Grâce à une loi inique de ce pouvoir qui broie un peu plus la séparation des pouvoirs, les ministres recalés retrouvent aujourd’hui leur poste de député sans repasser par l’élection. C’est donc le cas de l’Immaculé Eric qui mérite qu’on parle ce jour un peu de lu. En effet un petit portrait s’impose. Il se présente à nous comme l’anneau, pur à sa naissance et sacrificiel comme le pascal, non celui du pari, celui du billet en francs, ou celui de la bible dont il se prend pour un des personnages, et sans doute le plus illustre du Nouveau testament.
Il y a sans aucun doute une sorte de gémellité avec Sa Suffisance-jevousdemandedevousarrêter, dans la présentation au peuple de leur destin et de leur probité. L'un, se servant de sa hautaine tête de médaille de ci-devant, voulant démontrer que sa silhouette fait de lui un innocent perpétuel, qu'il ne navigue que dans les hauteurs intouchables, loin des doigts charbonneux de la vilaine et médisante justice, comme une colombe dans la stratosphère (éh oui, il m'arrive moi aussi à faire de la poésie imbécile comme Courroye qui trouve des particules dans le néant, moi je trouve des colombes dans la stratosphère) nous prenant en fait soit pour des pigeons lardés et entourés de petits pois dans la casserole, soit comme tout chasseur tels les Peugeot et Maistre, des perdreaux de la première heure, qui vont avaler sans rechigner l'amer breuvage de ses mensonges qualifiés de vérités impérissables du simple fait qu'ils sortent de son auguste bouche. Qu'il se méfie des lèvres car c'est au travers d'elle, comme nous le disaient les grecs anciens, que l'ombre de la vie s'en échappe. L'autre, à l'orgueil plus masqué, se joue de sa silhouette de clergyman au costume de bonne coupe, dans les gris passe-muraille de comptable bien propre sur lui, joue du clair-obscur, de celui qu'on ne remarque jamais afin de pouvoir berner son monde par la fusion de son aspect avec les murs qui l'entourent. L'un se veut au-dessus de tout jusqu'à lui-même, l'autre aussi discret que possible pour disparaître dans le puits d'où sort la vérité. L'un joue le flamboyant intouchable, l'autre l'invisible intouchable. Woerth, récemment appelé l'Immaculé Eric en raison de sa biblique probité, joue de la loi de la réciprocité du délit de sale gueule. Lui ce serait de la présomption de pureté pour cause de passe-partout et de discrétion, ou même de ces têtes dont on dit qu'elles sont de français moyen, ou encore à qui on donnerait le bon Dieu sans confession, tant ils restent sagement assis quand la maîtresse parle. Il est bien élevé, dit bonjour à la dame, de fait pas d'écart de voix et, le cœur sur la main montre son visage d'honnête homme aux caméras complaisantes.
Promenons nous, non dans les bois, mais dans sa carrière et dans ses déclarations, et on verra que le loup y est bien.
Je ne sais si un mot résume un homme, en tout cas un mot peut en révéler un bon morceau. On ne peut que douter d'une personne qui déclare qu'il n'a jamais menti de sa vie car ne serait-ce que cette déclaration ne peut qu'être un mensonge grossier. Personne au monde n'a jamais menti. Personne y compris les plus honnêtes, car on peut mentir tout simplement pour éviter de faire du mal, par fatigue, par lâcheté, parce que personne ne peut ne jamais mentir. Cette expression dénote à quel point il ment donc. Le mot dont je voulais vous parler est celui qu'il a lancé à une élue de l'Assemblée Nationale. On peut le retrouver dans le compte rendu de cette indigne parfois assemblée. C'est ici. Voici le texte de ce passage qui mérite toute votre attention (15 septembre 210, 6 h 20) : M. Éric Woerth, ministre du travail : Collabo !
