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Soyons le Conseil National de la Résistance

Publié le par sceptix

LETTRE OUVERTE DE MASSE

 

aux états-majors syndicaux

 

 



Signer la pétition   -   Voir les signataires


 

Face à la casse généralisée des acquis populaires, seule la construction d'une action déterminée « tous ensemble et en même temps » permettra de stopper la rupture sarkozyste et de remettre la France sur la voie des libertés démocratiques et du progrès social !

Blocage de fait des salaires et pensions, démantèlement de la Fonction publique, de l’Education nationale, et des autres services publics (hôpital, SNCF, EDF-GDF, poste, F.T., impôts…), casse et délocalisation de l’emploi industriel, démolition des conventions collectives, du droit du travail, des statuts publics, étranglement des retraites à répartition et de la Sécu, traque des chômeurs, harcèlement contre les ouvriers sans papiers tout juste bons à payer des impôts, destruction du CNRS, privatisation rampante de l’Université… la « rupture » sarkozyste s’attaque avec brutalité à l’ensemble des acquis sociaux, républicains, laïques et démocratiques du peuple français sous l’impulsion du MEDEF et de l’Union européenne, qui ne cesse de sommer la France de réduire dépenses publiques et sociales. En ce début d'été 2008, la France subit une contre-révolution euro-libérale de grande ampleur et une régression sociale sans précédent depuis 70 ans.

Face à cette offensive mortelle, les Français rejettent massivement la politique socio-économique du gouvernement. Une large majorité de salariés se dit prête à participer à un mouvement d’ensemble pour arrêter le rouleau compresseur de l’UMP et du MEDEF. Des luttes nombreuses et résolues ont lieu (salariés du public et du privé, chômeurs, lycéens, retraités et assurés sociaux, mais aussi travailleurs indépendants écrasés par une politique entièrement au service des grands actionnaires). Notre peuple, sa jeunesse et ses travailleurs, ne se résigne à devenir un peuple d’esclaves !

Pourtant la plupart des états-majors syndicaux continuent d'accompagner la « rupture ». Au lieu de dénoncer l'ensemble de la politique antipopulaire d'un gouvernement qui s'attaque au droit de grève et refuse tout compromis, ils entretiennent la fiction de « négociations » sujet par sujet et signent des accords régressifs, sous prétexte d'obtenir un « moindre mal »... qui débouche toujours sur le pire. Car signer avec Sarkozy, c'est lui donner de l'oxygène pour continuer à casser ensuite (le dernier épisode en date étant la signature du désastreux accord sur la « représentativité syndicale » par les directions CGT et CFDT, sur laquelle le gouvernement s'est immédiatement appuyé pour annoncer que le temps de travail serait désormais « discuté » par entreprise).

Parallèlement, les directions confédérales, pourtant censées coordonner les luttes et les revendications à l'échelle inter-pro, s'appliquent à multiplier les ripostes dispersées, chaque secteur étant appelé à son tour à de grandes journées d'actions isolées et sans perspective. S'agirait-il alors d'organiser des barouds d'honneur à la seule fin de donner des gages à une base combative ? En tout cas, le chef de la CFDT vendait récemment la mèche, en s'inquiétant dans le Monde de ce que le gouvernement « nous entraîne dans une mobilisation globalisante, ce contre quoi j'ai toujours résisté, y compris dans la CFDT » ...

Dans ces conditions, le choix est aujourd'hui plus que jamais pour chaque profession de perdre séparément en plongeant pour longtemps dans l’enfer de l'exploitation sans limite, ou de construire démocratiquement et d’urgence une action « tous ensemble et en même temps » pour gagner et ré-ouvrir enfin des perspectives progressistes.

Les signataires de cette lettre s’engagent à tout faire pour faire monter cette exigence dans leur entreprise, leur quartier, leur syndicat. La balle est dans le camp des directions syndicales nationales qui doivent cesser « d’accompagner » la rupture afin de reprendre le seul chemin gagnant : faire le lien entre toutes les contre-réformes, travailler concrètement à préparer avec les salariés les conditions de l’affrontement de classe victorieux avec ce pouvoir destructeur, construire l’unité dans l’action des travailleurs et de la jeunesse.

  http://tous-ensemble.dyndns.org/                                 

                                 =============

Nous sommes toutes et tous le Conseil National de la Résistance ;-)

Que faire, aujourd’hui,  pour donner un  coup d'arrêt à la liquidation, par Sarkozy et le Medef, de notre République et de son modèle social hérité du CNR?


 

Ce coup d'arrêt ne peut être donné que par une très large mobilisation populaire dans tout le pays et au même moment...

La capacité de révolte de notre peuple est intacte, comme le montrent, partout en France les foyers de résistance qui se développent sous des formes différentes (collectifs, associations, fondations...).

Les conflits sociaux se multiplient. Mais ne convergent pas...

L'alternative politique au capitalisme sauvage se dessine peu à peu. Mais pas assez vite...

 

Le mouvement social manque de cohésion et de puissance, faute d'une perspective politique réelle.

Il est morcelé et les états-majors syndicaux, ont choisi d'engager, entre eux, une course à la représentativité qui les éloigne de leur base et les fragilise.

 

La perspective politique, elle, tarde à prendre forme car la réflexion est menée sans l’adhésion des masses populaires.

Les divisions intestines, le culte de l'individualité et des appareils ont détourné trop de citoyens du terrain politique.

 

Convergence des luttes ET irruption citoyenne du peuple dans le champ politique doivent être obtenues. Maintenant…

Or la situation dans laquelle se trouve notre pays nous offre cette possibilité dans les semaines à venir!

 

 

L'initiative d'une Grève Générale Reconductible, le 10 novembre 2008 doit être relayée dans tout le pays pendant les congés d'été.

La rentrée de septembre sera l'occasion de la décider partout et deux mois de travail permettront encore d'en assurer le succès.

 

 

Sa réussite repose, sur l'engagement, immédiat des forces de chacune et chacun d'entre nous.

 

Elle donnera  une cohésion au mouvement social en donnant l'impulsion indispensable à la mise en place d'un cadre commun de discussions pour coordonner les luttes, organiser la résistance et reprendre les conquêtes.

L'intervention populaire pourra aussi imposer un cadre de réflexion unitaire et attractif qui pourra facilement être élargi aux citoyens, pour la création d'une vraie alternative aux politiques actuelles.

Elle pèsera sur les rassemblements des  organisations politiques de fin d’année et aura comme prolongement la nouvelle séquence électorale qui s'ouvre avec les élections de 2009, 2010 et 2012.

 

Ce camouflet sera enfin un signal très fort en direction des autres pays de l'Union Européenne que Sarkozy préside jusqu'en décembre...

 

 

Diffusez cet appel par tous les moyens possibles et imaginables :

 

Soyons le Conseil National de la Résistance ;-)

 

Résister, c'est créer. Créer, c'est Résister.

http://www.conseilnationaldelaresistance.fr/post/2008/07/14/Nous-sommes-toutes-et-tous-le-Conseil-National-de-la-Resistance-

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