PUISQUE LE FOOT ENVAHIT LA TéVé.......

Publié le par sceptix



Foot & corruption : Tour du monde des pots de vin

jeudi 14 février 2008, par Olivier Bonnet

Foot & corruption : Tour du monde des pots de vin

L’énorme scandale fait très mauvais genre outre-Rhin, à quelques mois de la Coupe du monde : 23 matchs disputés entre le 10 avril et le 3 décembre 2004 ont fait l’objet de manipulations au profit de parieurs malhonnêtes. Sur le banc des accusés, deux arbitres, un joueur et trois frères croates, initiateurs d’une opération qui les a vus brasser plusieurs millions d’euros. Une des sociétés de paris sportifs aurait même averti la fédération allemande – ce qu’elle nie ! -, dès juin 2004, de quelques anomalies comme la présence de mises importantes sur un match. Une affaire qui rappelle bien sûr le précédent du « Totonero » en Italie à la fin des années 70, qui avait notamment vu Paolo Rossi, futur champion du monde, accusé d’avoir truqué un match et condamné à deux ans de suspension.

 

 

Excuses à Pékin, prison à Hanoï

 

En Asie, largement concernée par le phénomène des paris clandestins, il y a diverses manières de lutter contre la corruption. En janvier 2005, 7 clubs sur les 12 que compte le championnat de première division de Chine ont ainsi officiellement menacé de ne pas finir la saison, dénonçant pêle-mêle matches truqués, sifflets noirs (arbitres achetés) et paris clandestins. Le président de la fédération a présenté ses excuses, le championnat a repris et rien n’a vraiment changé… On est plus énergique au Vietnam, où quatre internationaux – dont un attaquant vedette - ont été écroués en décembre dernier à la prison de la province de Ha Tay, pour avoir accepté 20 millions de dongs (1095 euros) pour faire perdre l’équipe nationale face à la Birmanie et que des parieurs empochent le paquet. Une quinzaine de manageurs de club, d’arbitres et d’entraîneurs ont été également arrêtés par les autorités de Hanoï qui semblent décidées à faire le grand ménage qui s’impose.

 

Opération dribble en Afrique du Sud

En juin 2004, la police sud-africaine met le paquet en arrêtant 22 personnes à l’occasion de la bien nommée « Opération dribble ». Plus d’une dizaine d’arbitres et trois directeurs de clubs se retrouvent ainsi sous les verrous. Les arbitres recevaient 10 000 rands (1 800 euros) par match de championnat et trois à quatre fois plus pour les matchs de Coupe. « La corruption a toujours été là, depuis des saisons. Ce qui a décrédibilisé le championnat et détourné l’intérêt des supporters, de moins en moins nombreux à aller au stade  », explique Germaine Craig, journaliste sportif au quotidien local The Star.

Voir : Football, le cancer de la corruption

http://www.plumedepresse.info/

Publié dans SOCIETE

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