M. Christian Eckert : Monsieur le ministre, vous avez traité Mme Coutelle de collabo. C’est honteux !
M. Éric Woerth, ministre du travail : Et alors ? Et vous, vous ne valez pas mieux !
Cette séquence est symptomatique, elle correspond à ce que l'on peut appeler l'esprit RPRisé, une sorte de reflex pavlovien des élus de ce parti, des esprits hargneux, durs, tournés vers une communication basique et destructrice, qui vise en-dessous de la ceinture, qui contre un argument par une insulte ou un dénigrement, ou un mépris attentatoire à la dignité. On ne peut laisser échapper cet instant révélateur. Le transparent et lisse Immaculé Eric cache sa nature qui ne peut rester masquée en fin de compte. Le mot collabo a en son sein, accolé à vie, une connotation désastreuse. C'est une insulte gravissime qui associe une personne à ce qui peut être comme pire, la lâcheté du délateur resté dans l'ombre et peut-être récompensé pour avoir dénoncer ses compatriotes, comme le disent ces RPR, à l'ennemi quand le dénoncé ira subir la torture, les camps et la mort. On peut même se demander si collabo ce n'est pas pis que nazi. Car au crime commis par le nazi qui recevra la dénonciation s'ajoute la trahison, la lâcheté et la récompense. Le collabo est un complice qui profite sans se salir, croit-il, les mains. En dehors de l'imbécilité-même de cette insulte - en quoi une élue peu-elle être traitée de collabo, quelle signification tant politique, philosophique qu'historique cette insulte peut-elle signifier dans un débat à l'Assemblée nationale ? - cette sortie révèle au grand jour la mentalité de celui qui l'a prononcée. On peut imaginer que dans les profondeurs obscurs de son cerveau, la démocratie n'existe pas, que le juste droit et le légitime devoir de s'opposer au sein de l'Assemblée qui est faite pour cela, n'ont pas droit de cité, comme disaient les romains. Cela en dit long sur l'image qu'a la démocratie dans l'esprit de cet homme bâti à la chaux et au sable du RPR. Le surplus de conversation est tout autant éclairant : Et alors ? Et vous, vous ne valez pas mieux !, répond-il quand on lui dit que c'est honteux d'avoir traité madame Coutelle de collabo. Tel Boutefeu, il confirme et poursuit son insulte en mettant dans ce sac (comme dirait Pasqua) Christian Eckert qui lui répondait. Ce Et alors ? est l'aveu qu'il ne regrette rien, que cette insulte finalement ne vaut pas grand chose. Et alors ? Voilà une pierre dans de plus dans son jardin. Allons plus loin, en quoi de lui faire remarquer vaudrait ce : vous ne valez pas mieux ? Tout cela détermine qui est Woerth : un anti-démocrate, arrogant, insultant. Une sorte de brute intellectuelle qui se cache sous des dehors de gendre idéal qui ouvre la porte aux dames.
Ce qui nous éclaire aussi sur la personnalité de l'Immaculé Eric c'est sa dernière entrevue avec le Parisien car il retrouve aujourd'hui la protection immunitaire de l'Assemblée nationale sans avoir à repasser par la case élection. Le Monde nous en donne quelques extraits : "Les gens qui me connaissent bien depuis quinze ans (...) savent bien qu'on a essayé de me tuer personnellement et professionnellement, et notamment le Parti socialiste. Mais j'ai beaucoup d'opiniâtreté. Même si je décroche un peu aujourd'hui pour rendre les choses plus sereines, je ne suis pas mort", déclare M. Woerth lundi dans une interview au Parisien-Aujourd'hui en France.
"J'ai digéré mon départ du gouvernement et je n'ai ni nostalgie ni tristesse", assure l'ancien ministre, qui va retrouver son siège de député de l'Oise. Il affirme être parti "en accord avec" le président de la République. "Ce sont clairement les affaires montées autour de moi qui sont la cause de mon départ, poursuit-il. Autrement, j'étais plutôt un bon candidat pour une promotion au gouvernement."
