Nos enfants fichés ? On ne s’en fiche pas !

Publié le par sceptix

Revenons un peu sur la "BASE ELEVES" contre laquelle nous devons nous mobiliser car je suppose que vous êtes nombreux à avoir des enfants ou petits enfants scolarisés.
Vigilance ORANGE comme dirait CIB
vendredi 21 mars 2008
Dernière mise à jour 21 mars 2008  http://www.sudeducation.org/article2427.html
Base-élèves, c’est quoi ?

Un fichier informatisé centralisé des élèves des écoles primaires dans lequel les directeurs d’école devront indiquer : état civil, absentéisme, cursus scolaire, redoublements, aides par le personnel spécialisé, évaluations, périscolaire, etc. Certains de ces renseignements sont, pour le moment, facultatifs.

Toutes ces données seront nominatives au niveau de l’inspection départementale et académique. Un numéro identifiant national sera attribué à chaque enfant. Le fichier sera centralisé et conservé sur la durée de la scolarité obligatoire. Son accès sera partagé à différents niveaux, notamment les mairies qui pourront le consulter.

De nombreux parents, conscients des dangers que comporte ce fichage informatique, ont tenté en vain de s’opposer à ce que leur(s) enfant(s) figurent dans Base-élèves : en réponse à leurs courriers, il leur a été signifié que ce n’était pas à eux d’en décider.

Pour apaiser les protestations, notamment celles formulées par les associations de défense des Sans-Papiers, le ministère de l’éducation nationale déclare retirer du fichier les mentions liées à la nationalité des élèves étrangers.

Multiplication des fichiers

Depuis plusieurs années, le nombre de fichiers informatiques considérés comme indispensables par les autorités politiques est en constante augmentation, alors même que la CNIL a subi une réduction de ses pouvoirs et ses moyens de contrôle, en particulier après la loi du 6/08/04.

Aujourd’hui, force est de constater que la plupart de ces fichiers ont été détournés de leur objectif initial d’outils administratifs pour se transformer en instruments de contrôle social.

Concernant Base-élèves, et contrairement à ce que prévoit la loi informatique du 6 janvier 1978 modifiée (dite loi informatique et libertés), les parents des élèves fichés n’ont reçu aucune information préalable sur l’existence de ce fichier, et par conséquent sur le caractère obligatoire ou facultatif des informations recueillies.

De plus, le droit à la confidentialité sur les informations détenues n’est absolument pas garanti

Nous estimons que Base élèves porte atteinte aux libertés individuelles et au droit à la vie privée. Ses utilisations peuvent s’avérer liberticides et confirment une politique sécuritaire et répressive que nous ne cessons de dénoncer :
- Parce que Base-élèves est l’introduction d’une logique de fichage de type comptable et non au service des besoins éducatifs des jeunes,
- Parce que certaines informations demandées - strictement privées, comme par exemple la situation familiale, le suivi dans une structure d’accueil de soins ou d’accueil social pour les enfants en difficulté- représentent un risque de dérive éventuelle dans leur divulgation ou utilisation,
- Parce que nous nous inquiétons de l’introduction d’une centralisation nationale de ces données : cette centralisation est motivée par le besoin de statistiques plus efficaces, et les noms des enfants restent en principe anonymes, mais si l’administration en a besoin, elle disposera des informations et sera la seule à gérer la base dans la plus totale opacité,
- Parce que nous refusons une société où les individus seraient mis en fiche dès le plus jeune âge,
- Parce nous pensons que les familles doivent pouvoir continuer à faire confiance à l’école,
- Parce que nous n’acceptons pas que ces fichiers se mettent en place en absence de tout débat public et en transgressant le contrôle démocratique des citoyens,
- parce que nous rejetons un fichier qui comporte des risques de croisement avec d’autres fichiers (police, justice…).

Malgré le retrait de la référence à la nationalité (obtenu grâce aux nombreuses protestations) nous continuons à demander la suppression du fichier Base-élèves qui porte atteinte au respect des libertés individuelles et notamment à celui du droit au respect de la vie privée.

