Voter or not voter ? That is the question....
Encore méconnue des médias, l’électoxicomanie s’apparente à une drogue, comme le tabac, l’alcool et autres dérivatifs psycho-sociaux ! La maladie provoque une dépendance plus ou moins forte. Le malade éprouve une curieuse envie : le besoin irrésistible de déposer un bulletin de « démission citoyenne » dans une boite. Mais, il a honte d’un tel comportement. Aussi le fait-il à l’abri des regards, dans un sas appelé isoloir ! Ce geste semble procurer au malade une extraordinaire jouissance, il se sent fort, invincible, et, pour tout dire, heureux !
c’est la phase dite de « citoyennite aiguë ». Après, vient la phase descendante, véritable situation de crise, de déprime ! La dure réalité retrouvée, au lendemain d’élections, avec son cortège de mensonges, de trahisons, met le patient en état de manque.
Perdu, il ne voit d’autres alternatives que de changer de produit.
Il va opter pour les cachets « Ségoline » fabriqués par le laboratoire PS, ou les pilules « Sarkopeni-lose » du laboratoire UMP, selon les cas il peut également trouver sur le marché les pastilles bio, garanties sans OGM, communément appelées « Bovésidose », ainsi que des génériques divers, tels que « Troskydonne », « Buffedines », « Melenchonite », « Villerose », « Le-pienne », tous plus toxiques les uns que les autres !
L’État, qui se dit pourtant soucieux de la santé des citoyens, ne fait rien, et, au contraire, entretient la maladie, en renouvelant des scrutins plus ou moins dosés en « sondaginelles » et « médiatox ». Des chercheurs en électoxicologie avancent même l’hypothèse selon laquelle cette maladie servirait l’État : les malades maintenus dans un état de léthargie, n’ont
plus aucun esprit critique, ni velléité de réflexion et d’action autonomes.
Les soins permettant de guérir l’électoxicomanie existent et ne sont pas onéreux. Il suffit de faire une cure d’abstentionnisme qui consiste à : rester au chaud chez soi, seul ou avec d’autres convalescents, les jours d’élections, afin de ne pas attraper le virus électoxicologique,
puis il faut poursuivre le traitement en participant le plus souvent à des groupes
d’anciens malades (meetings, comités de luttes, assemblées générales, etc.), lutter matin, midi et soir contre le retour de la maladie par l’action revendicative, directe, dans son entreprise, son quartier.
Cette méthode thérapeutique a pour effet rapide de se débarrasser des réflexes de dépendance vis a vis de l’électoxicomanie, fortement anxiogène. Par l’abstention électorale, le patient revit, prend du recul, retrouve son indépendance, son autonomie !
En conclusion, VOTER NUIT GRAVEMENT À NOTRE SANTE ET PEUT MENER AU CERCUEIL DES ILLUSIONS ! ! !
Docteur Roger Noire
N.B : le docteur reçoit gratuitement et sans rendez vous et peut fournir, si nécessaire des « arrêts de voter » renouvelables, à fournir à votre antenne locale « d’insécurité sociale ».
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