"Je dois solder le calendrier judiciaire et je ne suis pas maître de sa durée, même si tout s'est dégonflé", déclare aussi M. Woerth soupçonné de favoritisme dans l'affaire de la vente de l'hippodrome de Chantilly. "Etrangement, depuis que je ne suis plus au gouvernement, les affaires me concernant ne remplissent plus les journaux", relève-t-il.
Ces quelques phrases sont un bon résumé de ce que laisse transparaître le plus qu'intègre ancien ministre. Tout y est finalement. L'orgueil incommensurable, l'arrogance, le mensonge direct et le dilatoire, le martyr. Comme dit plus haut, il nous apparaît comme se présentant comme le personnage biblique central du Nouveau Testament. La Rome envahissante laissant faire, se lavant les mains, du sacrifice de fils de Dieu sur l'autel des retraites, et lui courageux comme Marie-Antoinette montant à l'échafaud, est allé présenter son cou dégarni à la guillotine du PS, mais tel Jésus, ressuscité d'entre les morts, le troisième jour etc. Tiens qui serait Marie Madeleine ?
Avec cette histoire des retraites il nous bassine et prend le peuple de France pour un troupeau d'âne qui braient dans leur champ. Lui et le pouvoir, qui l'a abandonné car ce pouvoir sait bien que le petit Eric n'ira jamais le dénoncer, il peut donc le laisser crever au bord de la route, ou le long d'une piste d'hippodrome, n'ont eu de cesse de nous faire croire qu'à travers l'Immaculé Eric, c'est à la retraite que les vilains opposants s'attaquaient insidieusement. Et cela a fonctionné pour quelques béats toujours prêts à gober les œufs crus quand bien même ceux-ci seraient pourris à vomir. Avec la majorité absolue à l'Assemblée nationale le risque de rejet de cette réforme n'avoisinait pas le zéro mais égalait le zéro absolu. Mais cela n'a pas suffi au pouvoir qui en a fait un vote bloqué. De plus avec la navette au Sénat, même si celui-ci avait quelque velléité de douce rébellion, le vote définitif revient à la première chambre. Strictement aucun risque et une insulte majeure à l'intelligence des Français. Passons outre le fait que cette affaire a été déclenchée de façon incidente à l'affaire Bettencourt, ce qui prouve en plus la mauvaise foi pathétique de Woerth.
La question qu'il faut se poser est : qui pourrait en vouloir à cet insignifiant personnage ? Insignifiant quant à sa valeur politique majeure qui ferait de lui un autre empereur romain. Car pour les magouilles, là il est un véritable empereur, pour sûr. Son argument qui nous dit qu'on a voulu le tuer tant politiquement que professionnellement, sans en connaitre la vraie cause, ni son véritable ennemi, n'aurait pas dû fonctionner si sa probité était certaine et si le soutien de Nicolas Sarkozy était total, et enfin si ce soutien autre que politique et amical découlait justement de sa probité. Cela nous donne une conclusion peut favorable à l'Immaculé : soit il est coupable ce qui explique son lâchage, soit il est innocent et son lâchage est de la responsabilité du pouvoir et non de l'opposition, soit il est coupable et lâché malgré ses liens et le travail effectué pour l'UMP et son réel leader.
