LE CARTEL PHARMACEUTIQUE EN QUESTION
Un Siècle de Dictature
envoyé par lauw
Petite brève en passant :
Révision par la sécu du remboursement à 100% des "médoc de confort" concernant les affections longue durée . Rien n'est encore fait car il faudra l'accord du gouvernement nous dit-on ! Le patron de la sécu aurait balancé cette info comme ça ? S'il fallait encore une preuve qu'ils nous prennent pour des cons, c'est fait ! Alors les 36% qui sont satisfaits de la politique du dictateur en place, combien sont concernés par ce nouveau "plan" ?
Après cette petite parenthèse
L'histoire du cartel pharmaceutique
15 mai 1911
La Cour suprême des États-Unis déclare John Rockefeller et son trust
coupable de corruption, de pratiques illégales et de racketérisme. Par
conséquent, la totalité du trust Rockefeller Standard Oil, la plus grande
entreprise du monde à cette époque, est condamné à la dissolution.
Mais Rockefeller était déjà au-dessus de la Cour suprême et ne se
souciait guère de cette décision.
1913
Pour dissiper la pression publique et politique qu'il subit avec ses
barons, Rockefeller trouve une nouvelle solution appelée
"philanthropie" : il utilise les revenus de ses pratiques illégales sur le
marché du pétrole pour créer la Fondation Rockefeller. Grâce à cette
entité dont le statut équivaut à un paradis fiscal, il organise le contrôle
stratégique du secteur de la santé aux États-Unis.
La Fondation Rockefeller est la façade d'une nouvelle entreprise
globale gérée par Rockefeller et ses complices : les investissements
dans le commerce pharmaceutique. Les dons de la Fondation
Rockefeller supportent exclusivement des écoles médicales et des
hôpitaux. Ces institutions sont devenues les missionnaires d'une
nouvelle race d'entreprises: les fabricants de médicaments
synthétiques brevetés.
C'est à cette époque que l'on découvre les vitamines. Il devient vite
évident que ces molécules naturelles ont des propriétés curatives
remarquables et qu'elles peuvent prévenir de nombreuses maladies
chroniques. Les recherches menées sur leurs propriétés permettent de
publier divers ouvrages, mais elles sont ensuite abandonnées. Ces
nouvelles molécules présentent en effet un inconvénient majeur : elles
ne peuvent pas être brevetées.
Par conséquent, dès ses premières années d'existence, le commerce
pharmaceutique est déjà confronté à un risque mortel: les vitamines et
autres micronutriments promus par des programmes de santé publics
rendraient impossible le développement de toute activité commerciale
basée sur des médicaments brevetés. L'élimination de la concurrence
indésirable des micronutriments naturels devient donc une question de
vie ou de mort pour le commerce pharmaceutique.
1918
La Fondation Rockefeller profite de l'épidémie de grippe espagnole et
utilise les médias (qui sont déjà contrôlées par les industries) pour
lancer une chasse aux sorcières contre tous les médicaments qui
échappent à ses brevets.
Au cours des 15 prochaines années, toutes les écoles médicales des
États-Unis, la plupart des hôpitaux et l'American Medical Association
deviennent des pions sur l'échiquier stratégique de Rockefeller pour
mettre l'ensemble du secteur de la santé sous le monopole de ses
entreprises pharmaceutiques.
Déguisée en "Mère Theresa", la Fondation Rockefeller sert également
à conquérir des marchés étrangers et des continents, avec les mêmes
méthodes que Rockefeller avait lui-même appliquées pour créer son
empire pétrochimique au cours des précédentes décennies.
1925
De l'autre côté de l'Atlantique, en Allemagne, un premier cartel
chimico-pharmaceutique est créé pour s'opposer à la conquête du
marché mondial des médicaments par le seul Rockefeller. Dirigé par
les multinationales allemandes Bayer, BASF et Hoechst, le cartel I.G.
Farben émerge avec une force de travail comptant plus de 80.000
employés. La course pour le contrôle du marché mondial des produits
pharmaceutiques est lancée.