Au congrès fédéral de SUD éducation en mai 2006, nous concluions la motion "Contre l’école sécuritaire" ainsi :

- SUD éducation dénonce tout partenariat entre l’éducation nationale et la police et appelle les personnels à s’opposer au renforcement des liens entre institution éducative et institution répressive.
- SUD éducation entend faire de l’opposition aux politiques sécuritaires et à leur extension scolaire un secteur important de son intervention.
- SUD éducation entend continuer à dénoncer les fichages informatisés toujours plus nombreux et à tenter d’organiser leur boycott.
- SUD éducation s’engage à favoriser dans les départements la mise en place de Collectifs unitaires pour dénoncer et faire reculer ces politiques.
- SUD éducation entend promouvoir dans l’Union syndicale Solidaires les convergences avec d’autres syndicats (Sud santé/sociaux, Sud Anpe, Sud Culture, Sud CT) sur ces questions et à participer à celles déjà existantes.

Des pistes pour résister, s’opposer…

INFORMER les collègues, les parents d’élèves, les élus, l’ensemble des citoyens.

SIGNER ET FAIRE SIGNER la pétition du CORRESO (p3)

Pour les collègues :
- refuser d’entrer dans le dispositif et le faire savoir à l’administration en associant l’ensemble de l’équipe pédagogique (et pas seulement la direction).
- dénoncer les formations à BE imposées aux directeurs et directrices sur le temps d’animation pédagogique, tenter d’organiser leur blocage comme l’ont fait les camarades de l’Aveyron.
- dénoncer la dérive des missions des animateurs TICE, dont un temps considérable est consacré à l’installation de BE, au détriment de leurs missions pédagogiques d’aide aux collègues en matière d’utilisation de l’informatique en classe.
- refuser de renseigner certains champs au motif de discrétion professionnelle en rappelant les « obligations morales » définies par nos « missions » : nous n’avons pas à transmettre d’informations concernant la vie privée des enfants.
- neutraliser certains champs, obligatoires ou non, en attribuant la même caractéristique à toutes et tous les élèves.
- formuler de manière vague les renseignements sur les élèves, de manière à ne pas faire état de leur vie privée.
- savoir qu’il n’est pas trop tard pour refuser : même déjà installé, Base-élèves ne peut fonctionner que si les informations y sont mises à jour régulièrement.


Motion du conseil des maîtres / du conseil de l’école………………, en date du……………

La mise en place d’un fichier centralisé appelé Base-élèves se généralise sur l’ensemble du pays. Pour chaque élève de l’école primaire, les directeurs d’école devront indiquer : les nom, prénom, date de naissance, profession des parents, adresse, téléphone, absentéisme, cursus scolaire, redoublements, aides par le personnel spécialisé, évaluations, périscolaire, etc. Certains de ces champs sont, pour le moment, facultatifs. Toutes ces données seront nominatives au niveau de l’inspection départementale et académique. Un numéro identifiant national sera attribué à chaque enfant.

Le fichier sera partagé en partie par les mairies, et conservé sur la durée de la scolarité obligatoire, soit 15 ans au moins.

Jusqu’à présent, les renseignements sur les élèves restaient dans l’école. Toutes les données communiquées à l’extérieur de l’école pour les statistiques étaient anonymes. Enfin, toutes les aides apportées par le personnel spécialisé étaient strictement confidentielles. Il n’y avait aucune centralisation. Les dossiers scolaires étaient remis aux familles.

L’accès à des données nominatives, par plusieurs instances consultatives, annule toute garantie de confidentialité. La " Loi de prévention de la délinquance " du 5 mars 2007 a inscrit le secret professionnel partagé entre les acteurs sociaux, les professionnels de la santé, les enseignants, les professionnels de la police, les magistrats et le maire de la commune ; lui-même au centre du dispositif en tant que responsable de l’inscription des élèves.

Par ailleurs, nous savons tous que la protection d’un fichier informatique est illusoire, dès lors qu’il est sur Internet.

Nous nous opposons à la mise en place de ce fichier informatique, d’autant plus qu’il n’apporte rien de nouveau par rapport à ce qui existe déjà quant à la gestion des élèves.

Nous relevons que ni les enseignants, ni les parents, ni les élus n’ont été consultés sur la mise en place de ce fichier.