Ce qui est également intéressant c'est qu'il nous ressort le même argument des retraites mais à la mode passée. Bizarrement nous dit-il, maintenant qu'il n'est plus ministre, plus le héros cornélien de ce débat de gladiateurs dans l'arène politique, lui portant les couleurs de la France des retraites, on ne parle plus de ses petites affaires. Il feint d'ignorer les faits majeurs suivants :
1- Courroye l'a bien protégé en ne l'interrogeant pas à nouveau (on a appris qu'il avait certifié à l'Elysée qu'il ne l'interrogerait pas, bien que cet interrogatoire se révélait nécessaire et même obligatoire au vu des éléments nouveaux, pendant les débats à l'Assemblée nationale sur les retraites, pour ne pas gêner le gouvernement comme si la justice avait à tenir compte de ce fait et comme si un interrogatoire de quelques heures en dehors des débats pouvait en quoi que ce soit gêner ceux-ci) alors que Maistre a été entendu pour la troisième fois et en garde à vue le 25 août dernier pour des documents nouvellement en la possession de la justice impliquant Woerth et de ce fait nécessitait un nouvel interrogatoire de ce dernier. Ce non interrogatoire dans les délais permettant à Woerth de recouvrer une immunité parlementaire bien utile ;
2- entretemps la Cour de Cassation a décidé de transférer le dossier à Bordeaux, ce qui n'était toujours pas fait encore hier, bloquant par là le déroulement de la justice, non seulement dans l'attente du transfert mais également du temps que les nouveaux juges d'instruction se mettent à jour des dossiers ;
3- il en est de même avec la Cour de justice de la république qui a décidé d'attendre janvier 2011 pour prendre sa décision le concernant dans l'affaire de l'hippodrome.
Tout ceci l'Immaculé ne peut l'ignorer. A son habitude, comme à l'habitude de tous les UMP, il utilise de cet amalgame honteux intellectuellement, du silence obligatoire de la justice à cause du transfert des dossiers, du report de la décision, avec son statut d'ex-minsitre afin de faire croire que c'est le dernier qui est responsable du silence alors que ce ne sont que les procédures qui en sont responsables, non par leur contenu, mais par leur aspect pratique. Ceci résume en fait l'esprit tordu du plusquintiègre ex-ministre.
Terminons en fait par un petit résumé de sa vie qui ne plaide pas en sa faveur.
Il commence à l'ADO sous le règne du condamné Mancel, celui qui lu a mis le pied à l'étrier, avec comme adjoint une certaine Casetta dont il est lui-même l'adjoint au RPR, elle comme trésorière effective, elle condamnée également par la justice. Son passage à l'ADO est un feu d'artifice : salaire hors norme et hors légalité, voiture de fonction illégale, condamnation d'inéligibilité, utilisation des fonds publics pour payer son avocat personnel, études commandées à des sociétés amis, repas électoraux payés etc. Relations sulfureuses avec un certain Branquart, impliqué et condamné avec Mansel, dont la société Euro2C et citée dans la campagne de Balladur comme ayant fait des faveurs et étant sortie des comptes, ce même gars étant son conseiller électoral, ses différents directeurs de cabinet en passant par la femme de Lahoud, Sérigny son conseiller officieux et trouble, Proto ami d'Arnault fils et impliqué dans les paris en ligne bien que lui-même proche de ce milieu (Bwin et Betfair), Monzat qui est intervenu dans les paris en ligne bien que venant du monde hippique (lui a présenté l'Aga Khan qui a rénové à ses frais Chantilly) et qui après le vote de la loi est devenu directeur général de France Galop actionnaire principal du PMU qui a profité de cette loi, son suppléant Patria qui est aussi administrateur du Crédit Agricole qui lui a octroyé un prêt avec une déclaration de revenus frauduleuse etc. N'oublions pas non plus qu'il a déclaré n'être jamais intervenu dans l'embauche de sa femme alors qu'on a retrouvé un CV de celle-ci avec l'annotation de la main de Maistre, le faisant parvenir à monsieur Bettencourt, vu le mari, 120 000 ! et que en tout mépris pour son épouse, lui qui n'intervient pas dans sa vie professionnelle, c'est lui qui annonce sa démission lui refusant le soin et la délicatesse de l'annoncer elle-même ce qui contredit par les faits ses paroles antérieures. N'oublions pas que son nom est cité :
- dans le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy tant pour son voyage en Suisse, que pour les fonds remis selon la comptable par Maistre, confirmé indirectement par une note de l'avide photographe qui indique que la veuve dorée se serait plainte que Sarkozy réclamait encore de l'argent (avril 2007), indirectement par les agendas de Maistre et de la comptable, par les retraits en liquide dont 100 000 euros de la Dexia banque le 26 décembre dont aucune trace n'apparaît dans les carnets de caisse qui révèlent 380 000 euros entre janvier et avril 2007 sans destination et hors de proportion avec les mois comparables des autres années ;
- dans le financement de son micro parti
- dans l'affaire Peugeot
- dans son prêt au Crédit Agricole
- dans l'affaire de l'hippodrome
- dans l'affaire César
- dans l'affaire Peugeot
- dans l'affaire Wildenstein
- dans l'affaire de l'Hôtel de la monnaie dépendant de l'Institut de France propriétaire de l'hippodrome de Chantilly (!)
