama — tant désiré et soutenu par tous les politiciens européens (à l’exception bien sûr des nationalistes et des identitaires) —  a présenté pour l’année fiscale 2011 un budget de la Défense de 768 milliards de dollars ; alors que ce budget était de 512 milliards en 2009 ! Ce qui démontrerait que le plus important secteur actif aux USA reste la Défense, donc… la guerre !

En ce début d’année nouvelle, que les politiciens se le disent : aucun « Grand » n’est à l’abri lorsque le peuple souffre ! Que ces politiciens (et certains grands de la finance) se rappellent les cas historiques suivants : le roi Louis XVI, le Tsar Nicolas II, etc. Comme quoi, les révolutions sont toujours l’action de minorités…

Dorian Gwern

Source

 

Le plus gros budget de l'armée américaine depuis 1945
Il n'est pas du tout certain que cela rende les troupes américaines plus efficaces en Afghanistan et en Irak.

Lundi 1er février, le Pentagone a rendu public son budget pour l'année fiscale 2011. Il est énorme! Bien plus important, même en tenant compte de l'inflation, que tous les budgets de défense depuis la guerre de 39-45. Et ce n'est pas tout, certains chiffres enfouis dans ce budget suggèrent qu'il devrait encore augmenter ces prochaines années. Plus que ce que veut bien reconnaître la Maison Blanche ou le département américain de la Défense.

Une administration décomplexée

Le secrétaire à la Défense, Robert Gates, a le mérite d'être plus honnête que ses prédécesseurs au sujet des fonds qu'il réclame. Pour l'année fiscale 201, le montant requis s'élève à 708,2 milliards, qui se décomposent comme suit: 548,9 milliards pour le budget «de base», 159,3 milliards pour financer les «opérations de crise à l'étranger», notamment dans le cadre des guerres d'Afghanistan et d'Irak. Et, tant qu'on y est, explique Gates, on peut ajouter 33 milliards de dollars au budget de l'année en cours, pour financer les 30.000 hommes supplémentaires (ravitaillement, matériel, etc.) que le Président Obama est en train de déployer Afghanistan.

En tout, ça fait 741,2 milliards de dollars! Et Gates ne se cache pas de les réclamer.

Par le passé, les ministres américains de la Défense, à l'heure de présenter leur budget devant le Congrès, ont toujours fait comme si les coûts de la guerre étaient complètement distincts du reste du budget militaire. Les rares fois où ils comptabilisaient ces coûts, ils les affectaient à des postes de dépense tout à fait imprécis. Gates, lui, répartit clairement ces 159,3 milliards de dollars (89,4 milliards pour les opérations, 21,3 milliards pour la réparation d'équipements, 13,6 milliards pour l'entraînement des forces de sécurité irakiennes et afghanes, etc.).

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G
<br /> <br /> tout plein d'ondes positives d'une mamie à une autre mamie ..... bon courage et bisous.<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> On était contents de vous voir revenir et guérie (?) ..... <br /> <br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> Merci Charlotte d'être revenue si vite ..... même si c'est une reprise en douceur c'est super de nous informer ici de ce qui se passe dans ce monde de dingue...Meilleure santé à vous et bonne<br /> retraite ..<br /> <br /> <br /> Dominique<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Coucou chère Charlotte, contente de ton retour et bien vu l'humour lol  je te file un lien sur Alain Soral, sans<br /> langue de bois  voici sur mon blog les liens y sont aussi sur les dangers de la féminisation des hommes : http://chiron.over-blog.org/<br /> <br /> <br /> Gros bisous<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Corinne<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Bien content de voir que vous êtes de retour. On a besoin de vous !<br /> <br /> <br /> <br />
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