Nous estimons qu’il porte atteinte aux libertés individuelles.


Pour les parents d’élèves :
- demander un rendez-vous avec l’équipe ou la direction d’école pour savoir comment est appliquée Base-élèves.
- faire un courrier refusant l’inscription de son enfant. (Cf. p4)
- demander à sa mairie de se positionner, avec éventuellement le vote d’une motion de refus en conseil municipal. (Cf. p4)
- faire valoir son droit d’accès, conformément à la loi du 6 janvier 1978 modifiée, aux informations nominatives contenues dans la base de données qui s’exerce auprès de la direction (« Toute personne justifiant de son identité à le droit d’interroger le responsable d’un fichier ou d’un traitement pour savoir s’il détient des informations sur elle, et le cas échéant, d’en obtenir communication. Toute personne peut prendre connaissance de l’intégralité des données la concernant et en obtenir une copie dont le coût ne peut dépasser celui de la reproduction »)

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Nos enfants fichés ?
 
On ne s’en fiche pas !

Refusons Base élèves

 

Vous ne le savez peut-être pas mais... La loi « Prévention de la délinquance » votée récemment organise le contrôle social généralisé par le fichage et la délation sous couvert d’assurer la protection des familles, des enfants, et même des professionnels. Pour ce qui concerne l’éducation, plusieurs dispositions de cette loi modifient le code de l’éducation et interpellent tout particulièrement l’école et ses personnels : l’article 9 précise en effet que les établissements scolaires et universitaires concourent à l’éducation et à la responsabilité civique et « participent à la prévention de la délinquance », mettant ainsi l’école et le repérage des difficultés des élèves au coeur de ce nouveau dispositif sécuritaire. C’est dans ce contexte que l’administration de l’Education Nationale met progressivement en place un système de gestion centralisé des élèves appelé : « BASE ELEVES »

Ainsi, tous les élèves seront fichés dans un fichier informatique unique, centralisé au niveau national (à Orléans). Pour chaque élève, les directeurs d’école « doivent indiquer » notamment les redoublements, les aides diverses (RASED..), la nationalité, la date d’arrivée en France, la langue et culture d’origine... Cette expérimentation se met progressivement en place au niveau national, et bien sûr aussi sur notre département, souvent à l’insu des parents d’élèves.

Pourquoi ce fichier, pour l’administration ?

Il s’agit d’alléger les tâches administratives des directrices et directeurs d’école, d’informatiser les échanges de données entre les différents acteurs notamment pour fiabiliser les constats de rentrée et les prévisions d’effectifs, et de permettre un pilotage et un suivi des parcours scolaires des élèves..

Contre-arguments :

Il n’est pas indispensable pour le bon fonctionnement des écoles d’avoir un fichier national de tous les élèves. Les autorités de l’Education Nationale ont besoin de renseignements statistiques, pas du cursus de chaque élève

A ce titre, « Base-élèves » constitue une énorme machine, apparemment inoffensive mais qui présente un risque majeur de fichage des enfants et de leur famille. Jusqu’à présent, chaque école constituait son propre fichier pour gérer les élèves, mais ce fichier restait à l’école. Il n’y avait pas de centralisation ni de risque de croisement avec d’autres fichiers.

Actuellement, même si l’administration sollicite énormément les directeurs et directrices des écoles pour entrer dans Base-élèves, il s’agit d’une expérimentation sur la base du volontariat. Le gouvernement souhaite que cette expérimentation se généralise fin 2007/ début 2008.

Cette expérimentation n’a pas valeur de loi !
Malgré les intimidations, refusons la !

Rendez-vous le 15 mai à 20h30

Maison du Champ de Mars

Nos inquiétudes : Base élèves est inquiétante pour de nombreuses raisons.

