Chávez : Les USA envisageraient de déguiser des avions US en avions vénézueliens...

Publié le par sceptix

Complot présumé contre Hugo Chavez mis au jour au Venezuela

CARACAS, Venezuela — Un allié proche de Hugo Chavez a affirmé mercredi soir qu'un complot visant le président vénézuélien a été mis au jour.

Mario Silva, qui anime une émission à la télévision d'Etat, a diffusé l'enregistrement d'une conversation téléphonique des conspirateurs présumés parlent de leur projet de renverser Chavez.

Silva a déclaré que le vice-amiral Carlos Millan figurait parmi les conspirateurs ainsi que deux autres anciens officiers de la Garde nationale et de l'armée de l'air.

Dans l'enregistrement diffusé par Silva, on peut clairement entendre une voix identifiée comme étant celle d'un ex-officier dire "nous allons prendre" le palais présidentiel.

Chavez a survécu à un coup d'Etat avorté en 2002 et a souvent accusé ses opposants de chercher à nouveau à le renverser. On ignore encore les mesures prises par le gouvernement de Chavez contre les personnes accusées d'être impliquées

Les tensions en Bolivie font plusieurs morts et déclenchent une crise avec Washington

AFP - 11.09.2008, 16:29

LA PAZ (AFP) - Les vives tensions en Bolivie, qui ont déclenché une crise diplomatique entre La Paz et Washington, se sont aggravés jeudi et des affrontements entre partisans du président Morales et opposants ont fait au moins deux morts dans le nord du pays andin.

Alors que les manifestations anti-gouvernementales se poursuivent dans cinq régions du pays, de violents affrontements entre partisans de M. Morales et militants d'opposition ont fait jeudi au moins deux morts et une dizaine de blessés dans le département de Pando (nord) ont annoncé les autorités régionales.

Les télévisions locales font état de quatre victimes tandis que le ministère de l'intérieur interrogé par l'AFP, a confirmé la mort d'une personne

Le président socialiste Evo Morales avait exigé mercredi l'expulsion de l'ambassadeur américain, accusé d'encourager les divisions. Le chef de l'Etat bolivien, allié du président vénézuélien Hugo Chavez, a réclamé le départ de l'ambassadeur des Etats-Unis, Philip Goldberg, accusé de fomenter la "division de la Bolivie".

"La décision de président Morales est une grave erreur qui a sérieusement mis à mal les relations bilatérales" a rétorqué jeudi le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormak.

En signe d'apaisement, le ministre bolivien de la présidence, Juan Ramon Quitana, a assuré jeudi que la déclaration de persona non grata de l'ambassadeur Philip Goldberg n'entraînait pas "nécessairement" la rupture des relations diplomatiques.

Le gouvernement de gauche, confronté à de violentes manifestations de l'opposition, a dénoncé une "menace de guerre civile" de la part de "groupes fascistes".

Evo Morales, premier président indigène de l'histoire de la Bolivie, tenant de l'anti-libéralisme, est confronté depuis des mois à la fronde de cinq des neuf gouverneurs provinciaux, qui refusent un projet de constitution qualifiée d'"étatiste et indigéniste" par les opposants de droite et réclament la reconnaissance des autonomies régionales.

Ce projet doit être soumis à un réferendum le 7 décembre.

Des affrontements se sont déroulés jeudi matin dans la région de Pando (nord) entre des paysans partisans du président Morales et des groupes de jeunes opposants. Deux personnes ont été blessées par balles dans la banlieue de Cobija (20.000 habitants), la capitale de Pando, non loin de la frontière brésilienne, selon des radios locales.

Depuis mardi, des manifestations émaillées de violences, notamment de la part de groupes étudiants, ont éclaté dans les provinces de Santa Cruz, dans l'est du pays, et Tarija (sud), en soutien aux gouverneurs autonomistes de ces régions.

Rapidement, Hugo Chavez a apporté son soutien au dirigeant bolivien. "Le président Morales se trouve à la tête de son peuple, défendant la souveraineté de la Bolivie et nous serons avec lui", a-t-il assuré.

L'ambassadeur américain, Philip Goldberg, était depuis plusieurs mois dans la ligne de mire des autorités.

Il n'a pas spécialement "le profil bas et incarne une diplomatie dure", a déclaré à l'AFP Hervé Do Alto, chercheur en sciences politiques basé à La Paz, estimant que la décision de le déclarer persona non grata faisait partie d'"un processus qui n'a rien de surprenant".

A plusieurs reprises, le gouvernement s'en était pris à l'ambassadeur à propos du rôle que les Etats-Unis entendent jouer dans la lutte contre la culture de la coca, qui sert à la fabrication de la cocaïne.

Le gouvernement a été particulièrement irrité par une récente rencontre entre l'ambassadeur américain et le gouverneur de Santa Cruz, Ruben Costas, le plus farouche opposant libéral au président Morales.

"On lui reproche aussi des réunions privées à Santa Cruz", ajoute un diplomate à La Paz.

L'opposition bolivienne a poursuivi mercredi son mouvement de protestation contre la politique d'Evo Morales, au lendemain de manifestations violentes qui ont éclaté en particulier à Santa Cruz, la région la plus riche de la Bolivie, et à Tarija, celle qui détient les principales ressources en hydrocarbures.

Une explosion, qualifiée d'"acte terroriste" par les autorités, a endommagé mercredi un gazoduc du sud de la Bolivie alimentant le Brésil. Des groupes de jeunes manifestants ont par ailleurs provoqué l'arrêt de la livraison de gaz naturel à l'Argentine et partiellement au Brésil, en occupant une station de pompage d'un gazoduc du sud de la Bolivie.

 


http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5goSELAd7y3UoHh2PKmdYIUprtMNw


Une barricade tendue à Santa Cruz en Bolivie, le 10 septembre 2008. Photo: Aizar Raldes (AFP)

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Publié dans Amérique Latine

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