29 novembre 1929
Le cartel Rockefeller (U.S.A.) et le cartel I.G. Farben (Allemagne)
décident de diviser le monde en sphères d'intérêt. Cette pratique est
exactement celle pour laquelle Rockefeller avait été condamné 18 ans
plus tôt, lorsque son trust avait divisé les États-Unis en "zones
d'intérêt".
1932 - 1933
Le cartel I.G. Farben, tout aussi insatiable, décide de ne plus s'en tenir
aux limites fixées en 1929. Ses dirigeants décident d'apporter leur
soutien à un politicien allemand qui leur promet de conquérir le monde
par la force des armes. Grâce aux millions de dollars investis en
campagnes électorales, ce politicien prend le pouvoir en Allemagne,
transforme la démocratie allemande en dictature et tiendra sa
promesse de lancer une guerre de conquête. La deuxième guerre
mondiale allait bientôt commencer.
Dans chaque pays envahi par l'armée d'Hitler, les premières actions
consistent à piller les industries chimiques, pétrochimiques et
pharmaceutiques et à les intégrer gratuitement à l'empire I.G. Farben.
1942 - 1945
Pour renforcer sa domination mondiale des médicaments brevetés, le
cartel I.G. Farben teste ses substances pharmaceutiques brevetées
sur les prisonniers des camps de concentration à Auschwitz, Dachau
etc. Les paiements de ces études inhumaines sont directement
transférés des comptes bancaires de Bayer, Hoechst et BASF sur les
comptes bancaires de la SS, organisation militaire responsable des
camps de concentration.
1945
Le plan d'I.G. Farben pour dominer les marchés mondiaux du pétrole
et des médicaments a échoué. Les forces alliées ont gagné la guerre.
Mais ce conflit a coûté la vie à un nombre colossal de soldats
américains et alliés. Pourtant les récompenses des forces alliées sont
bien maigres comparées à d'autres. Les actions industrielles des
perdants, I.G. Farben inclus, sont absorbées par le trust Rockefeller
(U.S.A.) et Rothschild/ J.P. Morgan (R.U.).
1947
Le tribunal de Nuremberg a jugé 24 directeurs de Bayer, BASF,
Hoechst et d'autres responsables du cartel I.G. Farben pour crimes
contre l'humanité. Les chefs d'accusation incluaient: organisation de
guerre d'agression, institution de l'esclavage, massacres collectifs. Au
cours de son réquisitoire, le procureur général Telford Taylor (USA) a
résumé les faits commis par ces entreprises criminelles : « Sans I.G.
Farben, la deuxième guerre mondiale n'aurait pas été possible ».
Il est étonnant de constater que les plus faibles sentences du tribunal
de Nuremberg ont été prononcées contre les vrais responsables des
60 millions de victimes de la deuxième guerre mondiale – les cadres
supérieurs d'I.G. Farben. Même ceux qui étaient directement
responsables des crimes commis à I.G. Auschwitz n'ont été
condamnés qu'à un maximum de douze années d'emprisonnement.
Surpris ? Vous ne devriez pas l'être.
En 1944, Nelson Rockefeller faisait déjà partie de la direction
exécutive du gouvernement américain. Débutant comme Soussecrétaire
d'État, il est devenu en quelques années Conseiller spécial
du Président Truman pour les Affaires spéciales. En d'autres termes, à
chaque situation critique de l'histoire du vingtième siècle, les intérêts
du conglomérat Rockefeller avaient déjà un rôle déterminant dans les
décisions prises au plus haut niveau. Ils ont façonné le monde de
l'après-guerre et organisé la distribution de ses richesses.
Ainsi, si l'on tient compte de l'influence du Département d'État
américain, les sentences prononcées à Nuremberg contre les
directeurs d'I.G. Farben trouvent une explication évidente. Outre la
prise de contrôle des opérations industrielles d'I.G. Farben, et donc de
leurs activités sur les marchés mondiaux du pétrole et des
médicaments, Nelson Rockefeller s'est assuré que les vrais coupables
ne seraient pas pendus. En effet, comme nous le verrons, il allait avoir
besoin d'eux.