1. Les données qui seront saisies informatiquement pour chaque enfant comporteront notamment :
- les "origines" géographiques de l’enfant (nationalité, pays d’origine, date d’arrivée en France), la langue parlée à la maison, la culture d’origine,
- un volet « Besoins Educatifs » consigne toutes les données personnalisées de l’enfant, qui jusqu’ici restaient confidentielles : ses difficultés scolaires, suivis R.A.S.E.D. (Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté, projet d’accueil individualisé, intégration en CLIS (Classes d’intégration scolaire de vie scolaire), SAPAD (services d’assistance pédagogique à domicile) ...
- son absentéisme,
- son suivi médical, psychologique ou psychiatrique éventuel,
- la situation de sa famille (suivi social).

Ce fichier permettra donc de pouvoir disposer (pour 15ans !) de toutes les informations sur les élèves scolarisés par la création d’un fichier unique commun aux communes, aux écoles et à l’administration centrale.

- Du fait du secret professionnel « partagé » qui est inscrit dans la Loi de prévention de la délinquance, le partage d’informations est imposé entre les différents acteurs sociaux, les professionnels de la santé, les enseignants, les professionnels de la police, les magistrats, et le maire de la commune.

Ainsi, les données de Base élèves

- seront en partie ou en totalité accessibles au Maire comme prévu dans la loi de prévention de la délinquance,
- pourront être croisées avec le fichier de la CAF pour, par exemple, suspendre d’allocations familiales les familles des élèves absents,
- pourront faciliter le travail de la police pour repérer des familles. (Enfants en difficultés, enfants sans-papiers...)

L’information prévue en direction des parents concernant leurs droits est en général très succincte

voire incomplète ou même parfois inexistante ; elle se limite souvent à la mention des droits d’accès et de rectification, omettant de préciser les destinataires des données recueillies et ignorant le droit de refuser de donner certaines informations. Dans nombreux cas, les parents d’élèves ont appris par un compte-rendu de conseil d’école que leur enfant était inscrit dans Base-élèves, sans même avoir été informés auparavant !

POURTANT, la Loi Informatique et Liberté du 6 janvier 1978 stipule bien qu’il faut l’accord explicite des parents pour la saisie des données concernant leur enfant.

La CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) a rédigé des recommandations relatives aux modalités de collecte d’informations nominatives en milieu scolaire :

La CNIL indique entre autre : « Que les informations demandées doivent être adéquates, pertinentes et non excessives eu égard aux finalités pour lesquelles elles sont sollicitées », « Que la conservation ou la mise en mémoire des informations à caractère racial, politique, philosophique, religieux ou syndical est interdite, sauf accord écrit de l’intéressé lui-même, lorsque celui-ci est majeur ou émancipé, ou de son représentant légal. » ;« Que les informations susceptibles de porter atteinte à la vie privée des élèves, en particulier celles relatives à la santé ou la vie sexuelle ne doivent être recueillies qu’avec l’accord écrit des intéressés »...

TOUS ENSEMBLE, PARENTS, ENSEIGNANTS, REFUSONS BASE-ELEVES

 

P.-S.

Le CORRESO est composé de citoyens, de parents d’élèves qui s’opposent à Base-élèves, de travailleurs sociaux, enseignants, formateurs et étudiants de l’IRTSBretagne, étudiants de l’AFPE, des syndicats de l’Union Syndicale « Solidaires 35 » (Sud-départementaux 35 ; Sud Santé-Sociaux 35 ; Sud-éducation 35 ; Sudétudiant), des syndicats de l’Union locale CNT, de la FSU 35, de la CGT IRTS-Bretagne, de la Ligue des Droits de l’Homme (Rennes).

CORRESO(AT)wanadoo.fr www.abri.org/antidelation

http://souriez.info/Refusons-Base-eleves
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Publié dans Enseignement

