Une justice à 2 vitesses ?
Selon que tu seras puissant ou misérable les jugements de cour te feront blanc ou noir (lafontaine).
Je devais revenir hier pour dire ou plutôt écrire, ce que je pense de la dépénalisation du droit des affaires. Mais j'étais crevée la tête vide ou plutôt trop pleine de tout ce qui se passe actuellement, pas simplement dans notre pays, mais dans le monde. Alors je m'y remets ce soir.
En ce qui concerne cette fameuse "dépénalisation" voila déjà ce qu'en dit Eva Joly ( juge d'instruction de l'affaire Elf et auteur du livre :"Est-ce dans ce monde la que nous voulons vivre ? ) :
" Je ne comprends pas un pays qui responsabilise ses enfants et ses fous et "irresponsabilise" ses élites. Cela me paraît une grave erreur et une absence de compréhension de ce qu'est la criminalié organisée ou la criminalité économique. C'est un extraordinaire choix de soutenir les délinquants, finalement contre les victimes"
Pour le citoyen lambda, il y a la loi contre les récidives, les peines plancher, par contre pour les dé linquants en col blancs : complète absolution de leurs délits, qi'ils soient, financiers, détournements de fonds voire même blanchiment, y'en a qui vont pas s'priver et viva la pépa !!!
Madame Dati nous dit que le délai de prescription est passé de 5 à 7 ans, mais ce qu'elle oublie de dire que la prescription partait de la date à laquelle la malversation était découverte, maintenant cela part de la date même à laquelle la malversation a eu lieu. Quand on pense que la justice souvent ne découvre les faits que 4 ou 5 ans après, voire plus, et que les enquêtes peuvent durer des années , les malfrats sont penards ! Cela vaut pour les délits d'initié, les hommes politiques actuellement en examen comme Santini , le président du sénat, et aussi pour les français qui sont sur la liste des gros fraudeurs que détient Eric Woert et qu'il ne veut pas nous communiquer avant un savant toilettage je suppose (les amis de nos amis sont nos amis).
Les petits patrons eux, qu'ils ne se fassent pas d'illusion, pour un peu de sans facture , pour avoir oublié de déclarer un peu de TVA , pour un accident grave sur un chantier, ils paieront ! Alors attention, c'est peut-être sur eux que vont peser les contrôles !
J'en viens maintenant à Denis Gautier-Sauvagnac patron, avant sa mise en examen, de l'UIMM. Ce monsieur a retiré en espèces du compte de l'UIMM des millions d'euros (pour, comme il dit : "fluidifier les relations sociales", c'est à dire payer des responsables syndicaux pour éviter les grèves). Tracfin, organisme de traque des délinquants financiers, dépendant du ministère des finances est au courant depuis 2004 (déjà 4 ans), à l'époque les ministres des finances successif soit SARKOZY et BRETON ont ordonné à Tracfin de ne pas saisir la justice, qu'il valait mieux attendre sur cette affaire.
Ben voyons ! Quels furent les bénéficiaires des largesses de l'UIMM ? :
- Syndicats de patrons, ?
- Syndicats de salariés ?
- Hommes politiques ?
- Partis politiques y compris le PS ?
De plus, Tracfin a découvert l'affaire en 2004, alors que ces pratiques ont lieu depuis des année, alors, prescription ! Quand ?
Contrairement à ce qu'on entend ici ou là dans les médias l'UIMM (Union des Industries des Métiers de la Métallurgie) n'est pas une "succursale" du MEDEF, mais plutôt sa maison-mère, en effet, l'UIMM dort sur un petit matelas de quelques 600 millions d'euros (malgré ceux qui se sont volatilisés), et le MEDEF a officiellement un budget de 32 millions d'euros. Et pour moi c'est pa le moins riche qui dicte ses lois.
Voilà mes quelques réflexions sur ces sujets aujourd'hui, mais c'est bien sûr a suivre.
Demain, je pense plancher sur les tortures pratiquées sur des prisonniers Irakien à Abou-Graîb et à Guantanamo et sur la politique menée par BUSH ET SA CLIQUE au Moyen-Orient, et j'en viendrai au 11 septembre 2001. Jusqu'où vont-ils aller ?
