LE MEURTRE COMME OBJECTIF POLITIQUE
Voici quelques nouvelles d’Amérique latine qui nous renseignent sur la manière dont les Etats-Unis et leurs alliés conçoivent la vie politique sur leur “arrière-cour” continentale, ce sont les mêmes qui lancent des campagnes contre les dirigeants qui les gênent, activant les grandes orgues de la propagande contre ceux qui leur résistent. Ce sont les mêmes qui massacrent et tuent au Moyen orient après avoir inventé “les armes de destruction massive”, “le droit d’Israël à se défendre”, et ils assortissent leurs crimes de dénigrements. Ils ont inventé le devoir d’ingérence, le droit de l’hommisme pour justifier leurs meurtres et leurs pillages. Souvenez-vous il ne leur suffisait pas de tuer Allende et d’installer un monstre gorgé de sang et de tortures du nom de Pinochet, il fallait qu’ils mentent sur la fin d’Allende . Ils sont allés jusqu’à inventer que c’était Fidel l’assassin d’Allende, en France, un type comme Raffy s’est fait l’écho de cette ignominie et il est passé sur tous les plateaux de télé sans trouver un contradicteur, surtout pas à gauche, sur tout pas une dirigeant communiste. ils ont tellement peur de ne pas être conformes à ce que les médias exigent d’eux. Ils ne savent que hurler avec les loups. Ils ont été ignobles envers Cuba, et ils continuent, on se demande à quelle campagne de la CIA ils ne choisiront pas de contribuer… hier c’était Cuba, aujourd’hui c’est la Chine on trouve toujours le parti socialiste, la LCR et la direction du PCF pour aaporter leur écot à la propagande, toujours prêts à donner des leçons de droits de l’hommisme pour obéir à la voix de son maître. Je le dis avec gravité, au meilleur des cas, cette gauche là ne voit même pas que l’on tente de nous mener vers le choc de civilisation, pour entretenir guerre et pillages; ils sont incapables de développer un véritable mouvement de la paix et de respect du droit international. Ce nest pas seulement de la lâcheté, c’est trés dangereux parce que dans la situation de crise dans laquelle nous sommes, une crise qui ne cesse de s’approfondir et que l’on va s’employer à faire payer aux mêmes, les peuples du sud et les travailleurs chez nous, chacun est au pied du mur, les étiquettes ne comptent plus, les dirigeants des partis de gauche et communistes contribuent puissamment à renforcer ce vers quoi on veut nous conduire, la violence, la guerre, la misère. La leçon de l’Amérique latine, où il a fallu installer le néo-libéralisme par le sang et la torture, et où les peuples tentent de secouer la chape de plomb, là où des dirigeants risquent leur vie, nous enseigne à quel point il faut faire front, rassembler et non contribuer à la division.
Danielle Bleitrach
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