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R
ARGUMENTAIRE POUR BLOCAGE DE BASE ELEVES A L’OCCASION DES CHANGEMENTS DE CLASSE<br /> Vous allez être invités à renseigner Base Elèves à l’occasion des décisions de passage ou de maintien des élèves.<br /> Passage dans le cours suivant, passage de la maternelle à l’élémentaire, passage de l’élémentaire (ou du primaire) au collège, déménagements, etc.<br /> Si dans votre école le conseil des maîtres s’interroge encore sur le dispositif de fichage Base Elèves et sur les dérives sécuritaires de notre société, rejoignez les 200 écoles, et leurs directeurs, qui se sont engagés à ne pas renseigner Base Elèves, en n’informant pas la base des passages dans le cours suivant. Cela bloquera le dispositif autant que si vous ne l’aviez pas du tout renseigné.<br /> Peut-être faites-vous partie des enseignants qui considèrent que la résistance à Base Elèves est une cause perdue, relevant de délires paranoïaques, ou une cause secondaire dont le sort est réglé. Dans ce cas, lisez bien ce qui suit… <br /> <br /> si le codage binaire (0 ou 1) des évaluations CM2 et CE1 et des nouveaux livrets scolaires ne vous choque pas,<br /> si la distribution de clé OTP et les nouvelles responsabilités imposées aux directeurs ne vous dérange pas,<br /> si la réapparition des champs retirés de Base Elèves par l’arrêté du 20 octobre 2008 avec le livret électronique ou le fichage des élèves dans les quartiers difficiles ne vous interpelle pas,<br /> si le refus aux parents du droit d’opposition au fichage numérique de leurs enfants vous semble normal,<br /> si l’absence ou la pénurie d’informations aux parents sur le dispositif Base Elèves et sur la Base Nationale des Identifiants Elèves vous paraît secondaire,<br /> si l’attribution d’un INE, Identifiant National Elève, et l’utilisation d’une BNIE, Base Nationale des Identifiants Elèves, fichier parallèle à Base Elèves, aux nombreuses données conservées pendant 35 ans à l’insu des parents d’élèves, ne vous questionne pas,<br /> si le repérage immédiat des néo-arrivants sur le territoire national, grâce à l’absence d’INE, ne vous gêne pas,<br /> si la constitution par les maires de leurs propres fichiers, dans le cadre de la loi dite de prévention de la délinquance, ne vous inquiète pas davantage que les croisements possibles de données entre différentes administrations (par exemple une famille dans le besoin ne peut plus être aidée par une AS sans être fichée),<br /> si la multiplication des intrusions sécuritaires dans les établissements scolaires, bientôt dans les écoles (biométrie, vidéo-surveillance, portiques, fouilles systématisées des cartables…), vous paraît une bonne chose,<br /> si la généralisation du fichage et de la surveillance, de la suspicion et de la délation (y compris par des fonctionnaires dans l’exercice de leurs fonctions) dans la société vous paraît une politique légitime,<br /> si les plaintes de parents d’élèves contre X à cause de Base Elèves dans plusieurs départements, et l’engagement du Syndicat des Avocats de France et du Syndicat de la Magistrature aux côtés de tous ceux qui résistent à Base Elèves, au nom du droit, vous paraissent anodins,<br /> si les recours déposés en Conseil d’Etat contre Base Elèves et les questions posées par l’ONU à la France au sujet de Base Elèves vous paraissent anecdotiques,<br /> si, insensibles à ces arguments, vous appréciez cependant le logiciel Base Elèves, qui n’apporte aucun avantage par rapport aux autres logiciels utilisés, sinon un travail fastidieux, quand ça fonctionne,<br /> <br /> Alors quittez ce message, nous ne pouvons pas grand chose pour vous.<br /> Si par contre vous vous sentez encore ou désormais en désaccord de fond avec ces orientations sécuritaires, qui dénaturent notre métier en faisant de nous des agents de fichage et de contrôle social, au détriment d’une pédagogie respectueuse de l’autre et des progrès de chacun, en rapports de confiance avec les parents d’élèves, vous pouvez résister !<br /> En ne transmettant pas les données liées aux passages dans le cours supérieur, vous bloquez le dispositif Base Elèves, et vous participez à une lutte légitime, car soucieuse du respect du droit et des libertés individuelles. Celles des enfants, celles de leurs parents, et les nôtres.<br /> Le Collectif National de Résistance à Base Elèves.<br /> <br /> Quand aux parents d'élèves ils peuvent porter plainte :<br /> http://www.europe1.fr/Info/Actualite-Economie-et-Societe/Education/158-parents-portent-plainte-contre-le-fichier-Base-eleves/(gid)/225533
Répondre
S
<br /> Je rajoute cet artice, encore une fois merci Roland.<br /> <br /> <br />