- dans l'affaire de la salle Pleyel
- dans l'affaire de la caisse spéciale de retraite des conseillers généraux de l'Oise dont il bénéficie
- dans la remise de la breloque à son expert comptable qui a certifié ses comptes de campagne
- par son épouse citée comme vue en Suisse
- par son épouse ayant créé Dam's pour détourner la loi sur les investissements permettant des rabais d'impôts jusqu'à 50 000 euros
etc.
Vous avouerez que cela fait beaucoup pour un agneau qui vient de naître.
Il faudra bien qu'un jour cette archaïque immunité parlementaire saute. Nous ne sommes plus en période révolutionnaire. Que l'Immaculé ne soit pas si tranquille. Ce silence n'est que structurel et ponctuel, la justice va reprendre son cours, son immunité recouvrée aujourd'hui ne sera pas un bouclier d'Athéna. Des flèches vont passer au travers et c'est à souhaiter. Reste à savoir dans combien de temps.
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Si vous êtes intéressés par les textes ci-dessous, vous pouvez les retrouver en cliquant sur les liens et ce totalement gratuitement car il est hors de question que je touche un Kopek sur le dos de la Sarkozye qui, étant le règne du bling bling et de l’argent roi et corrupteur, sera combattue par son contraire : la gratuité (ou en compensation faire un don à Agoravox ou vous abonnez à Médiapart). Pour simple information, si vous êtes sur iPhone ou iPad, sans flash, en haut de la page dans le bandeau vous pouvez télécharger les textes en pdf, et pour tous les diffuser le plus possible autour de vous. Pour le télécharger il y a un onglet sous le texte. Il faut vous inscrire à Issuu ce qui permet aussi de télécharger tous les textes nombreux et intéressants de ce site. Sinon vous pouvez toujours vous désinscrire ensuite. Si tout cela vous gêne je pourrais vous les envoyer par e-mail (imhotep.forumlogos@free.fr)). Le texte sur Woerth est régulièrement mis à jour (aujourd’hui 6é version du 16 novembre 2010) : N’oublions jamais :
- l’affaire Karachi
- l’affaire GDF
- l’affaire Tapie
- l’affaire Clearstream
- l’affaire Bettencourt
- l’affaire Wildenstein
- l’affaire de Compiègne
- l’affaire Peugeot
- l’affaire de la Jatte
- l’affaire Pérol
- l’affaire de l’Epad
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007
- la circulaire Hortefeux
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- l’affaire de l’espionnage par le contrespionnage des journalistes
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
Sarkozya delenda est !
Vignette Graphique des multiples liens troubles de l'Immaculé
Posté par 2ccr le 15 décembre 2010
Il y a 30 ans, cela aurait défait des gouvernements, il y a 20 ans cela aurait provoqué des démissions , il y a 10 ans cela aurait encore fait pas mal de remouds et aujourd'hui cela accouche d'une souris. Pire, depuis la réforme constitutionnelle de Sarkozy de juillet 2008, un ministre anciennement parlementaire retrouve son siège quand il quitte le gouvernement. Tout cela sans repasser par la case élection, c'est mieux qu'une assurance chômage.
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NEBULEUSE WOERTH
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