Une faillite de la Grèce coûterait 1.000 milliards d’euros

Publié le par Charlotte sceptix

vendredi 02 mars 2012 à 10h54

Une faillite de la Grèce coûterait plus de 1.000 milliards d'euros à l'économie mondiale, selon un rapport de l’organisation bancaire internationale IIF remis en février aux dirigeants européens. La BCE serait principalement touchée.

© Thinkstock

 

L'organisation bancaire internationale IIF a chiffré à plus de 1.000 milliards d'euros le coût d'une faillite incontrôlée de la Grèce pour l'économie internationale, dans un rapport remis en février aux dirigeants européens, indique vendredi Athens News.
 
Selon l'hebdomadaire grec, l'Institut de la finance internationale, qui a négocié avec le gouvernement grec au nom des créanciers privés un accord de restructuration et de réduction de la dette grecque, juge que la Banque centrale européenne sera particulièrement touchée, de par son exposition à la dette grecque et les actions qu'elle devrait prendre pour éviter une contagion de la crise aux autres maillons faibles européens.
 
Selon l'IFF, un défaut de paiement de la Grèce menacerait directement de déstabiliser le Portugal, L'Irlande, l'Italie et l'Espagne, victimes suivantes les plus probables.
 
L'organisation bancaire internationale évalue les recapitalisations bancaires nécessaires à environ 160 milliards. Elle estime aussi que l'économie européenne paierait une faillite grecque par un ralentissement, réduisant les revenus fiscaux.
 
Grèce : le rapport de l’IIF a été remis aux dirigeants européens le 18 février
 
Ce rapport a été remis le 18 février aux dirigeants européens, avant qu'ils ne décident, jeudi soir, de finalement lancer le 9 mars plan de renflouement et désendettement du pays élaboré en octobre, si entretemps les créanciers privés d'Athènes acceptent d'effacer un peu plus de 100 milliards de créances.
 
«Au vu de ces traumas financiers, il est difficile de concevoir que la Grèce pourrait rester un membre fonctionnel de la zone euro en cas de défaut désordonné», note le rapport. L'IFF juge également que les retombées sociales et politiques d'un défaut compromettraient l'effort de réforme mené par la Grèce à la demande de ses créanciers.
 
Trends.be, avec Belga
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R
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