Je devais revenir hier pour dire ou plutôt écrire, ce que je pense de la dépénalisation du droit des affaires. Mais j'étais crevée la tête vide ou plutôt trop pleine de tout ce qui se passe actuellement, pas simplement dans notre pays, mais dans le monde. Alors je m'y remets ce soir.
En ce qui concerne cette fameuse "dépénalisation" voila déjà ce qu'en dit Eva Joly ( juge d'instruction de l'affaire Elf et auteur du livre :"Est-ce dans ce monde la que nous voulons vivre ? ) :
" Je ne comprends pas un pays qui responsabilise ses enfants et ses fous et "irresponsabilise" ses élites. Cela me paraît une grave erreur et une absence de compréhension de ce qu'est la criminalié organisée ou la criminalité économique. C'est un extraordinaire choix de soutenir les délinquants, finalement contre les victimes"
Pour le citoyen lambda, il y a la loi contre les récidives, les peines plancher, par contre pour les dé linquants en col blancs : complète absolution de leurs délits, qi'ils soient, financiers, détournements de fonds voire même blanchiment, y'en a qui vont pas s'priver et viva la pépa !!!
Madame Dati nous dit que le délai de prescription est passé de 5 à 7 ans, mais ce qu'elle oublie de dire que la prescription partait de la date à laquelle la malversation était découverte, maintenant cela part de la date même à laquelle la malversation a eu lieu. Quand on pense que la justice souvent ne découvre les faits que 4 ou 5 ans après, voire plus, et que les enquêtes peuvent durer des années , les malfrats sont penards ! Cela vaut pour les délits d'initié, les hommes politiques actuellement en examen comme Santini , le président du sénat, et aussi pour les français qui sont sur la liste des gros fraudeurs que détient Eric Woert et qu'il ne veut pas nous communiquer avant un savant toilettage je suppose (les amis de nos amis sont nos amis).
Les petits patrons eux, qu'ils ne se fassent pas d'illusion, pour un peu de sans facture , pour avoir oublié de déclarer un peu de TVA , pour un accident grave sur un chantier, ils paieront ! Alors attention, c'est peut-être sur eux que vont peser les contrôles !
J'en viens maintenant à Denis Gautier-Sauvagnac patron, avant sa mise en examen, de l'UIMM. Ce monsieur a retiré en espèces du compte de l'UIMM des millions d'euros (pour, comme il dit : "fluidifier les relations sociales", c'est à dire payer des responsables syndicaux pour éviter les grèves). Tracfin, organisme de traque des délinquants financiers, dépendant du ministère des finances est au courant depuis 2004 (déjà 4 ans), à l'époque les ministres des finances successif soit SARKOZY et BRETON ont ordonné à Tracfin de ne pas saisir la justice, qu'il valait mieux attendre sur cette affaire.
Ben voyons ! Quels furent les bénéficiaires des largesses de l'UIMM ? :
- Syndicats de patrons, ?
- Syndicats de salariés ?
- Hommes politiques ?
- Partis politiques y compris le PS ?
De plus, Tracfin a découvert l'affaire en 2004, alors que ces pratiques ont lieu depuis des année, alors, prescription ! Quand ?
Contrairement à ce qu'on entend ici ou là dans les médias l'UIMM (Union des Industries des Métiers de la Métallurgie) n'est pas une "succursale" du MEDEF, mais plutôt sa maison-mère, en effet, l'UIMM dort sur un petit matelas de quelques 600 millions d'euros (malgré ceux qui se sont volatilisés), et le MEDEF a officiellement un budget de 32 millions d'euros. Et pour moi c'est pa le moins riche qui dicte ses lois.
Voilà mes quelques réflexions sur ces sujets aujourd'hui, mais c'est bien sûr a suivre.
Demain, je pense plancher sur les tortures pratiquées sur des prisonniers Irakien à Abou-Graîb et à Guantanamo et sur la politique menée par BUSH ET SA CLIQUE au Moyen-Orient, et j'en viendrai au 11 septembre 2001. Jusqu'où vont-ils aller ?