1949
La République Fédérale d'Allemagne est fondée. Pour la première fois
dans l'histoire du monde, la constitution et la société d'une nation
industrialisée pouvaient être planifiées et modélisées comme une
forteresse spécifiquement adaptée aux intérêts du commerce
pharmaceutique, une base transatlantique pour soutenir les projets
commerciaux de Rockefeller.
Après seulement quelques années, les directeurs d'I.G. Farben jugés
à Nuremberg sortent de prison et retrouvent leurs positions
précédentes pour gérer les intérêts de Rockefeller. Fritz Ter Meer, par
exemple, condamné à douze ans de prison pour ses crimes à
Auschwitz, est redevenu en 1963 Président du conseil de Bayer, la
plus grande entreprise pharmaceutique multinationale d'Allemagne !
1945 - 1949
Le rôle des frères Rockefeller ne se limite pas au contrôle des
monopoles mondiaux du pétrole et des médicaments. Ils doivent aussi
créer une plate-forme politique pour supporter la croissance de leurs
entreprises. Sous leur influence, les Nations Unies sont créées en
1945, à San Francisco. Pour prendre le contrôle politique du monde de
l'après-guerre, trois pays – tous leaders de l'exportation de produits
pharmaceutiques – prennent toutes les décisions, les 200 autres sont
transformées en simples observateurs.
Alors qu'elles ont été créées dans le but de servir le bien-être des
peuples du monde, les diverses organisations de l'ONU, comme
l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l'Organisation Mondiale
du Commerce (OMC), deviennent rapidement les agences politiques
défendant les intérêts des industriels du pétrole et des produits
pharmaceutiques.
1963
Au nom des intérêts des Rockefeller, le gouvernement de la république
pharmaceutique bananière d'Allemagne a été le pionnier d'une des
initiatives les plus tristement célèbres des Nations Unies. Sous
prétexte de protection des consommateurs, il a mené pendant
quarante ans une croisade visant à faire disparaître toutes les
thérapies à base de vitamines et autres approches naturelles
imbrevetables dans tous les pays membres des Nations Unies.
L'objectif consistait simplement à éliminer toute forme de concurrence
pour garantir la croissance multimilliardaire des fabricants de
médicaments brevetés. Le plan était simple : reproduire à l'échelle
mondiale ce qui avait été réalisé en Amérique pendant les années
1920 : un monopole complet des produits de santé contrôlé par les
fabricants de produits pharmaceutiques brevetés.
Comme le marché pharmaceutique dépend de l'existence continue
des maladies, ces produits de synthèse ne sont pas destinés à
prévenir, guérir ou éliminer les maladies. L'objectif de cette stratégie
globale est de transformer la santé de milliards de personnes en un
monopole commercial grâce à des pilules qui couvrent les symptômes
sans toucher aux causes réelles des maladies. Empêcher des milliards
de personnes d'accéder à des informations vitales sur les avantages
pour la santé des méthodes naturelles et simultanément développer un
monopole basé sur des produits synthétiques largement inefficaces et
fréquemment toxiques a provoqué des maladies et des décès dans les
proportions d'un véritable génocide.
Cette épidémie de handicaps et de morts inutiles, propagée par le
commerce pharmaceutique avec la maladie, ne peut être comparée à
aucun autre événement historique.
Linus Pauling et d'autres scientifiques éminents ont le mérite d'avoir
maintenu ouvertes les portes de la connaissance sur les avantages
réels des vitamines et d'autres approches médicales naturelles et
efficaces. Sans eux, nous vivrions déjà dans une prison de pseudo
santé, surveillés par les gardiens du commerce pharmaceutique avec
la maladie, vigilants dans la médecine, la politique et les médias.
1990 - 1992
Les déficiences en micronutriments sont la cause principale des
maladies. Elles incluent les troubles cardiovasculaires, l'hypertension,
les problèmes circulatoires liés au diabète, le cancer et même des
déficiences immunitaires, le sida inclus.
sOURCES :
http://www.noslibertes.org/doc/mondialisation/HistoriqueDictature.pdf
http://www4fr.dr